lundi 4 mai 2009

EQUILIBRES DU TEMPS


Pour suivre Lmvie, Oxygène, et Koka, je me mets à mon tour au Beycherelles, et voguent les temps...


Je rappelle les consignes :
Par le biais de ce petit questionnaire, je vous invite à vous transposer... dans le passé, le présent, le futur et le futur post-mortem... d'une manière simple et honnête en complétant les débuts de phrases conjuguées à tous les temps... Juste comme ça, sans réfléchir, sans prise de tête... Alors à vos plumes !!!!!!



ETRE
J’ai été… étourdie, j’ai laissé passer l’heure
Je suis… écartelée entre vie et bonheur
Je serai… déraison, vertu énigmatique
Je serai (post-mortem) au-delà, éclat de rire antique
DIRE
J’ai dit… sans trop savoir, je suis une saison
Je dis… sans le vouloir, tu es mon horizon
Je dirai… sans le dire, ce que je dois écrire
Je dirai (post-mortem)… avec force, nous étions l’avenir
AIMER
J’ai aimé… l’infini des rêves imparfaits
J’aime… le creux du ciel, quand l’aube se défait
J’aimerai… ta douceur quand tu mordras ma nuque
J’aimerai (post-mortem)… ne plus être et être enfin caduque
DETESTER
J’ai détesté… la pluie, les pois chiches et le thé
Je déteste… marcher à petits pas comptés
Je détesterai… plus les ombres accoutumées
Je détesterai (post-mortem) donc tout ce que vous aimez.
VOIR
J’ai vu… nuit et brouillard, rien de très important
Je vois… au fond de l’eau, les sirènes du temps
Je verrai… doucement, s’éteindre mes demains
Je verrai (post-mortem)… enfin clair, au bout de mon chemin.
ENTENDRE
J’ai entendu… vos traits, goutte à goutte importun
J’entends… tous vos écrits, pour n’en point perdre aucun
J’entendrai… tous vos maux, sage à mon tour, enfin
J’entendrai (post-mortem)… vos appels quand je serai déclin
GOUTER
J’ai goûté… à petits pas pressés, la douceur
Je goûte… à cœur désenchanté, tant de saveurs
Je goûterai… à mon corps défendant, l’effroi
Je goûterai (post-mortem)… l’esprit évanescent, le froid
TOUCHER
J’ai touché… du bout des doigts, la fin de l’avenir
Je touche… à pleines mains, les joies du souvenir
Je toucherai… sans bruit, les angoisses de l’âge
Je toucherai (post-mortem)… ainsi les triomphes du sage
PENSER
J’ai pensé... des bêtises, des sottises, des folies
Je pense… à des fredaines, des sornettes, facéties
Je penserai… d’improbables hébétudes
Je penserai (post-mortem)… sans jamais de certitudes.

12 commentaires:

  1. Je ne suis pas très joueuse et en plus je suis fort mauvaise perdante ! Alors je dirais seulement que le futur post-mortem ne peut être pour moi qu'un conditionnel car, sans aucune certitude de ce que sera le "je" ad vitam aeternam, le "moi" est incapable de supputer ne serait-ce que l'ombre d'une possibilité d'être et encore moins de penser à travers les ondes du passé, quand il ne sait déjà pas où se situer dans le présent. Ah, que l'Homme est imparfait, hein ? En pleine forme, Michelaise, après tes vacances merveilleuses dans la belle Italie, je vois ! Garde-la, surtout ! J'aurais bien besoin, moi aussi, de R(epose) T(a) T(ête) – dommage que ce mot soit inconnu de mon vécu ! Alea jacta est ! Bonne chance aux autres candidats !
    PS : la gourmande que je suis, ante mortem, changerait bien une lettre de ton Beycherelles !!!

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  2. Sérions les problèmes :
    je suis tout à fait d'accord avec toi, j'aurais vraiment préféré le conditionnel... ne serait-ce que pour pratiquer le Beycherelles à fond
    à propos du Beycherelles, je donne ma langue au chat... béchamel ???
    La Sicile, tu as raison c'est merveilleux... je n'ose pas insister et je compatis sur ton besoin de RTT...
    Quant à l'imparfait, sûr que c'est le temps de l'homme

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  3. La béchamel ??? J'ai dit UNE lettre (en fait 2 !). Je pensais au fameux château BeycheVelle, un grand Saint-Julien (bordeaux) !!! Voilà, maintenant tu vas en plus me prendre pour une poivrote ! Et ben, tu sais quoi ? Je crois bien qu'il m'en reste une bouteille à la cave. Ca ira très bien avec mes cailles rôties ce soir ! Ben oui, il faut bien alimenter le gosier pour qu'il entretienne l'esprit ! J'ai toujours dit que la grammaire menait à tout !!!

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  4. Suis-je sotte... et en plus, Beychevelle, il est presqu'en face de ma fenêtre, de l'autre côte de l'estuaire... tu sais les vignes de Beychevelle regardent, côté Médoc, la Gironde et on raconte que le nom du vignoble viendrait de ce que les bateaux qui passaient devant le domaine baissaient les voiles en hommage au Duc d'Epernon...
    Cailles rôties donc pour ce soir... quant à moi, ce sera lotte colibri ! comme prévu !

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  5. L'imparfait, le temps de l'homme... hum hum...
    On va dire que j'ai rien vu hein?

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  6. Bravo Michelaise ! Tu as participé au Tag proposé par Lmvie de façon bien poétique ! J'ai trouvé très poétique aussi ton échange de coms avec Colibri... Quels doux noms que ceux de Beychevelle, Médoc et autres... J'ai l'impression que cela donne beaucoup d'inspiration en cuisine et sur les blogs... ;-)))

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  7. Bonsoir,
    Ravie d'en découvrir un peu plus sur toi à chaque fois... mais ces jeux sont faits pour ça non ? Je les fuis pour ma part tout comme les espèces de prix qui se distribuent ...
    Bonne soirée et à bientôt

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  8. Bonsoir Michelaise
    Je me suis inscrit comme abonnés fidèles. Je trouve ton blog très intéressant.
    Amitiés Yves

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  9. Bien joué... ceci dit, le "toucher" au passé composé est bancal...
    Quand à savoir s'il valait mieux mettre un conditionnel, je dis qu'une consigne est une consigne, mais on peut tout recommencer avec une autre, si ça te chante !!

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  10. Oh Vince, si je n'étais pliée de rire, je serais confuse ;-)
    Moun, ok pour jouer, mais pas de prix, pitié tu as raison
    Oxygène, sûr que ça fait rêver Beychevelle... et hier soir j'ai fait la recette de lotte de Colibri (dans son blog de ?? y pas longtemps)
    Bienvenu, Yves !! Merci de t'être inscrit...

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  11. Ouh là là... tu as raison Koka, mon touche au passé composé est bancale... 13 pieds dont un inoportun... on avait dit spontané, alors je laisse comme cela ! Mais quel œil petite !!! ou plutôt quelle oreille !

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  12. Voilà où mènent les fautes d'orthographe, à des quiproqui, euh des quiproquos sans fin !!! Vince, l'Homme e(s)t femme, et la lumière fut ! Ouvre les yeux et regarde les choses en face : c'est alors que "le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif et son futur est toujours conditionnel"... Je vous laisse deviner l'auteur de cette belle trouvaille ? Non, vous êtes fatigués en fin de jeu ? Bon, alors c'est Cocteau.

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