L'aphorisme du week-end, plébiscité sans réserve, nous le devons à un certain José, un philosophe qui s'ignore sans aucun doute. Il déclarait l'autre jour à Christophe à propos de quelques démêlés conjugaux dont la banalité n'avaient d'égale que l'inéluctabilité "En définitive, le mariage, c'est résoudre en couple des problèmes qui n'auraient pas existé si on avait été seul." Et s'il est vrai que la solitude est le pire des maux, les avatars obligés de la vie conjugale en sont les antidotes les plus supportables qu'on ait jamais inventés. Certes, notre enthousiasme un peu nostalgique à cette affirmation devait autant au bon sens qu'aux nombreux crus que nous avons éclusés pendant ces deux brèves journées. Du Malbec argentin au Sauternes en passant par un superbe Saint-Emilion, une modeste clairette de Die, un Gewürstraminer honorable et un litre de vin bourru avalé sans coup férir en se gavant de châtaignes, on se demande comment il est possible d'avaler autant de breuvages variés, et de rester clair et lucide !
La clémence du temps, l'envie de profiter tout à loisir les uns des autres, sans pour autant refaire le monde ou s'apitoyer sur la dureté des temps, nous a poussés à adopter un programme très "vacances" : pêche aux crevettes, feu de bois, éclade et farniente sur la terrasse... pour les enfants une petite coupure loin du stress parisien, et pour nous un week-end bien calme et surtout aussi ensoleillé du point de vue du coeur que du point de vue du ciel.
Merci pour ce beau week-end ! Il ne manque que les photos du Steinway, qui rayonne pratiquement autant que le soleil sur la plage de St Georges, lorsque papa l'effleure ;) Nous vous embrassons fort
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