jeudi 4 juin 2009

BRISES

Je voudrais, en ce jour, rendre un discret hommage aux étudiants massacrés il y a 20 ans de cela et auxquels le monument polonais ci-dessus est consacré. Il arrive parfois que mon blog soit lu en Chine, et c'est volontairement que je ne cite aucune date, aucun lieu, aucun nom, que je ne vous mets aucun lien vers les multiples sites qui relatent cet épisode douloureux, vous serez capables de les trouver seules ! J'aimerais que mon unique lecteur chinois tombe sur ces lignes et qu'en notre nom à tous, un jour prochain où il ira donner des cours dans la ville dont je me garde bien de citer le nom, il fasse une halte sur les lieux du massacre et prononce en notre nom une prière universelle en mémoire des jeunes disparus. Il pourrait même, s'il n'y a pas trop de risque d'être repéré (la surveillance sera plus légère maintenant que la date "officielle" est passée, laisser tomber avant de repartir quelques discrètes fleurs des champs ramenées de son refuge "campagnard".
Vous étiez trop petites pour avoir compris à l'époque ces événements, mais c'est de l'Histoire survenue pendant votre vie et que vous avez, en quelque sorte, connue.

4 commentaires:

  1. Je ne m'en souviens pas, c'est sur... Et cette Histoire, que parfois on vit sans se rendre compte de l'importance qu'elle aura, il ne faut ni l'oublier ni omettre de la célébrer et d'en tirer des enseignements... mais il ne faut pas non plus oublier d'avancer !!!

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  2. Bel hommage mais combien d'hommages faudra-t-il pour que les hommes comprennent ? quand comprendront-ils ce "plus jamais ça" ?
    Bonne fin de journée

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  3. Merci pour ce rappel, Michelaise, je m'en souviens d'autant mieux que c'était l'année où, c'était inimaginable pour nous observateurs extérieurs juste même quelques jours avant..., à tel point qu'au début de l'année, Oli et moi avions projeté d'y aller... J'ai un demi-frère que je n'ai jamais rencontré qui vit là-bas, vieillissant, malheureusement, et que je verrais sans doute jamais... J'ai, heureusement, eu l'occasion de connaître son fils, londonien depuis une vingtaine d'années jusqu'à ce que, dramatiquement, il décédât, il y a deux ans, d'une embolie fulgurante, dans la force de l'âge... Cet événement, celui que tu rappelles, illuste à l'envie qu'il faut toujours rester vigilant, même lorsque la mer semble calme, et qu'il faut toujours garder sa capacité à réagir et une mesure d'anticipation pour qu'aucune prémice de tempête ne puisse nous échapper... Sinon c'est le tsunami assuré... Pour les raisons que tu évoques, je n'aime pas trop réagir à certains événements sur un blog public ni employer certains mots, même dans notre propre pays (je connais bien trop le système !), mais là je peux parler par métaphores... L'illusion est permise mais, cela dit, il y a quand même, sans parler des robots très perfectionnés, beaucoup de monde sur le coup. Big brother is... !!! Bonne semaine, Michelaise.

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  4. merci mes fidèles lectrices d'avoir, vous aussi pensé à ne dire aucun mot qui puisse être détecté par un robot chercheur à yeux bridés ! afin que mon blog passe, si possible, à travers la censure et, qui sait, soit lu par Emmanuel... qui saura alors ce qui lui reste à faire... mais non ce n'est pas de la paranoïa, il est souvent inaccessible mon malheureux Petit Re (ex !)... mais parfois je vois dans mes lecteurs qu'Emmanuel est passé par là !

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