Non non non, au port méthanier... Bordeaux UNESCO le Verdon pas Seveso... Méthanier Danger... Oui au développement durable, Non à la pollution durable... Pas de cerises en hiver, Pas de gaz sur l'estuaire... Mais surtout, le slogan massue : "Je ne mangerai pas de cerises en hiver, mais je ne vendrai pas l'estuaire pour des queues de cerises". Pourtant, devant la mairie, on a eu beau crier "Juppé avec nous, défendons notre estuaire" l'auteur du livre dont on venait de faire une hyper pub n'a même pas montré le bout de son nez.
Jolie mobilisation et belle pagaille sur Bordeaux. Même si nous avions l'air un peu perdus au départ sur l'immense place de la Bourse au moment du départ (quart d'heure charentais oblige, le gros des manifestants est arrivé après 10h), notre périple place Pey Berland, place Gambetta et retour vers la place de la Bourse par le cours de l'Intendance nous a permis d'apprécier la densité de notre mobilisation. Si la police prétend, avec un maximum de mauvaise foi car c'est le nombre de personnes venues simplement en car, et les individuels étaient nettement plus nombreux, que nous étions 650, le cours Alsace Lorraine, bloqué du haut en bas, avait dû étonnamment rétrécir pour avoir autant de mal à nous contenir. Nous étions plus de 2000, c'est certain, et animés d'une ferveur sans faille durant les deux longues heures qu'a duré notre défilé. Certes nos slogans se répétaient un peu, comme vous l'entendrez dans la vidéo de la manif , et "on n'en veut pas" reste le résumé le plus évident de la raison de notre mobilisation.
La levée de boucliers contre ce projet inique et l'entêtement absurde de 4Gas à venir dénaturer le dernier estuaire naturel d'Europe rassemblait une faune de tous bords, hétéroclite mais convaincue, de Didier Quentin à José Bové, les naturistes, Greenpeace et une kyrielle d'élus de tous bords. Le jeune irlandais de Milford Hevon, qui bataille contre 4Gas avec la même ardeur que nous et qui venu soutenir notre manif, a mis en avant les arguments choc (il y en a d'ailleurs bien d'autres, on ne parle jamais du gazoduc : sans doute est-ce pour éviter d'admettre que le projet puisse voir le jour). Après le port et les immenses cuves, la torchère et les accostages de navires de 450m, nous aurions d'autres industries, usine d’ammoniaque en tête, qui se développeraient autour de ce nouveau centre, conçu exclusivement pour sauver le Port Autonome de Bordeaux. Comme le soulignait Didier Quentin, il faut trouver d'autres solutions pour le PAB et cesser de menacer notre estuaire. Malheureusement, la mauvaise foi caractérisée de la journaliste de Sud-Ouest venue couvrir l'événement nous inquiète. A force d'être partial, on finit par manquer totalement de crédibilité et être suspect, de qui cette dame est-elle le porte-parole ? Restons mobilisés.
Après la dispersion, nous sommes allés déjeuner tranquillement sur les quais, au soleil, dans un petit bistrot sympa dénommé chez Fernand, dont le café gourmand est proprement une incitation à sombrer dans la gloutonnerie : 8 mini délices à savourer en toute impunité ! Un péché véniel, présenté avec art sur une jolie ardoise !
Après quelques courses, nous avions prévu la visite de l'exposition de la collection de professeur Coustet (que nous avons connu tout jeune assistant à la fac d'histoire de l'art de Bordeaux, l'année où nous y avons fait un passage éclair, mais enthousiaste) : il a mis en dépôt au musée des Beaux Arts sa collection personnelle de tableaux et d'objets d'art. La modestie des pièces exposées nous a un peu déçus mais cela nous a incités à visiter l'autre exposition du musée consacrée aux ports. "Sur les quais" rassemble en effet une collection de qualité de peintures, sculptures et photos d’œuvres consacrées aux ports. Boudin, Pissaro, Lhote, Marquet et bien d'autres ont développé le thème portuaire avec brio et talent, et cette exposition est tellement riche que nous aurons envie de la revoir plus en détail lors d'un prochain passage à Bordeaux. Nous verrons alors la deuxième partie de l'exposition Coustet qui, consacrée au 20ème siècle devrait, à mon avis, être plus intéressante que la première.
La levée de boucliers contre ce projet inique et l'entêtement absurde de 4Gas à venir dénaturer le dernier estuaire naturel d'Europe rassemblait une faune de tous bords, hétéroclite mais convaincue, de Didier Quentin à José Bové, les naturistes, Greenpeace et une kyrielle d'élus de tous bords. Le jeune irlandais de Milford Hevon, qui bataille contre 4Gas avec la même ardeur que nous et qui venu soutenir notre manif, a mis en avant les arguments choc (il y en a d'ailleurs bien d'autres, on ne parle jamais du gazoduc : sans doute est-ce pour éviter d'admettre que le projet puisse voir le jour). Après le port et les immenses cuves, la torchère et les accostages de navires de 450m, nous aurions d'autres industries, usine d’ammoniaque en tête, qui se développeraient autour de ce nouveau centre, conçu exclusivement pour sauver le Port Autonome de Bordeaux. Comme le soulignait Didier Quentin, il faut trouver d'autres solutions pour le PAB et cesser de menacer notre estuaire. Malheureusement, la mauvaise foi caractérisée de la journaliste de Sud-Ouest venue couvrir l'événement nous inquiète. A force d'être partial, on finit par manquer totalement de crédibilité et être suspect, de qui cette dame est-elle le porte-parole ? Restons mobilisés.
Après la dispersion, nous sommes allés déjeuner tranquillement sur les quais, au soleil, dans un petit bistrot sympa dénommé chez Fernand, dont le café gourmand est proprement une incitation à sombrer dans la gloutonnerie : 8 mini délices à savourer en toute impunité ! Un péché véniel, présenté avec art sur une jolie ardoise !
Après quelques courses, nous avions prévu la visite de l'exposition de la collection de professeur Coustet (que nous avons connu tout jeune assistant à la fac d'histoire de l'art de Bordeaux, l'année où nous y avons fait un passage éclair, mais enthousiaste) : il a mis en dépôt au musée des Beaux Arts sa collection personnelle de tableaux et d'objets d'art. La modestie des pièces exposées nous a un peu déçus mais cela nous a incités à visiter l'autre exposition du musée consacrée aux ports. "Sur les quais" rassemble en effet une collection de qualité de peintures, sculptures et photos d’œuvres consacrées aux ports. Boudin, Pissaro, Lhote, Marquet et bien d'autres ont développé le thème portuaire avec brio et talent, et cette exposition est tellement riche que nous aurons envie de la revoir plus en détail lors d'un prochain passage à Bordeaux. Nous verrons alors la deuxième partie de l'exposition Coustet qui, consacrée au 20ème siècle devrait, à mon avis, être plus intéressante que la première.
NON AU PORT MÉTHANIER !!!
RépondreSupprimerTu as TOUT compris !!
RépondreSupprimerJe suppose que les désagréments sont bien plus importants que l'économie que générerait un tel projet ! Euh, juste une interrogation n'étant pas touchée ! Et comme j'ai peu de temps cette semaine, manifester (ben oui en plein dans le sujet) sa présence sous tes articles même si je ne pose aucun mot !
RépondreSupprimerA bientôt
On nous parle, pour construire ce terminal, de quelques emplois passagers, et ensuite d'une trentaine d'emplois pour le maintien du site. Ceci tout au bout de l'estuaire, à côté de Port Médoc, à quelques encablures du phare de Cordouan ou de l'église de Talmont, dans une zone encore fort belle et peu industrialisée. Et surtout juste en face de Royan qui aurait comme point de mire d'énormes cuves de stockage et une belle torchère. Autant dire que l'impact touristique serait un tel désastre que le développement touristique de Royan en prendrait un méchant coup. Tout cela pour un stockage de méthane parfaitement inutile car il serait destiné à être revendu... aux espagnols. Nous souhaitons vivement voir se développer ici une aire marine protégée, et ne pas supporter des équipements indestructibles qui viendraient pourrir définitivement NOTRE estuaire ! Qui est beau et sauvage.
RépondreSupprimerBonjour bonjour et merci pour ces précisions et mes excuses pour mes messages plus que rapides...
RépondreSupprimerA bientôt