Cette jeune entreprise dirigée par un ingénieur chimiste enthousiaste et serein, cultive les précieux bulbes sur
A Setti Fatma, notre guide Mohamed nous attendait pour une promenade délicieuse vers les 3 premières cascades, lieu de tourisme intensif, calme en cette saison, envahi par les marocains et surtout les marrakchis le week-end, pour farniente, pique-nique et excursions. Mohamed était d’une gentillesse et d’une attention parfaites, il nous a parlé fiérement de son « Mont Blanc » (le mont Toubkal culmine à plus de 4100m), nous a guidés sur les pierres les moins glissantes, a négocié notre thé à la dernière cascade et nous a aidés à acheter de petits tintins en tuya, finis devant nous par le sculpteur.
Au retour l’ascenseur berbère m’a permis de redescendre avec autant d’entrain qu’à la montée, sans risquer de me rompre le cou ! Nous avons appris ensuite que Mohamed a failli être emporté par une coulée de boue lors des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la vallée au début du Ramadan, il est resté accroché deux heures à un arbre, le bras déchiré par une tôle de voiture errante, et est redescendu vers Marrakech le bras en sang pour se faire soigner dans l’hôpital le plus proche. La route portait d’ailleurs de nombreuses traces de ces intempéries et partout des travaux ralentissaient le cours de notre progression.
Après un thé à la menthe à la terrasse d’un restaurant qui surplombe la rivière (nous avons un peu semé la zizanie dans le programme traditionnel dévolu aux hôtes d’Eliette, en refusant de manger… quoique Michel ait fort salivé à l’idée d’un tagine, les agapes de la veille n’incitaient guère à la gastronomie), nous avons pris le chemin du retour, et sommes arrivés juste à temps pour mon massage.
Pour notre dernier repas, nous avons dégusté (je devrais dire englouti, tant nous lui avons fait honneur) le traditionnel couscous du vendredi, cuisiné par Khadija avec un talent nettement supérieur à celui du cuisinier du Yacout. Pas de doute, il était nettement plus savoureux que celui d’hier soir, peut-être était-ce seulement l’effet du grain moyen que je préfère de beaucoup au grain fin. Repas qui, commencé par une soupe de courgettes assez légère, se termine traditionnellement par un yaourt parfumé et léger, dessert parfait pour apaiser un estomac affolé par la somptuosité du couscous d’Khadija.
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