Après "l'homme qui crie" voici celui "qui voulait vivre sa vie". Avec l'incontournable Romain Duris, qui est toujours aussi exaspérant avec sa moue boudeuse et son air de baroudeur de bonne famille, mais sapristi qu'il joue bien le bougre !!! Il sauve le film... Qui commence bien : une élégante critique sociale, une bonne ambiance psychologique, réaliste, juste effleurée. On atterrit sans préambules inutiles dans une crise de couple banale certes, mais suggérée avec finesse. Puis tout s'enlise, et cela devient invraisemblable. Comme on aime bien le personnage de Duris, on se dit qu'on va jouer le jeu, qu'on va admettre les naufrages larmoyants de cet avocat en perdition sentimentale, ses mésaventures aux prises avec un cadravre congelé, et finalement qu'on va le suivre dans son histoire de faux suicide. On se morigène : il faut rester bon public, et suivre.
Le problème, c'est que cela dure 2 heures et qu'aux invraisemblances succèdent les incohérences. Le tout traité par touches discrètes et nerveuses, heureusement, et comme le personnage est attachant, on reste. On croise Catherine Deneuve, assez crédible, Niels Arestrup pour qui j'ai une certaine affection. Du coup, on avale un peu n'importe quoi, c'est assez mal ficelé et cela se termine en apothéose. A dire vrai, ça tourne un peu court, mais bon, on n'a pas passé un mauvais moment ! Même si l'histoire est vaine et que le contenu moral, en voulant trop en faire et trop en dire, finit par se révéler énigmatique.
Oui bof, comme dit Patrick, un film de TV... je suis d'accord avec tes sensations, bon, je résume aussi par il tue un homme et en sauve un autre...
RépondreSupprimerAvec ce temps pourri j'ai aussi vu "les p'tits mouchoirs" rire et pleure et puis "elle s'appelait Sarah", j'ai bien aimé !!
Te dire si j'avais décroché, je n'ai même pas réalisé ce point essentiel du film, il tue un homme et en sauve un autre. Bon, bref !!
RépondreSupprimerLes p'tits mouchoirs, on en dit du bien en effet...
Moi aujourd'hui c'était copies, beurk !
j'ai entendu la même critique , pas vraiment terrible le film, belle gueule ne fait pas tout.
RépondreSupprimerJe ne l'avais pas mis sur ma liste priorité,j'ai tellement de retard.
RépondreSupprimerDonc j'ai bien fait.
Si cela passe chez toi je te conseille Amore
Et Oui Gérard, et c'est tant mieux pour ceux qui ont d'autres talents !!
RépondreSupprimerJe note Amore, cela me dit quelque chose, peut-être y aurons-nous droit !
Romain Duris, nous les filles de la maison on lui trouve du charme. Et même les garçons qu'il agace l'ont adoré dans l'ArnaCoeur. Je suis allée voir la bande annonce de ton Homme, alors bon, lorsque tu as vu l'Arnacoeur justement, voir Duris pleurer dans ce film là te fait un peu exploser de rire....
RépondreSupprimerLes p'tits mouchoirs, on passe une bonne soirée, et ça a beau être long on ne s'endort pas. Cotillard pleure aux p'tits oignons et François Cluzet est extra (je l'aime bien je ne suis pas très objective), tous les autres aussi d'ailleurs. Enfin ça casse pas non plus trois pattes à un canard et la fin est bien bien bien lourdingue... Quand le cinéma finira de s'autocongratuler et renverra les scénaristes refaire leur brouillons, les poules auront des dents et le cinéma sera mort...
Dommage, j'aime bien le cinéma.
Bises !
Je ne suis pas fan de la "petite gueule " de Romain Duris,... Je dû lire le livre de Douglas Kennedy, mais je l'ai complètement oublié. Ta critique aidant, je crois que je choisirais un autre film si l'occasion se présente d'une sortie ciné.
RépondreSupprimerMalgré quelques longueurs j'ai bien aimé "Les petits mouchoirs".
Bonne semaine à toi Michelaise !
Pour une fois que je ne regrette pas de ne pas prendre le temps d'aller au cinéma en lisant l'un de tes billets !
RépondreSupprimerEn ce moment, c'est ciné-canapé ici...!
Oui Astheval c'est exactement cela : un côté expiatoire, un côté propitiatoire et une dose bonne conscience à bon marché
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