Petite réflexion en forme d'interrogation sur le rôle mal maîtrisé et pourtant de plus en plus prégnant de la sphère internet sur notre environnement personnel. Je suis en train de préparer une intervention auprès de mes étudiants sur leur futur stage, et j'ai prévu comme à l'ordinaire de les abreuver de bels et bons conseils, judicieux, éclairés, pleins de bon sens et frappés au coin de l'expérience. Bon voyons, j'suis prof moi, et je fais mon possible... ceci est une plaisanterie ;-)
Adonques, entendant sur ma radio préférée (??? oups... j'en ai une ???) un billet sur les méfaits d'internet lors des procédures de recrutement, j'ai tout de suite pensé que je me devais d'inclure dans mon exposé cet aspect, évident mais encore mal cerné, de nos épanchements sur la toile. Certains jeunes (ou moins jeunes d'ailleurs) se sont vu, lors d'un entretien d'embauche, refuser une place après après que le recruteur ait démasqué leurs délires sur facebook ou autres sites de rencontre ou d'échange où ils avaient publié sans retenue des images ou des propos à caractère personnel peu flatteurs, voire grossiers. D'autres, échangeant sans retenue dans des termes parfois diffamatoires, peuvent se voir renvoyer l'ascenseur et être épinglés pour des propos forcément mal reçus. Le journaliste se rebellait contre cette nouvelle intrusion dans nos vies et dénonçait le caractère insupportable de telles immixtions.
J'ai pensé à vous les filles, et tapant vos noms sur Google, je n'ai rien découvert sur vous qui me semble dangereux, ou simplement révélateur de traits inavouables de votre personnalité... d'ailleurs c'est normal, vous êtes super, donc même internet ne peut faire à votre sujet de divulgations malséantes.
Internet grand déballage ? Certains redoutent l'exposition de leur sphère privée sur la toile (coucou "l'amoureux" ! mais oui, il a raison l'amoureux, cependant le "risque" d'être "débusqué" reste vraiment modéré, d'autant que le blog de '"l'amoureuse" est très modeste et très prudent). D'autres interdisent carrément les récits à caractère familial : cela nous a valu un arrêt brusque des aventures de Louise à ses premières purées, car les proches de Triffon se sont insurgés contre ce qui leur semblait étaler leur vie sur la voie publique. Pas facile de trouver un juste milieu.
Quant à moi, qui suis très exposée du fait de ma profession, et dont l'inquiétude reste toujours d'être "découverte" par mes étudiants, j'ai réussi jusqu'à présent à déjouer les pièges de l'indiscrétion en prenant quelques précautions mineures pour éviter les recoupements toujours possibles. Ne nous y trompons pas, ma protection reste fragile et il n'est sur internet aucune barrière qui ne soit susceptible d'être franchie. Pour autant, j'assume et je fais confiance à "mes" jeunes que je sais corrects, voire bienveillants. Leur gentillesse et leur retenue sur Copains d'avant (excellent outil par ailleurs pour les suivre, et savoir ce qu'ils deviennent après les années passées ensemble) en est la meilleure preuve. De plus, je ne révèle rien d'indécent ou de choquant dans ces lignes et, si faire parler son cœur et sa sensibilité devait prêter à rire ou à railler, ce serait les railleurs qui seraient ridicules, pas moi.
Par ailleurs, Google garde la trace de tous nos passages, de toutes nos dérives. On y voit par exemple les pétitions que vous avez signées, les avis que vous avez émis sur tel restaurant ou sur tel logiciel, on y retrouve vos goûts en matière de cinéma ou de littérature si vous participez aux notations et autres évaluations. Alors que faire ? rester voyeur, ne jamais rien écrire, se contenter de "profiter" des apports des autres, articles, remarques, commentaires ? Ou se sentir membre d'une communauté de mutualisation des informations, et apporter sa pierre à l'édifice ? Moi ,j'aime bien m'inspirer des commentaires lus sur l'Internaute, Trip Advisor ou sur Allociné... alors je me sens tenue de partager mes coups de cœur et mes coups de gueule (les premiers étant plus nombreux que les seconds), je trouve logique de participer, de prendre le temps du commentaire, de recommander à d'autres un film que j'ai aimé, un restau où j'ai été bien reçue, un hôtel confortable... Tant pis, il faut savoir se mouiller, ne pas passer son temps à avoir peur des autres, des jugements ou des indiscrétions. Tant qu'on reste dans les limites de la bienséance et qu'on exprime ce qu'on ressent avec honnêteté et mesure, on peut assumer. Sauf que, bien sûr, je suis "vieille" et que mes enjeux ne sont pas ceux de mes étudiants. En particulier en face d'un recruteur possible, pas nécessairement indulgent et souvent méfiant. Donc, pour eux, il semble de mon devoir de leur recommander la plus grande retenue dans leurs propos, afin d'éviter les pièges de Google !
J'ai pensé à vous les filles, et tapant vos noms sur Google, je n'ai rien découvert sur vous qui me semble dangereux, ou simplement révélateur de traits inavouables de votre personnalité... d'ailleurs c'est normal, vous êtes super, donc même internet ne peut faire à votre sujet de divulgations malséantes.
Internet grand déballage ? Certains redoutent l'exposition de leur sphère privée sur la toile (coucou "l'amoureux" ! mais oui, il a raison l'amoureux, cependant le "risque" d'être "débusqué" reste vraiment modéré, d'autant que le blog de '"l'amoureuse" est très modeste et très prudent). D'autres interdisent carrément les récits à caractère familial : cela nous a valu un arrêt brusque des aventures de Louise à ses premières purées, car les proches de Triffon se sont insurgés contre ce qui leur semblait étaler leur vie sur la voie publique. Pas facile de trouver un juste milieu.
Quant à moi, qui suis très exposée du fait de ma profession, et dont l'inquiétude reste toujours d'être "découverte" par mes étudiants, j'ai réussi jusqu'à présent à déjouer les pièges de l'indiscrétion en prenant quelques précautions mineures pour éviter les recoupements toujours possibles. Ne nous y trompons pas, ma protection reste fragile et il n'est sur internet aucune barrière qui ne soit susceptible d'être franchie. Pour autant, j'assume et je fais confiance à "mes" jeunes que je sais corrects, voire bienveillants. Leur gentillesse et leur retenue sur Copains d'avant (excellent outil par ailleurs pour les suivre, et savoir ce qu'ils deviennent après les années passées ensemble) en est la meilleure preuve. De plus, je ne révèle rien d'indécent ou de choquant dans ces lignes et, si faire parler son cœur et sa sensibilité devait prêter à rire ou à railler, ce serait les railleurs qui seraient ridicules, pas moi.
Par ailleurs, Google garde la trace de tous nos passages, de toutes nos dérives. On y voit par exemple les pétitions que vous avez signées, les avis que vous avez émis sur tel restaurant ou sur tel logiciel, on y retrouve vos goûts en matière de cinéma ou de littérature si vous participez aux notations et autres évaluations. Alors que faire ? rester voyeur, ne jamais rien écrire, se contenter de "profiter" des apports des autres, articles, remarques, commentaires ? Ou se sentir membre d'une communauté de mutualisation des informations, et apporter sa pierre à l'édifice ? Moi ,j'aime bien m'inspirer des commentaires lus sur l'Internaute, Trip Advisor ou sur Allociné... alors je me sens tenue de partager mes coups de cœur et mes coups de gueule (les premiers étant plus nombreux que les seconds), je trouve logique de participer, de prendre le temps du commentaire, de recommander à d'autres un film que j'ai aimé, un restau où j'ai été bien reçue, un hôtel confortable... Tant pis, il faut savoir se mouiller, ne pas passer son temps à avoir peur des autres, des jugements ou des indiscrétions. Tant qu'on reste dans les limites de la bienséance et qu'on exprime ce qu'on ressent avec honnêteté et mesure, on peut assumer. Sauf que, bien sûr, je suis "vieille" et que mes enjeux ne sont pas ceux de mes étudiants. En particulier en face d'un recruteur possible, pas nécessairement indulgent et souvent méfiant. Donc, pour eux, il semble de mon devoir de leur recommander la plus grande retenue dans leurs propos, afin d'éviter les pièges de Google !
coucou c'est moi.
RépondreSupprimerJe ne vais pas te paraphraser, de toutes les façons, je ne saurais faire aussi bien, aussi clair : faut dire que je ne suis pas prof :) (je raille, je raille, je déraille aussi) mais comme tu parles de facebook, voilà ce à quoi je fus exposée et comment facebook utilise nos données... à vie
http://unregard-mb.blogspot.com/2009/03/facebook.html
Bon après-midi, je m'en vais chez le coiffeur... j'ai hésité d'y aller hier de peur qu'elle me fasse la coupe poissons et si en plus elle y avait ajouté l'odeur :o)
J'arrête mon délire
A bientôt
Toute prof que je sois (sniff, il en faut pas vrai, et même des "qui vous roussissent les neurones" si l'on en croit koka) j'ai pas tout compris dans le commentaire de véronelle. J'avoue que j'avais parlé sans savoir, mais j'ai pas trop envie d'approfondir cette histoire de points (kiwis??). Ok c'est piégeux, et je n'ai même pas envie d'être un kiwi scooter, même si c'est sympa comme idée ! Vais voir de ce pas à quoi ressemble cette nasse !
RépondreSupprimerMais oui, l'en faut des professeurs car on en a besoin à tout âge, j'en suis la preuve vivante môa :o) Je t'explique, sur facebook, il y a une pléthore d'applications comme ils appellent ça, ce sont des jeux complètement débiles, t'envoie un point kiwi par exemple à tes amis, eux te le renvoient et tu montes en hiérarchie (mais pas de parachute doré quand tu quittes, sniff je n'ai rien eu), tu peux aussi envoyer des bisous, tu as des quizz plus idiots que tout, genre (qui a la plus grosse pour cibler)
RépondreSupprimerVeronelle semble une adepte de facebook et du jeu du kiwi... je ne suis restée qu'un tout petit mois sur facebook et j'ai fait part de mon effarement ! Mes enfants, neveu et nièce ont compris qu'ils n'étaient pas près de me revoir sur facebook, qu'une messagerie, une camera reliée à une messagerie instantanée étaient des moyens moins puérils, plus directs, plus "réels" on va dire ! J'ai deux de mes enfants en Drôme-Ardèche et 2 de mes petits-enfants et je préfère les voir bouger à la webcam que d'avoir des nouvelles via facebook.
Je ne sais si j'ai été plus claire. Va falloir que je me décide à relire mes commentaires.. Faut dire que je n'ai jamais fait aussi long ! C'est bien, je m'ouvre, je m'ouvre :o)
Dis moi, c'est toi qui est venue sur mon blog après avoir "googelisé" mon nom et être passé sur le site www.123people.fr ?
RépondreSupprimerJ'ai eu ce mois-ci une visite qui avait cette origine, et je soupçonne mes "recruteurs" d'être tombés sur mon blog... Rien de bien méchant, à vrai dire, ça m'a plutôt fait sourire, puisqu'il n'y a rien dont je veuille me cacher !
En tous cas, je vérifie régulièrement qu'il n'y ait rien de choquant, ni sur Facebook, ni sur la toile en général, au cas où !
Koka : Oui je t'ai googlisée ton nom et me suis retrouvée sur 123people... par contre je ne sais pas si je suis allée sur ton blog de là ??? c'était avant hier je pense ! pour voir justement si vous n'étiez pas trop exposées
RépondreSupprimerMoun : Merci pour tes explications, j'y vois un peu plus clair, car en fait sur fessebouc faut être inscrit pour se balader et j'ai vraiment pas eu envie de m'inscrire ! c'est drôle parce qu'au début cela se voulait un site "huppé" et ça a l'air d'avoir dégénéré en gamineries de bas étage. Bref tu as raison, cela n'a aucun intérêt... enfin pour nous !
Facebook est une arme à double tranchant : il faut s'en méfier , car effectivement tout le monde peut aller se renseigner sur tout un chacun!!
RépondreSupprimerCertains en ont fait l'amère exprérience!
Triffon a dit
RépondreSupprimerC'est vrai que ça fait longtemps que "Triffon" n'a pas sévi sur son blog. Alors justement, profitant de la venue de toute la famille pour les Fêtes Pascales, je vais, ce me semble, reprendre avec la tradition, et me reettre à écrire. "Trouver le juste milieu" : en voilà un beau thème de travail !
Pour Triffon : le blog peut aussi être privé et avoir des mots de passes, seuls la sphère privée y a donc accés... aussi il peut être accessibles par tous, tout en ne figurant pas dans les moteurs de recherches, il suffit de cocher certaines cases, mon blog, personne ne peut tomber dessus par hasard en tapant mon nom par exemple... dans google on ne le trouve pas.
RépondreSupprimerSinon oui il faut trouver un juste milieu.