vendredi 17 septembre 2010

LES VACANCES DE MONSIEUR HAYDN PREMIERE


C'est l'an dernier que nous avons découvert, avec délectation, ce petit festival sympa qui se déroule à la Roche Posay, sous la houlette de Jérôme Pernoo, et qui, comme tout bon petit festival qui se respecte par ces temps de disette culturelle et de restrictions drastiques de la manne subventionnelle, est menacé chaque année de disparition. Des bonnes âmes, dont les amis que nous y avons retrouvés, se battent pour que puissent encore s'exprimer la verve et le talent d'artistes qui y croient très fort et nous font vivre de merveilleux moments. Que tous ceux-là, cherchant à droite à gauche des subsides de plus en plus rares, des aides de plus en plus introuvables, des financements de plus en plus problématiques, soient remerciés de leur pugnacité qui permettent à ces délicieux "petits festivals" dont nos blogs se font l'écho avec gourmandise, de survivre contre la marée d'une logique économique dont je suis, malheureux prof de management que je suis, l'un des tristes propagandistes.
Je raconterai nos impressions dès mon retour mais je laisse dores et déjà, pour présenter le Festival, la parole à Jérôme Pernoo, dans l'édito de son site :

¡ Hola !
C’est décidé, cette année Monsieur Haydn passe ses vacances en Espagne. C’est l’occasion, sous le soleil rutilant de Madrid, de voir enfin son ami Boccherini. Ils auront forcément beaucoup de sujets de conversation : la musique de chambre, le service à la cour, la paëlla et… le quatuor à cordes dont ils peuvent tous les deux revendiquer la paternité !  
Quant aux quintettes à deux violoncelles, ils auraient certainement intéressé notre Joseph : imaginez ce fameux quatuor dont Haydn et Mozart tenaient les parties de second violon et d’alto, accueillant en son sein le Maître du violoncelle Luigi Boccherini… Une vraie auberge espagnole ! Curieux agencement que ces deux violons flanqués de trois instruments graves, dont Boccherini est le seul à s’être autant servi. Schubert, bien sûr, et Glazounov s’y sont frottés, mais aussi, et nous allons le découvrir lors de ce week-end, Stéphane Delplace.
Si, en son temps, Monsieur Haydn put connaître la musique de Scarlatti, Brunetti ou encore quelques cantiques d’Alphonse X de Castille, il va enfin découvrir certains trésors de Granados, Albeniz et De Falla. Mais vous non plus, heureux aficionados de la musique de chambre ne serez pas en manque de découvertes car nous vous proposons un bouquet de musique écrite tout récemment : Jose Luis Turina, Lazkano, Ibarrondo et Palomo, tous espagnols, rejoignent les compositeurs « habitués » du festival comme Ducros ou Connesson."

5 commentaires:

  1. J'attends donc tes impressions sur ce festival 2010 de la Roche Posay que tu avais fort apprécié l'année passée...
    Bon week-end

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  2. Bonjour, Michelaise.

    Musique du passé, musique contemporaine, duo, trio ou soliste, il n'y a que de la bonne et de la mauvaise musique.
    N'est-ce pas, Monsieur Haydn ?

    Oh! oui, combien d'artistes de talent ne peuvent s'exprimer...

    Partout.
    Un jour,je suis resté une heure à écouter un violoniste qui jouait si bien, près d'une bouche de métro, à Paris.
    Ce qui était bien, c'est que je n'étais pas le seul.

    Merci beaucoup, Michelaise.
    Je t'embrasse.

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  3. C'est effectivement devenu très difficile d'obtenir des subventions pour organiser des projets "culturels". Combien de fois faut-il lire en réponse : "Malheureusement, nous ne disposons pas d'un budget culture"... Quelle misère !

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  4. Ah quelle merveille, le "moment magique" vécu par Herbert... Surement mieux réussi que l'expérience sociologique organisée par le "Washington Post" en 2009, quand à l'intérieur d'une gare du métro de Washington Joshua Bell avait joué du Bach pendant 45 minutes (en plus avec un violon de la valeur de 3,5 millions de dollars): seulement six personnes s'étaient arretées un petit moment, et une vingtaine lui avaient donné quelques pièces mais sans meme s'arreter... Total: 32 dollars.
    A remarquer que deux jours avant Bell avait affiché complet à Boston, à un prix moyen des tickets de 100 dollars.
    Aucun doute, puisqu'il s'agissait de tester la perception, le gout et les priorités des gens, que le résultat était au moins surprenant...

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  5. Oui Astheval c'est tout de même révoltant de voir que les subventions sont refusées ou chichement accordées à des gens qui font un si beau travail culturel.
    Siu, l'expérience dont tu parles et qui a fait en son temps le tour du web, est proprement stupéfiante, mais ce sont les aléas et pressions de la vie moderne. Heureusement qu'Herbert sauve l'honneur, et sait s'arrêter pour écouter un violoniste ! C'est bon de savoir prendre le temps et d'écouter !
    Quelle mémoire Enitram... en effet j'ai vraiment aimé la Roche Posay, d'où ce "retour" !

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