Départ sous une pluie tellement forte que, nous le découvrirons en arrivant, notre valise restée trop longtemps sur le tarmac, est complètement inondée. L’avion a un assez fort retard, et son inconfort n’a d’égale que le manque d’amabilité du personnel de vol et l’insipidité de sa collation. M’enfin, foskifo, et tout cela fait raisonnablement partie du lot du touriste de base, dont nous avons décidé ex abrupto avant-hier soir que nous devions être. La correspondance à Casablanca est un peu longue, pas assez cependant pour aller faire un tour en ville. Nous nous contentons de sortir de l’aéroport pour profiter du soleil sur une pelouse.
A l’arrivée Hassan nous attend avec un bouquet de roses, délicate attention dont Eliette notre hôtesse, gratifie tous ses clients, et qui met parfois ce pauvre Hassan dans des situations délicates, car, non content d’être le seul riad à pratiquer un tel accueil, ce qui lui a valu au début des railleries de ses « collègues », il doit décider à qui remettre le bouquet quand le couple attendu se révèle être composé de 2 hommes !
Le riad Bab Janna est à la hauteur de sa réputation, Eliette nous accueille comme de vieux amis et nous fait choisir notre chambre. Elle a en effet essuyé le matin même, un des rares revers de sa carrière, le premier semble-t-il : un couple de belges grincheux a décidé de quitter le riad pour un hôtel de luxe. Après s’être plaints de l’absence de télévision dans les chambres (!!) Madame a attrapé la tourista, fort heureusement après un dîner au restaurant. Eliette est allée gentiment lui acheter des médicaments, l’a chouchoutée comme elle sait si bien faire, mais la dame fatiguée ne supportait plus le moindre bruit, et les simples bavardages d’Khadija et de Radicha dans la cuisine l’insupportaient. Nous avons donc bénéficié de leur chambre à l’étage, sans doute plus calme que celle du bas, et nous avons passé la soirée « à la maison », bien décidé à recommencer souvent, car Khadija est vraiment une cuisinière hors pair, le cadre est parfait, le service sympathique et le vin délicieux !
ha ! la télé!!! c'est pas possible, même en vacances ils ne peuvent pas s'en passer, c'est dingue !
RépondreSupprimerHallucinant, la télé, Eliette était obligée de la maintenir en permanence allumée dans le salon, et il y avait toujours quelqu'un devant. Mais bon, c'est un phénomène de société incontournable... Faut faire avec.
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