Après cet invraisemblable suite d'articles plus ou moins sérieux, qui tachent cependant de ne pas se croire tels, il est temps de jouer !! Il faut bien entamer l'année nouvelle dans la bonne direction ...
Pas question (enfin pas encore) de vous proposer de partager l'inventaire de vos tiroirs de dessous troublants (l'idée d'Aloïs m'a accrochée, mais je n'ose pas... tout simplement parce que le net, dès qu'on y est référencé selon certains critères un peu trop coquins, se révèle un piège malsain)... Il me fallait donc trouver une autre idée !
Toute bête et toute simple : je vous propose simplement de retrouver le portrait (vrai ou pris dans les multiples archives de la toile) de la voiture de vos premières amours.
Bon, je vous l'accorde, l'affaire est délicate : si, comme moi, vous vivez depuis des dizaines d'années avec le même Prince Charmant, et qu'avant lui, vous avez eu quelque fiancé éconduit, il serait fort indélicat de lui imposer le rappel de vos errances anciennes. L'ours, le gentilhomme, Monsieur Sand, Oli et les autres risqueraient de ne pas apprécier du tout les initiatives de Michelaise !! Alors, devant ce cruel dilemme, je vous propose de choisir entre la torpedo dans laquelle votre chevalier servant actuel vous a séduite, et celle de votre premier amour !!
Je vous offre quant à moi un véhicule bien banal mais parfaitement d'époque, de "notre" époque j'entends : totalement impraticable pour autre chose que le transport... même échanger un baiser y était difficile tant les barres intérieures vous meurtissaient les chairs !! Le seul avantage était, pour le jeune conducteur, de parader dans une "décapotable" du meilleur effet pour promener sa belle aux premiers rayons du soleil. Et quand il prenait les virages un peu serrés, il faisait chuter sa dulcinée contre lui !
Mandarine et Koka, qui l'ont connue, y étaient fort attachées et quand nous avons dû nous en débarasser après 30 ans de bons et loyaux services, elles se rappellent sans doute avoir protesté très fort devant notre ingratitude : nous l'avons, du coup, donnée à un voisin qui l'a recyclée encore quelques années, avant qu'elle n'échoue dans son jardin, où elle constitue aujourd'hui un décor un peu kitch !!
Je vous offre quant à moi un véhicule bien banal mais parfaitement d'époque, de "notre" époque j'entends : totalement impraticable pour autre chose que le transport... même échanger un baiser y était difficile tant les barres intérieures vous meurtissaient les chairs !! Le seul avantage était, pour le jeune conducteur, de parader dans une "décapotable" du meilleur effet pour promener sa belle aux premiers rayons du soleil. Et quand il prenait les virages un peu serrés, il faisait chuter sa dulcinée contre lui !
Alors à vous de jouer, et au volant les filles !!! Qui m'aime me suive... les messieurs peuvent aussi nous parler de la voiture dans laquelle ils ont dragué leur première conquête ou convaincu leur épouse de les suivre pour la vie !
Moi, ma première voiture a été une 4L, le 5 février 1970 ; mon plus grand bonheur était de faire Bordeaux-Biarritz. Il n'y a pas eu de fiancé dedans...mais elle m'a conduit vers le futur mari biarrot. Le 5 février 2009 naissait Eliot ce qui m'a rappelé que le 5 février 1970 etc......
RépondreSupprimerCe fût ma première voiture et également celle de mes premières amours.C'est à son bord que j'ai rencontré le gentilhomme,qui je l'avoue n'était pas le premier mais pas loin!!!
RépondreSupprimerMon père qui était d'une grande sévérité m'avait interdit tout Solex ,ainsi que monter dans la voiture de quiconque.Mais m'avait promis une voiture le jour où j'aurais mon permis.Chose promise, chose due,mon permis en poche j'eus une Dyane couleur myosotis je me souviens encore de son immatriculation
36 HD 46 !!!
Ma mère qui rêvait d'une décapotable s'entendait dire par mon père"Tu peux demander à ta fille de te prêter sa voiture"!!
Que de kilomètres j'ai parcourus au volant de cette voiture,hyper sécurisante et fiable pour la jeune conductrice que j'étais,car il faut bien l'avouer à l'époque lorsque nous avions notre permis on ne savait pas conduire.
Ah très cool comme idée!
RépondreSupprimerJe te voyais bien un peu Diane et chasseresse ma Michelaise ;-)
C'est moi Cendrillon qui avait le carrosse pour draguer le prince charmant,avec la plus belle des décapotables, j'étais sure de mon coup.... la 2CV of course !!
Nous avons eu aussi une vieille 4L, et une très très vieille Ami8 ensuite on s'est agrandi famille nombreuse oblige pour le Ford Transit de Madame, sans direction assistée...
Bref que des voitures de légende ;-)
Bises !
Voila ma Belle! Racontée dans les Idées, et cela m'a mise en joie.
RépondreSupprimerAh!Jeunesse, que tu étais douce!
Michelaise, tu sais bien que je suis nulle sur la toile, alors, tu penses bien, aller chercher une image et la coller, c'est quoi ce charabia ?!!! Mais j'aime bien blablater, et si me tu me branches voitures, il y en a pour des plombes ! La première fois que je suis montée dans une caisse de "copain", c’était une 2CV bleue clair avec toit ouvrant, ma dernière année de lycée, avec un pion beau comme un dieu sur lequel toutes les filles bavaient… sauf moi, évidemment !!! Puis il y a eu quelques fous du volant genre Castellet, Montlhéry, Magny cours, en passant de la R8gordini, à la Porsche, avec une période Jaguar (berk !) et RR décapotable et bicolore dont je n’ai gardé que l’anecdote : aller manger une soupe à trois sous, un Pho, à Belleville, alors nouveau quartier chinois à Paris, en RR, ça c’est original, j’ai adoré les gamins qui tournaient autour de la bagnole avec des yeux exorbités "Woah, c’est la première fois que j’en vois une…". Ben, moi c’était la première fois que je montais dans une, mais il n’y a eu d'épisode 2!
RépondreSupprimerPS : mon texte est refusé, il est trop long, je mets la suite sur un 2ème commentaire !
... (suite !)
RépondreSupprimerPuis, re-Porsche super gonflée, à l’époque c’était génial, pas de limitation, enfin pas trop de contrôles et beaucoup d’indulgence des hommes en uniforme. Une anecdote encore : partis en plein milieu de semaine de Paris pour Cannes, personne sur l’autoroute, une Lamborghini nous double. Quoi, quoi, non mais on ne va pas se laisser faire ! Ca a duré quelques belles lignes droites et quelles jolies courbes, pour en conclure que La Porsche avait plus de reprise dans les virages mais que la jolie rouge était plus puissante en ligne droite…, puis, après quelques instants de compétition intense, deux uniformes qui nous ont fait signe de nous arrêter (pourquoi nous et pas la rouge, hein ?!) ! Cool, mon mec (il devait avoir l’habitude), un simple contrôle d’identité, et on est repartis tranquillous ! Aaah, la bonne époque : Porte Maillot Paris – Carlton Cannes en 5h30, en comptant les nombreux arrêts aux pompes (ça boit ces engins !), qui dit mieux ?! Tout ça pour finalement tomber sur Oli qui… n’avait même pas de voiture !!! Ah, c’est sûr, on ne peut pas dire que ce soit un fou du cerceau, lui qui, lorsqu’il avait hérité de la vieille 204 d’une tante à château (ben, sûr que j’aurais préféré la "maison" à la voiture du gardien et autres petits mobiliers d’époque, mais, chut…) avait quand même consenti à faire quelques virées avec, mais c’était ma hantise, je n’étais pas habituée à sa conduite peu sportive et il est tellement distrait qu’il entre en collision souvent dans les voitures… à l’arrêt, au feu rouge par exemple !!! Encore une anecdote, puis j’arrête, promis : quand enfin, on a acheté une Opel de 3ème main (on l’a gardée longtemps, elle a fait deux fois le tour du compteur, puis on l’a donnée à un copain d’une nièce, je vois que toi aussi, tu pratiques de la même façon !), on est partis en Dordogne faire une belle excursion de quinze jours. Au pied du château de Castelnau, on s’arrête admirer le paysage, il y avait un petit resto à côté, devant lequel étaient garées six superbes motos, de ces engins de collection, chromes bien astiquées, etc. Au moment de repartir, Oli recule et je sens un petit choc et un bruit ; on descend, il y a une moto couchée sur le talus, aïe, aïe, aïe…, surtout qu’on voit sortir du resto cinq malabars beaucoup plus grands que lui (qui, somme toute ne fait que 1,80m), blousons cuir, boucles d’oreilles, lunettes de soleil et tatouages partout (comme dans je ne sais plus quelle pub, dont le scénario reproduit presque exactement cette scène !). Oh, la la, mon Oli, il va déguster et c’est pas moi, avec mon 1,50 m, qui vais le défendre, même si je peux faire semblant de me la jouer façon "fureur du dragon" ! Ben non, les mecs super placides ont juste relevé la moto et regardé brièvement si elle n’avait pas trop de bobos, en acceptant nos "mille pardons", ils ont même dit "mais non, ce n’est rien", c'est tout juste s'ils ne s'excusaient pas !!! Voilà, Michelaise, comment, après avoir connu les plus fortes sensations dans des engins avec des chevaux d’enfer sous le capot, je me suis retrouvée le nez au vent en figure de proue, goûtant la quiétude (euh, il faut le dire vite !) de la mer, au gré des voiles, et contre vents et marées, avec mon Indy qui, à part jouer de la flûte traversière et de la plume (du clavier actuellement), est toujours aussi distrait et lunaire, il n'est heureux que le nez en l'air, à contempler tout ce qui lui passe sous les yeux, et il prend son temps ! Avec lui, j'ai vraiment mis ma faculté d'adaptation à l'épreuve ! On a bien bavassé, hein, c’est un temps à ça, avec un bon chocolat chaud, ce serait parfait ! Bon week-end à toi.
Je me rappelle ma première voiture. Elle était de seconde main. Hmm... à bien y penser, je crois plus ou moins celui qui me l'avait vendue. Elle devait bien être de troisième ou même quatrième main. C'était une petite Toyota 1969, jaune, achetée en 1972. Je l'avais baptisée "jaunisse", le premier mot m'étant venu à l'esprit lorsque je la vis la première fois. Elle n'était pas forcément vieille, mais avait déjà roulé sa bosse; enfin, elle avait quelques bosses pour le prouver. Mon futur mari, Carl, et moi avons fait moult rallyes automobile à l'époque. C'était la mode. Tel club organisait un rallye, et on s'y inscrivait. Entre deux indices, nous en profitions pour un baiser ou ;) plus... et j'ai même cassé un truc entre les deux sièges avant, lors d'un changement ;) de chauffeur. J'ai les jambes trop longues ;) Souvenirs souvenirs ;) Je n'en dis pas plus.
RépondreSupprimerVoilà une idée très sympathique, Michelaise. Alain conduisait une GS blanche lorsque nous avons commencé à nous voir et je roulais à bord d'une Visa rouge géranium. Il faudra se contenter de ce commentaire, car tout autre souvenir est personnel.
RépondreSupprimerJe vous souhaite un très bon weekend.
Anne
Ouah... quel bonheur !!!! pas de doute, le sujet vous a inspirées... on attend toujours un commentaire d'un monsieur mais ils sont très pudiques pas vrai...
RépondreSupprimerBien sûr Anne, qu'on se contente de commentaires discrets qui évoquent essentiellement la marque et la couleur des carrosses de nos princes charmants ! Le reste... chut !!! Nous étions TRES sages !
"Ah jeunesse que tu étais douce !!!"
Je suis ravie, hilare à la lecture de vos aventures qui vaudraient d'être rassemblées dans un billet... j'ai une chance incroyable, je vous écris 10 lignes et vous me fournissez le roman "souvenir-souvenir" du week-end... je vous adore mes pin'up !!! ils étaient beaux nos 20 ans pas vrai ! Mais, vu votre entrain, la vie ne perd rien pour attendre, et nous la mordons toujours avec enthousiasme ! Beau WE à vous !
Le carrosse de mon Dom, c’était une vieille clio blanche un peu comme celle-ci : http://labattu.ifrance.com/photosclio/album/blanche4.jpg . Je me souviens surtout de sa dégaine au 2ème rendez-vous : short + chaussettes blanches et hautes = aïe, aïe, aïe, sur qui suis-je encore tombée ???? ;)
RépondreSupprimerC'était une 204 blanche . Pas ma voiture, je n'en avais pas, mais la sienne...
RépondreSupprimerUn petit coussin vert à fleurs blanches était posé sur la plage arrière. Il était bien utile parfois pour reposer quelqu'une prête à perdre la tête......
Les vrais premiers souvenirs ne rentrent pas dans ton cadre Michelaise, car j'étais à pied ou à vélo... ;-)))
Nous, c'était le pot de yaourt, vous savez la fiat 500, mon père m'avait offert la moitié (j'avais payé l'autre moitié avec mon premier salaire !)et mon Amoureux (toujours le même aujourd'hui !)n'avait pas encore son permis étant étudiant sans le sou...
RépondreSupprimerEt bien nous sommes partis jusqu'à Dubrovnik avec la petite fiat, moi au volant et Lui, les yeux rivés sur la carte... Et nous sommes tombés en panne en... Italie !
Que de bons souvenirs !
ah! Michelaise, je ne pourrai guère alimenter cette chronique, pour deux raisons évidentes: la première, c'est que mon mari ne sait pas conduire, donc je n'ai jamais eu à monter dans un carosse; la seconde, qui découle de la première, c'est qu'il est totalement insensible aux voitures et que ce n'est donc pas avec des "bouts de tolle" (comme il les appelle) que j'aurais pu faire mon grand numéro et obtenir la moindre chance de le séduire!!!
RépondreSupprimerla voiture de mon premier * boy friend* ... avec une voiture... était une deux chevaux. Ben voyons. Ma mère disait * tu vas encore avec la caisse à savon *. Elle, elle aurait préféré une Mercédès ! Ben voyons.
RépondreSupprimerEnsuite ce fût une longue *Anglia* (?). Le même monsieur venait me chercher au milieu de la nuit pour aller rôder la voiture, neuve, qui sentait mauvais le plastic.
RépondreSupprimerBéatrice.
Il me semblait bien que nos Princes Charmants pilotaient souvent des 2CV ou assimilées !!!
RépondreSupprimerBeurk l'odeur des voitures autrefois ! c'est vrau qu'elles "puaient" toutes plus ou moins...
Eh bien moi, c'est pas à 4 roues, mais à 2 roues qu'il est arrivé ! C'était sur une BMW 750 bleue et sur une plage, près de Naples. Un genre de cheval moderne, quoi ;-) ! L'histoire s'est arrêtée quelques années plus tard, mais elle a permis quand même la naissance d'un prince et d'une princesse :-))
RépondreSupprimerOn est tous des princes et des princesses quand l'amour frappe Odile... à 2 ou à 4 roues !
RépondreSupprimerUne Clio...si seulement j'avais QUE dragué avec...non vraiment je crois que je suis hors course ;-))
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