.... mais planter à cet âge ! Planter, c'est d'jà fait, on a mis un gingko biloba et un superbe olivier. Pour les figuiers et autres arbres fruitiers prévus, ce sera pour l'an prochain, notre paysagiste est débordé. Donc, nous semons, enfin nous nous sommes, de nouveau, lancés dans la mise en terre de plants de tomates. J'espère de tout cœur qu'aucun jardinier ou jardinière, et ils sont nombreux sur le net, ne viendra faire un tour par le Petit Re, car c'est la honte assurée. Mais que voulez-vous les filles, je me suis engagée à tout vous raconter de nos épopées michelaises, et il faut bien vous l'avouer, nous avons récidivé. Bien obligé de le dire car, pendant les vacances de Pâques, il va falloir arroser : cela fera une occupation du soir pour les enfants, Marie !
Quand je pense que je suis l'indigne petite fille du grand-père Félix, qui venait tous les ans passer un mois chez mes parents au printemps, pour leur concocter un jardin potager digne d'un monastère : tomates, petits pois, radis, haricots, choux, salades et que sais-je encore... Dès qu'il avait le dos tourné, mes parents s'empressaient d'oublier d'arroser, l'herbe y poussait en toute liberté, les plantations périclitaient, et quand, par hasard, il venait quelques légumes, ils oubliaient soigneusement de les cueillir, ou pestaient tellement contre l'équeutage des haricots ou la mise en conserve des tomates, qu'il ne m'est resté de tout cela qu'un goût d'impossible. Quant à Michel, vous savez comme moi que, hormis son talent de faucheur, la terre lui semble toujours tellement anormalement basse qu'il en a mal au dos avant de commencer.
Toujours est-il que ce soir, nous avons le dos rompu tous les deux et que nous y croyons à nos cœurs de bœuf et autres noires de Crimée en devenir ! Pourvu qu'il ne survienne pas des maladies comme lors de notre dernière tentative, une sécheresse, des inondations ou une tempête... C'est qui déjà le saint patron des jardiniers, il va falloir investir dans quelques cierges !
Toujours est-il que ce soir, nous avons le dos rompu tous les deux et que nous y croyons à nos cœurs de bœuf et autres noires de Crimée en devenir ! Pourvu qu'il ne survienne pas des maladies comme lors de notre dernière tentative, une sécheresse, des inondations ou une tempête... C'est qui déjà le saint patron des jardiniers, il va falloir investir dans quelques cierges !
je me gausse, je me gausse, ne serais-je donc pas toute seule dans ce monde impitoyable du potager ?
RépondreSupprimerCourage, on les aura nos légumes... tiens ça me fait penser qu'il faudrait les semer !
A bientôt
tu crois qu'on va y arriver ??? heureusement qu'on trouve quelques malheureuses comme nous qui ne sommes pas (encore ???) des pros du rateau, des as de la bêche, et qui apprennent aussi... parce que, je te jure, c'est complexant tous ces gens qui manient la serpette comme d'autres la plume ou l'objectif !
RépondreSupprimerBon du coup ce matin nous avons commencé... Patrick a planté des radis et je ne sais quoi enfin des trucs qui sont sûrs de pousser, mais pour les tomates on attend !
RépondreSupprimerMoi j'ai préféré mettre des graines dans des pots dans la cuisine comme ça je les ai sous la main pour les arroser si non, je suis sûre que j'oublierai !! j'ai déjà regardé ce soir... mais les herbes n'ont pas encore pointé leur nez??? moi j'attends, il me tarde !! je suis pire que les gosses !
Tu as raison Françoise avec les herbes dans la cuisine, à part qu'elles manquent un peu d'espace pour s'épanouir. Faut les deux je crois.
RépondreSupprimerBon, pour les tomates, c'est sûr la terre est froide, et c'est un peu tôt. Mais comme on part, après cela commençait à faire tard. On verra, si les saints de glace sont actifs cette année, on en sera quittes pour replanter.