jeudi 3 juin 2010

DEPART(S)

Certains disparaissent sans laisser d'adresse : je pense à Sandra la camionneuse canadienne, dont j'aimais les billets "d'impressions spontanées", dictées alors qu'elle égrenait ses kilomètres : des pensées, des regards, une curiosité toujours neuve et une odeur de poussière et de gazole ! Elle a cessé il y a environ un an d'écrire sur son blog, après un voyage en France pour vacances qui nous avait valu quelques articles pleins d'humour et un dernier billet sous forme de conte de Noël... elle est certainement sur Facebook mais je n'ai pas eu envie d'aller l'y retrouver. Je pense à Mamiecolo, une autre canadienne, rencontrée sur le blog d'Astheval dont elle était une fervente dès les débuts, qui est partie, disparue dans les aléas de la vie, peut-être lassée, peut-être soumise à d'autres soucis.

D'autres hésitent, ont besoin de recul, de repos, veulent prendre une pause et c'est normal... Parfois l'encre nous séche au bout de la plume et on se demande bien ce qu'on fabrique derrière cet écran qui semble être devenu le centre artificiel de notre vraie vie. Il me semble que ces abandons temporaires doivent s'imposer quand on en est à se dire "qu'est-ce que je vais bien pouvoir raconter" parce qu'on se sent une obligation de quotidienneté, et qu'abruptement on ressent le côté factice de l'exercice. JMV a été de ceux-là, et il nous est, pour notre plus grand bonheur, revenu, armé d'un nouveau profil, Georg Friedrich, et d'une ardeur nouvelle. Plus réservé, plus sérieux aussi, mais pour d'agréables retrouvailles. Ce genre de pause est risqué tant il est vrai qu'il y a dans la régularité, même si l'on refuse d'en faire une astreinte, une forme d'entrainement qui fait que les mots engendrent les mots et je pense qu'il est difficile de revenir après une interruption. L'état d'esprit blog sous-tend notre regard et provoque des observations, des réflexions qu'on n'a plus quand on rompt avec la toile active.
Il y enfin ceux qui partent en laissant la clé sous la porte, rupture dont ils ne savent pas si elle sera définitive mais dont ils pressentent qu'elle va durer. C'est Dominique L, dite Do Dolange, qui m'a inspiré ce billet. Son blog, "le temps qui passe", datait de 2007, et s'égrenait régulièrement en billet de souvenirs d'enfance et de réflexions sensibles, quelques belles photos et toujours de nombreux commentaires. Beaucoup de bienveillance, de générosité et de tendresse dans ses propos. "Je n’ai jamais essayé de me faire passer pour ce que je n’étais pas ! Je n’ai jamais recherché la popularité, la sincérité oui ! " dit-elle dans son billet "une page se tourne", où elle prend la peine de nous expliquer son départ. De nouveaux projets, moins de temps disponible, elle nous quitte donc en laissant la porte entrouverte. J'ai eu l'idée de ce billet en lisant parmi les commentaires des fidèles à son dernier billet celui de Jerry Ox qui, après les regrets d'usage, termine en lui demandant si elle a un compte sur Facebook...


Et j'ai pensé à toi Mandarine qui a essayé de me convertir à Facebook, et à mes réticences, pas volontaires mais de celles qui font qu'on y met tellement peu de bonne volonté qu'on oublie, qu'on n'a pas le temps, qu'on bugue ou qu'on se trompe. Pourquoi refuser Facebook alors que je suis une fidèle de la toile par blog interposé. D'abord, et c'est évident, parce que ces exercices sont terriblement chronophages. De même qu'il faut limiter le nombre de blogs lus pour rester présent et vigilant sans se noyer dans la futilité, il ne faut pas multiplier les inscriptions et les engagements sous peine de ne plus voir la lumière du jour (même si, en ce moment, l'écran de nos ordinateurs est plus ensoleillé que le ciel !). Ensuite parce qu'il y a, à mon sens, un côté instantané, volage... presqu'inconsistant dans Facebook, qui ne m'attire pas. 500 millions d'inscrits, déjà cela me révulse un peu. Il faut aussi admettre d'adapter ma conception de ma vie privée au média. Et cela, c'est toute une réflexion que je n'ai pas menée : c'est une technologie dont je maitrise trop mal les conséquences pour m'y livrer sans réserves, d'autant que je n'en ai pas vraiment besoin en termes de communautés, de carnet d'adresses utiles professionnellement ou de de contacts commerciaux. Si j'avais le temps, je le cultiverais peut-être pour des rencontres sans conséquence, mais j'aime trop les mots et leur consistance pour renoncer aux phrases construites et aux expressions de l'âme. Herbert, victime d'une panne prolongée qui l'a tenu éloigné de son blog "Au jour le jour" pendant quelques temps en parlait en ces termes "Cette interruption inattendue m'a plongé dans un profond désarroi. Certes, ce fut l'occasion de consacrer plus de temps à ma vie réelle, mais je n'ai jamais pu m'abstraire de cette autre vie où vibre tant ma sensibilité par écran interposé. Je ne pus m'en abstraire parce que je ne m'y étais pas préparé. Il en eût été et en sera autrement lors de périodes de vacances où le fait de l'absence est connu de part et d'autre. Le lien ne disparaît pas de la mémoire et du coeur mais on en connait la raison." Nous avons souri ensemble de cette addiction qui nous tient un peu le coeur pour un univers virtuel mais sincère, plein de complicités et d'éclats de vie, univers que Do a quitté en ces termes :


"Si je vous ai apporté un peu de soleil, en retour vous me l’avez toutes et tous renvoyé au centuple, au travers de billets déposés ici, ou des écrits de qualité, découverts sur vos espaces. J’étais de passage. Je dois à présent reprendre mon baluchon pour m’en aller retrouver d’autres lieux, d’autres êtres qui m’attendent avec impatience et que j’ai vraiment hâte de retrouver.
... Je vous remercie infiniment, et vous envoie un dernier signe de la main avant de refermer la porte, et de descendre les marches de cette maison virtuelle. Me voici désormais dans le monde de la réalité
!"

17 commentaires:

  1. Votre publication est émouvante, Michelaise. Les liens virtuels et ténus des blogs ont leur importance affective, sinon nous ne passerions pas tant de temps sur nos ordinateurs.
    Les arrêts temporaires ou non génèrent les interrogations des lecteurs. En même temps, on n'est pas obligé de publier quotidiennement et marquer une pause peut constituer une petite victoire sur soi-même (on se dit qu'on n'est pas encore arrivé au stade de l'addiction informatique et qu'on maîtrise toujours la situation). Il est vrai aussi que Facebook n'a pas trop bonne réputation en ce moment. Blogger est quand même mieux!
    Je crois que l'essentiel est de se sentir libre par rapport à son blog. Je ne partage pas l'avis de "Do" lorsqu'elle déclare:"Me voici désormais dans le monde de la réalité". En effet, présenter des articles aux lecteurs sur son blog amène justement à s'ouvrir sur l'extérieur, à chercher des expériences dans la réalité. Certes, nous avons tous des sujets de prédilection, mais nous avons une manière très personnelle de les aborder et c'est ce qui est intéressant pour les autres.
    Enfin, même si l'on souhaite s'arrêter quelque temps (je pense à ma prochaine pause annuelle), on peut avertir ses lecteurs comme l'a fait JMV, afin qu'ils attendent patiemment la réouverture du blog s'ils le souhaitent.
    Bon weekend!
    Anne

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  2. Un de nos amis blogueurs québécois, Denis, s'est lui aussi arrêté, pour une pause qu'il pense définitive, un retour à la "vraie vie", dit-il également...

    Maintes fois, j'ai eu envie de "fermer" le blog, moi aussi, difficultés pour trouver le temps car un blog est extrêmement chronophage, autres occupations délaissées, pannes d'inspiration ou insatisfaction devant mes billets...

    Et puis, j'ai franchi ces petites crises et de temps en temps, je prends une pause de quelques jours qui me fait un bien fou et me voit revenir remotivée...
    Et, après des débuts un peu solitaires, les amis-blogueurs sont venus, et je n'ai pas envie de les perdre, car je trouve ces échanges très enrichissants, très sincères surtout, petits rayons de soleil dans des journées parfois un peu grises...

    Voilà, c'est un point sur mon "rapport au blog" que tu me permets de faire aujourd'hui, Michelaise.
    Merci encore pour ce billet qui interroge et à bientôt !

    Norma

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  3. .Tout est magnifique le billet la photo le grand art!!!

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  4. Bonjour, Michelaise.
    J'ai lu ton billet avec émotion et il me revient comme un écho en plein coeur.
    Tu en connais les raisons.
    J'apprécie certes que tu cites certains de mes propos. Mais j'apprécie surtout que tu fasses une belle référence à Dominique que nous connaissons et que nous apprécions tant tous les deux.
    Merci beaucoup, Michelaise.
    Bonne journée.
    Je t'embrasse.

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  5. Ton billet suscite bien des réflexions.
    Je pense que "blogger" est une activité comme une autre .On se prend au jeu et se passionne comme on pourrait le faire pour de l'encadrement ou un atelier de photo ou d'écriture
    Et comme pour ces activités il y a l'engouement,la nouveauté,les rencontres,l'investissement,puis vient la lassitude,le j'aime bien mais je manque de temps.
    Car vraiment on y passe pas mal de temps,entre la rédaction,les échanges...
    Très honnêtement je ne m'imagine pas que toi Michelaise un jour tu cesses cela.
    On a vraiment le sentiment que tu es dans ton élément.
    Facebook est tout autre chose à mon sens.
    Moi cela me permet de rester en contact avec les jeunes de mon entourage qui ne viennent pas sur mon blog et certains de ma génération aussi.
    Mais je n'y trouve pas le même plaisir.Le côté magique du blog ce sont les liens qui se tissent entre certains et certaines alors que nous ne nous connaissions même pas.
    La seule chose c'est que je sais que mes fils liront le mail que leur envoie par le biais de Facebook,ce dont je suis moins certaine à travers leur messagerie traditionnelle!!!

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  6. Anne, c'est vrai que, si le contact est virtuel, le contenu, s'il est sincère, est bien réel. Mieux, pour le réaliser, on doit avoir l'oeil à l'affût, l'oreille aux aguets et le coeur en émoi !!
    Mais les amitiés, Herbert, sont en effet bien réelles, même si elles sont fragiles et susceptibles de disparaitre à tout moment. Cette fugacité est un peu déstabilisante et quand un blog se ferme, cela crée un certain désarroi parmi les lecteurs.
    Norma, les doutes et les fatigues sont normales, c'est finalement très exigeant comme exercice, surtout quand on n'a pas trop de temps, mais, c'est étonnnant, finalement c'est presque quand je suis le plus surbookée que je suis le plus efficace sur la toile !
    Aloïs, tu as parfaitement raison pour Facebook, sans doute le seul moyen d'avoir quelques liens avec nos enfants qui ne soient pas trop aléatoires ! Mais je n'arrive pas à me forcer, on a déjà le téléphone, le courrier, les sms, les mails, je pense que quand on a vraiment envie de voir et de parler à ceux qu'on aime, nul besoin de tant de moyens techniques ! Le manque de temps, j'en parlais plus, n'est souvent qu'un faux prétexte. Tu as raison, je suis comme un poisson dans l'eau avec les mots et j'aime énormément cet exercice qui me fait plaisir comme à d'autres la peinture ou la sculpture, ou le sport, ou je ne sais quoi d'autre... Simplement, parfois, souvent, je m'interroge sur la vanité de ces passe-temps...

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  7. Je partage complétement ton analyse sur Facebook. J'ai tenté, mais quelle superficialité ! On ne peut faire aucune rencontre "intellectuelle" et l'on a vraiment l'impression de gâcher du temps puisque en contrepartie il n'y a aucun retour de connaissances et d'amitié même virtuelle. Le blog ce n'est vraiment pas pareil. Je vis mes blogs assez légérement, mais je sais que je peux m'en lasser aussi. Pour l'heure, ils sont pour moi une source de distraction et d'échanges sympas quotidiens ou presque. Ma maladie, invalidante, m'empêchant beaucoup de sorties et de voyages. Tout ce que nous faisons, y compris le temps passé sur les blogs, me semble faire partie de la "vraie vie".(C'est comme les "vrais gens"! késako ? comme on dit chez moi ). Cependant, il ne faut pas en être esclave. Personnellement, je m'arroge le droit de rester plusieurs semaines voir plus, sans rien publier et en ne suivant aucun blog. Et aussi celui de tout arrêter brusquement. J'ai des addictions(licites) certes, mais pas celle de l'ordi. Par ailleurs, c'est vrai que je peins, je fais des collages, j'ai deux élèves en dessin, je suis bénévole d'assos, etc, donc j'ai d'autres activités qui me prennent du temps et qui m'empêchent de me fixer pleinement sur les blogs. J'ai senti en toi un trés gros questionnement qui me laisse penser que tu aimerais peut-être toi même prendre du champ ... La photo de ce coucher de soleil et ta reprise des propos de Dominique en fin de billet m'a poussé à ce sentiment ??? Toi qui aime les mots tu pourrais écrire un livre par exemple ! Why not ? autre expérience !

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  8. Il est vrai que l'on reste démuni devant certains "départs" ...
    Celui- assez brusque - de Maëlle (et de ses "Bucolineries") m'a laissée un peu triste...
    Je ne sais plus si tu passais chez elle...Moun y allait régulièrement, c'est sûr.

    Pour ma part, le "blog", je le vis comme un espace d'expression et d'échange...expression par les mots, expression par l'image...échange avec des gens qu'on n'aurait pas rencontrés autrement.

    Espace formidable, en plus, puisque (pour l'instant), on y jouit d'une certaine liberté...et d'une grande souplesse.

    Ca prend beaucoup de temps, certes.
    Mais quand on aime...on ne compte pas.

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  9. Je n'utilise pas Facebook et je n'ai pas envie de m'y inscrire. Par contre j'aime le principe du blog, tant qu'il reste un plaisir et ne devienne pas une contrainte, une de plus... Peut-être qu'il peut y avoir une certaine lassitude à la longue mais on n'est pas tenu de se créer d'obligation de maintenir un rythme soutenu et régulier... Pas de prise de tête!
    Bonne fin de journée Michelaise

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  10. Tu ne peux pas comparer un blog avec facebook, ils n'ont pas du tout la même utilité , facebook c'est juste comme ça, un petit coucou au passage parce qu' on ne peut pas passer autant de temps avec chacun mais qu'on aime bien savoir ce que chacun devient ... un Livre... alors.. . c'est pour quand???? moi je l'attends depuis longtemps.. même je serai de tes premières lectrices allez déjà tu nous transportes dans ton blog alors du blog au livre il n'y a qu'un pas ...

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  11. C'est vrai que les blogs sont terriblement chronophages : c'est difficile de restreindre le nombre de blogs lus mais nous y sommes pourtant bien obligés...

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  12. Oui c'est nécessaire et parfois frustrant cette restriction Astheval.
    Artémise, tout va bien, mes addictions sont raisonnables ! Ravie de mieux te connaitre par ce commentaire... Et c'est bien la vraie vie qu'on partage !
    Mais de livre, point, non non, je trouve qu'il y a tant et tant d'écrivains de talent, méconnus, nombreux, et tant et tant de publications... pas envie d'écrire un livre, d'ailleurs je manque totalement d'imagination.
    Enitram, tu as parfaitement raison, il FAUT que cela reste un plaisir !

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  13. Les cinq photos sont très belles .
    Mais la cinquième est une merveille !
    Douceur et harmonie des couleurs , les arbres contrastent avec bonheur avec leurs lignes douces et légères ..., ce soleil discret ...tout m'emballe !

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  14. Merci Jean, je suis toute confuse... c'est notre pays qui est beau, enfin plutôt qui a des charmes discrets...

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  15. Merci Michelaise pour ce billet qui forcément nous concerne tous, en tant que lecteurs et (pour la plupart) en tant que "blogueurs", et nous amène a réfléchir à ces statuts.

    Chronophage, c'est le moins qu'on puisse en dire. Mais comme beaucoup l'ont dit, il faut que cela reste un plaisir, pas une contrainte, pas un stress supplémentaire (oh la la j'ai pas publié aujourd'hui !!!). Je me sens évidemment concernée puisque je n'ai pas trouvé le temps d'écrire, cette semaine, l'un des nombreux articles que j'ai pourtant en tête... J'ai choisi de vous rendre quelques visites, d'intervenir ici ou là. Le mien viendra plus tard. Mais comme vous le dites aussi, il y a "la vie", ailleurs, autrement : la famille, le travail, les associations, les sorties... Le blog doit compléter cela (si on le souhaite) pas le parasiter.

    Pour ma part, j'ai aussi une page facebook, dont je ne donne pas les références sur mon blog tout simplement parce que, comme beaucoup, elle est à mon vrai nom (qui n'est pas cité sur mon blog, même si ce n'est pas trop sorcier de le trouver :-)). En revanche, sur ma page facebook, il y a des liens vers les pages de mon blog ;-)

    Pour ma part, je les trouve complémentaires. Il est vrai que facebook, suivant l'utilisation qu'on en fait, peut être beaucoup plus sujet à caution. Les adultes raisonnables que nous sommes me semblent moins porter à des excès discutables ! Cela peut permettre de renouer des liens, de retrouver la trace d'amis ou proches qu'on avait perdu de vue. Pourquoi pas ?

    Je comprends ceux qui décident d'arrêter. Nul n'est obligé à rien, je l'ai déjà écrit à propos d'autre chose. On n'est pas obligé de continuer à publier, comme on n'est pas obligé de lire ou commenter tel ou tel blog qui ne nous correspond plus. Ca s'appelle la liberté d'expression et c'est bien comme ça.

    Mais c'est un domaine merveilleux aussi, par les rencontres qu'il permet, virtuelles, et parfois, un jour, réelles. C'est une chance que nous avons. Profitons-en ;-)

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  16. Alors moi figure-toi que je suis devenu très Facebook, mais comme le dit quelqu'un dans les commentaires, on ne peut absolument pas comparer Blogger et Facebook... ça ne répond pas aux mêmes usages. Un blog est potentiellement lisible par la terre entière, ce que j'avais oublié il y a quelques mois, avant mon retour "sérieux" ou "réservé" comme tu dis. Facebook, c'est différent, ce n'est lisible que par tes "amis" (au sens facebookien du terme bien sûr). Ca demande moins de temps que la rédaction d'un post, du coup ça peut être plus facilement investi, et il ne se passe pas un jour sans que je ne poste pas un message sur Facebook. Et puis sur Facebook, on peut mettre les photos de son anniversaire, les photos de ses vacances, les anciennes photos de classe, les photos des dernières pitreries auxquelles on s'est livrées, chose que je ne ferai jamais sur mon blog... A condition qu'on contrôle bien ses amis et qu'on n'accepte pas des gens qu'on ne connaît pas, on peut vraiment bien rigoler et moi j'ai eu des crises de fou rire sur mon blog, tu ne peux pas t'imaginer... En un sens, Facebook peut même être considéré comme du micro-blogging : pas question de s'épancher, on livre juste une impression, comme-ci, comme ça, en s'efforçant si possible d'être spirituel et d'amuser la galerie!!! Un blog, c'est forcément différent, ça demande beaucoup plus d'efforts, de temps, d'où certaines défections de temps en temps... Georg Friedrich

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  17. j'ai eu des crises de fou rire sur Facebook, je voulais dire... et comme le dit très bien Odile, on peut avoir des tas d'idées de post et être découragé par les efforts en terme de temps que cela mobilise!

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