Un voyage à Paris, fut-ce pour y subir… Oups ! Je voulais juste conseiller aux parisiens qui passent par ces pages une petite visite particulièrement intéressante et qui ne dure que jusqu’au 24 octobre. Carlyle, le fonds de pension américain qui a bien failli planter en face de Meschers d’abominables torchères et envahir notre estuaire de navires méthaniers du plus pitoyable effet, a acheté rue de l’Université l’ancien hôtel des douanes, et plusieurs hôtels particuliers d’environ 17 000 m² pour les transformer en bureaux et autres commerces. Plusieurs années de travaux, une réhabilitation de grande qualité, une restructuration totale des lieux, bref, le fond de pension n’a pas lésiné sur la qualité. Cet investissement s’est accompagné d’une action de mécénat de grande ampleur, que les journées portes ouvertes qui suivent l’inauguration de l’immeuble permettent d’admirer tout à loisir. Carlyle a fait appel à Gérard Garouste.
Gérard Garouste, peintre et sculpteur né en 1946, s’est attelé à réaliser les aménagements intérieurs, comme pour le hall, avec un lustre fait de branchages moulés ou fondus à la cire perdue, et a joué avec ses matériaux favoris, le bronze, la terre cuite et le grès, pour réaliser des œuvres monumentales, telle cette fresque de céramique visible au rez-de-chaussée...
L’artiste s’est inspiré des Géorgiques de Virgile, en hommage à la nature, pour créer les portes et grilles en bronze qui agrémentent la façade de l’immeuble, mais aussi toutes les œuvres qui ornent les différentes parties de circulation de l’immeuble.
Dans la cour intérieure, largement ouverte sur l’entrée, deux pièces monumentales s’offrent au visiteur : une immense sculpture de 6 mètres de hauteur, tronc remanié sauvagement attaqué par une immense faux, et une gigantesque fresque de céramique qui anime un mur aveugle sur le thème de la vie paysanne.
Le film de présentation de la conception et de la réalisation de ces œuvres en rendent la visite particulièrement intéressante, et si vous passez un week-end par le 23 rue de l’Université, n’hésitez pas à franchir ces lourdes portes de bronze qui scandent désormais la façade de l’hôtel de Livry. L’immeuble, quand les bureaux seront loués, n’accueillera plus le public et seules les journées portes ouvertes organisées jusqu’au 24 octobre (les samedi et dimanche de 10 à 18h) permettent d’admirer cet ensemble dans ses moindres détails. Ensuite, il ne vous restera que la vision des 8 portes de bronze, version rue, car elles sont conçues pour être aussi vues de l’intérieur.
Le film a le mérite de montrer que le choix de Garouste, dont je trouve le travail un peu triste et manquant parfois de souffle, se justifie amplement par le sérieux et la polyvalence de l’artiste, disposant du réseau de techniciens, fondeurs, céramistes, plasticiens etc… nécessaire pour mener à bien une œuvre d’une telle ampleur. Garouste est sympathique, il ne la ramène pas et ne nous la joue pas « moi, artiste inspiré ». C’est un manuel, un type qui se coltine avec la matière, et même si ses réalisations ne m’enthousiasment qu’à moitié, j’avoue que l’ensemble a belle allure ! A visiter de toute urgence donc !
Gérard Garouste, peintre et sculpteur né en 1946, s’est attelé à réaliser les aménagements intérieurs, comme pour le hall, avec un lustre fait de branchages moulés ou fondus à la cire perdue, et a joué avec ses matériaux favoris, le bronze, la terre cuite et le grès, pour réaliser des œuvres monumentales, telle cette fresque de céramique visible au rez-de-chaussée...
L’artiste s’est inspiré des Géorgiques de Virgile, en hommage à la nature, pour créer les portes et grilles en bronze qui agrémentent la façade de l’immeuble, mais aussi toutes les œuvres qui ornent les différentes parties de circulation de l’immeuble.
Dans la cour intérieure, largement ouverte sur l’entrée, deux pièces monumentales s’offrent au visiteur : une immense sculpture de 6 mètres de hauteur, tronc remanié sauvagement attaqué par une immense faux, et une gigantesque fresque de céramique qui anime un mur aveugle sur le thème de la vie paysanne.
Le film de présentation de la conception et de la réalisation de ces œuvres en rendent la visite particulièrement intéressante, et si vous passez un week-end par le 23 rue de l’Université, n’hésitez pas à franchir ces lourdes portes de bronze qui scandent désormais la façade de l’hôtel de Livry. L’immeuble, quand les bureaux seront loués, n’accueillera plus le public et seules les journées portes ouvertes organisées jusqu’au 24 octobre (les samedi et dimanche de 10 à 18h) permettent d’admirer cet ensemble dans ses moindres détails. Ensuite, il ne vous restera que la vision des 8 portes de bronze, version rue, car elles sont conçues pour être aussi vues de l’intérieur.
Le film a le mérite de montrer que le choix de Garouste, dont je trouve le travail un peu triste et manquant parfois de souffle, se justifie amplement par le sérieux et la polyvalence de l’artiste, disposant du réseau de techniciens, fondeurs, céramistes, plasticiens etc… nécessaire pour mener à bien une œuvre d’une telle ampleur. Garouste est sympathique, il ne la ramène pas et ne nous la joue pas « moi, artiste inspiré ». C’est un manuel, un type qui se coltine avec la matière, et même si ses réalisations ne m’enthousiasment qu’à moitié, j’avoue que l’ensemble a belle allure ! A visiter de toute urgence donc !
Je trouve les portes étonnantes j'aime ce mélange de matière brute et de formes souples, merci pour cette découverte.
RépondreSupprimerTu as raison Marisol ce sont les portes qui sont les plus réussies, et elles, elles resteront visibles en passant dans la rue, ce qui est finalement un joli détour à faire quand on est dans le quartier
RépondreSupprimerJe préfère Garouste en tant que peintre, mais je comprends qu'il ait eu envie de réaliser un autre genre d'oeuvres: une occasion de renouveler sa recherche, sans doute.
RépondreSupprimerJe suis heureuse que notre côte atlantique ait échappé aux torchères et aux méthaniers...
Anne
Ce sont pourtant ses fresques qui m'ont semblées tristes. Mais l'ensemble vaut pour sa cohérence. Ah oui, nous avons assez crié "NON AU PORT METHANIER" pour que Carlyle ait très peur !!!
RépondreSupprimerMerci pour cette découverte Michelaise. Comme d'habitude tu sais avec tes mots et tes images nous faire envie...
RépondreSupprimerJe ne pourrai pas aller faire cette visite sur Paris car comme tu l'as compris je suis de nouveau en Corse et ce jusqu'au 18 novembre... C'est un musée vivant qui m'offre chaque jour des oeuvres sublimes elles aussi. L'artiste s'appelle "Dame Nature" et je suis une inconditionnelle de ses oeuvres...
Bonne journée à toi et à bientôt le plaisir de te lire.