Au parc du Cinquantenaire, il y a toujours une "grande exposition" : le lieu est vaste et permet une installation d'envergure. Celle qui y est montée cette année est consacrée à la Route de la soie. Autant dire que les commissaires de l'exposition ont construit un véritable cheminement qui traverse les steppes, les déserts, les montagnes du Nord Ouest de la Chine. Aux murs, de spectaculaires photos de ces paysages grandioses qui émaillent les routes commerciales qui unissent depuis plus de deux millénaires l'Europe à la Chine. De pièce en pièce, des cartes nous permettent de suivre la caravane au gré des chemins les plus fréquents.
Tout au long de ces axes, c'est un mélange de cultures, de technologies, de croyances et de religions. Les témoignages qui nous restent des échanges multiples qui se déclinaient sur ces routes périlleuses proviennent en grande majorité des tombes qu'on y a découvertes. L'exposition propose de très belles pièces, et l'ensemble est fort intéressant. Même si, noms de princes, de peuples, dates et coutumes finissent par se mélanger un peu dans notre esprit, on en retire au moins une idée générale de ce qu'était cette route mythique, et de la richesse des influences réciproques que sa fréquentation a fait naître entre les peuples traversés.
Après un déjeuner tardif mais réparateur, nous avons visité l'autre exposition du Cinquantenaire, consacrée aux Brocarts de Nanquin, somptueuses pièces de soieries tissées selon les méthodes anciennes par le Brocade Research Institute de Nanjing. Cet institut reproduit, en se basant sur une étude approfondie de fragments d’étoffes archéologiques, les chefs-d’oeuvre de l’impressionnante histoire de la soie chinoise.
Mais ce ne sont pas ces expos qui m'ont inspiré le titre du jour, jour qui s'est terminé dans l'euphorie malgré les pluies diluviennes, et la grisaille ambiante. Jour à marquer d'une pierre blanche car nous avons eu la chance de partager un grand moment de la vie de notre Koka, émus et heureux avec elle, moment qu'elle attendait en essayant de ne pas stresser, et dont la réalisation me permet de lui dire ce soir "CHAPO KOKA"... Nous sommes, grâce à toi, des parents comblés !
J'espère qu'il n'est pas trop indiscret de vous demander s'il s'agit de la venue d'un bébé, ce qui serait une merveilleuse nouvelle.
RépondreSupprimerAnne
Allez je recommence car tout s'est effacé!!!
RépondreSupprimerDonc j'écrivais: un beau week-end en tête à tête après le tango.
Vous avez du vous régaler et en plus émotion et joie de retrouver votre fille... elle habite en Belgique?
Ce que j'aime à Bruxelles c'est la Grand-Place, quelle merveille dans le style flamand, le chocolatier Neuhaus dans l'Allée du roi à côté d'un tea-shop (existe -t-il encore?), le Musée d'art moderne qui s'enfonce qui s'enfonce en terre, le musée instrumental toujours fermé (!), la bibliothèque de partitions anciennes au conservatoire (de nombreux manuscrits de Telemann), je me rappelle que dans les décos de Noël j'ai des petits choses achetées à la PLace Jourdan où on mange les meilleures frites de Belgique, "chez Antoine"; et les restaurants qui font des tableaux vivants avec les légumes, les poissons...
Et oui, nostalgie du lieu... et demain on reprend les cours!
Des pièces superbes. La route de la soie a ouvert la porte et permis la découverte d'autres oeuvres artistiques.
RépondreSupprimerJe comprends le sens de ton titre. Il nous arrive de rencontrer des êtres enrichissants à tel point, que ces moments passés avec eux, sont à marquer d'une pierre blanche.
Bonne soirée Michelaise.
Non Anne, aucune indiscrétion, et c'est vrai que la photo pouvait laisser penser cela ! Votre méprise est tout à fait compréhensible et quand je relis mon billet je ne suis pas étonnée. En fait Koka vient de finir son diplôme et elle a trouvé un boulot très intéressant... elle a reçu la réponse positive pendant que nous étions à Bruxelles ! Pour le bébé, elle n'a pas encore 23 ans et je crois que ce n'est pas dans ses projets immédiats !!
RépondreSupprimerNon, Martine, Koka habite Paris, mais nous aimons nous donner rendez-vous à Bruxelles tous les 2 ans pour Europalia... pour elle à peine plus d'une heure de train et pour nous le plaisir de la voir !!
A défaut de tea shop nous avions la maison du thé d'Europalia, qui finalement nous a permis de déguster plein de thés différents ! Nous avons soigneusement évité tous les chocolatiers (quel héroïsme n'est-ce pas ??)... pas eu le temps de (re)voir le musée d'art moderne. Mais Koka a visité le nouveau musée Magritte, qui, paraît-il, est superbement installé. Quant au musée des instruments de musique, il paraît qu'il est vraiment bien réaménagé, mais là encore pas le temps... juste le plaisir d'aller déjeuner au dernier étage, avec une vue superbe sur BRUXELLES. Enfin, tout espoir n'est pas perdu, le prochain EUropalia c'est dans 2 ans !
Oui, DO, le simple énoncé de route de la soie, cela fait rêver. Et si l'exposition était un peu difficile, il y avait des pièces très belles et surtout cet espèce de cheminement entre des photos géantes de tous les sites naturels que traverse cette route... un vrai voyage !
PS Anne, j'espère que ma réponse sur le rêve du bosquet de bambous t'a éclairée !!!
RépondreSupprimerPardon Anne, vous a éclairée !!
RépondreSupprimerFélicitations à koka ! sinon, même pas une petite bibine à Bruxelles ? ou une petite fritounette ? une fois...ou juste une fois ;)))
RépondreSupprimerPS : si ça marche pas pour le message c'est parce que je suis dans un hotel et le wifi rame