lundi 28 mars 2011

ANNEE DU MEXIQUE

Un billet pas facile à faire. Un peu long j'en ai conscience, mais cela me tarabuste. Ce n’est pas un billet d’humeur, ni même un billet politique, mais une réflexion étonnée sur les mœurs de ceux qui nous gouvernent.


La Galerie des Beaux Arts de Bordeaux organise chaque année une ou deux expositions temporaires d’un excellent niveau, toujours passionnantes même si les œuvres exposées semblent parfois modestes. C’est grâce à ces manifestations organisées dans le cadre de ce qu’on appelait à l’époque le Mai Musical que j’ai éprouvé mes premières émotions artistiques. Certaines m’ont laissé un souvenir impérissable : en 1964, la femme et l’artiste (où j’ai découvert Simon Vouet), l’art et la musique en 1969, en 1970 une rétrospective Dufy dont j’ignorais alors l’existence et qui m’a paru étonnamment gai, en 75 le centenaire de la naissance de Marquet pour lequel j’ai depuis gardé un attachement certain, en 1977 la peinture britannique de Gainsborough à Bacon, ce dernier m’ayant particulièrement impressionnée… Nous n’allions pas faire de grands voyages ni même de virées parisiennes pour visiter le Louvre, et ces peintures qui venaient à nous m’émouvaient beaucoup. Superbe façon d’apprendre l’art qui, à l’époque, se concentrait dans les grandes villes et auquel nous n’avions accès que par de mauvaises reproductions. Autant dire que ces expositions étaient l’objet de visites détaillées et émerveillées.


Le Mai Musical a disparu mais la Galerie continue à monter des expositions. Nous avons eu ainsi récemment l’Académie mise à nu dont je vous ai rendu compte il y a peu. Je me réjouissais fort d’aller visiter la prochaine, consacrée à Diego Rivera : un peintre que je n’ai jamais vu autrement qu’en photos. Elle devait montrer 18 œuvres du mari de Frida Kahlo, qualifiées par les organisateurs de "majeures", pour la plupart jamais vues en France.

Et voilà que cet événement intitulé "Diego Rivera, de Mexico au Paris des cubistes", est une des premières victimes collatérales du renoncement par le Mexique à la participation à l’année culturelle qui lui était consacrée. On a ainsi appris que la majorité des œuvres prévues, qui "devaient être prêtées par des institutions mexicaines", ne sont "plus en mesure de quitter le territoire mexicain", et la ville de Bordeaux, "se voit contrainte de renoncer à cette exposition". La réaction d’humeur du gouvernement mexicain est, vous le savez, provoquée par le fait que le président Nicolas Sarkozy a décidé de dédier cette année et ses manifestations à Florence Cassez, française condamnée au Mexique à 60 ans de prison pour des faits d'enlèvements, d'association de malfaiteurs et de possession d'armes qu'elle nie.


Il ne s’agit nullement pour moi de prendre position sur ces faits, n’ayant pas lu les minutes du procès, n’étant au courant de rien et n’ayant pas matière à avoir un avis éclairé sur le débat de la culpabilité de madame Cassez. Mon article ne prétend nullement prendre position sur l’affaire Cassez, je n’en ai ni les compétences ni l’ambition. Mon propos s’interroge sur nos institutions ou plutôt sur ceux qui les dirigent.

La peine de Florence Cassez a été confirmée en appel, et début février son pourvoi en cassation a été rejeté. Que cette femme clame son innocence, que sa famille et ses soutiens réclament sa libération, rien de plus normal. La force des liens familiaux et amicaux justifie amplement ces démarches et cette mobilisation, et ceux qui connaissent le dossier s’agitent à bon droit, rien à redire là-dessus.

Là où la situation se complique c’est quand le président de la République française s'en mêle. Après avoir reçu les parents de la condamnée, M.Sarkozy a réclamé officiellement le retour de Florence Cassez en France et a déclaré que l'année France-Mexique lui serait dédiée. Depuis l’année du Mexique broie du noir, et on commence à subir les conséquences des réactions outrées du gouvernement mexicain à ce qu’il considère comme une ingérence insupportable.

Le Mexique est un État indépendant, considéré comme démocratique, avec une séparation des pouvoirs. La justice mexicaine, saisie d'un dossier par la police du même pays, condamne une personne à 60 années de prison. Cela peut paraître excessif, mais on admet bien que, par le jeu des cumuls, la loi américaine puisse prononcer des peines de 150 ou 200 ans de prison. L’appel et le pourvoi en cassation ayant été rejetés, les juges considérant que les vices de procédure invoqués étaient insuffisants pour entrainer une révision du procès, notre président se déchaine. La justice mexicaine serait-elle aux ordres de son président de la République ? Ce dernier aurait-il instrumentalisé la justice à ses propres fins, dans un souci sécuritaire ? Situation bien évidemment inimaginable chez nous, n’est-ce pas ?? Pardon, je dérape…


Mais surtout que fait-on de la séparation des pouvoirs ? de quel droit suppose-t-on qu’il n’y ait pas, au Mexique, comme en France, un Etat de droit et le respect de l’indépendance de la justice. Et, en supposant qu’il y ait une erreur judiciaire, nul n’est à l’abri d’un tel problème, est-ce au gouvernement français d’intimer au gouvernement mexicain l’ordre de la résoudre ?? Imaginez qu’au moment du procès de Saint Omer les juges aient condamné injustement un ressortissant d’origine italienne, et que Berlusconi ait alors pris des mesures de réhabilitation et d’hommage au condamné, au motif qu’il trouvait cette décision inique. Et, de fait, cette décision l’était bien inique. La révision du procès d’Outreau l’a prouvé. Mais aurait-on admis en 2004 qu’un chef d’état étranger s’en mêle ?? On aurait volontiers protesté contre une telle intrusion. Ne supportant pas que Berlusconi en fasse « une affaire personnelle » nous l'aurions sans doute traité d'agité inconséquent. Même si les faits devaient lui donner raison ensuite sur le fond, innocence des accusés d’Outreau, la forme aurait été choquante. Un chef d’Etat étranger n’a pas à venir résoudre nos erreurs judiciaires. C’est le principe sacré de l’indépendance des pouvoirs, qui doit encore plus être respecté de pays à pays. Les excès du procès d’Outreau ont été dénoncés, une commission d’enquête parlementaire a été nommée pour analyser les causes de dysfonctionnement de la justice dans le déroulement de cette affaire, mais comment aurait-on supporté que d’autres pays viennent y mettre leur nez pour résoudre les choses à leur façon, en dédiant je ne sais quel événement à un condamné d’Outreau ? On aurait à bon droit pu s’insurger contre cette intrusion, fut-elle basée sur de bonnes intentions, dans notre démocratie. Que les mexicains prennent les réactions de la France comme des vexations et qu’ils y voient un complexe de supériorité un peu trop courant de nos jours, n’a rien de particulièrement étonnant. Notre attitude « va-t-en guerre » de redresseurs de torts en énerve légitimement certains !

Donc l’exposition Diego Rivera n’aura pas lieu et nous découvrirons, en lieu et place, les réserves du musée des Beaux Arts : chapeau aux conservateurs et aux organisateurs pour leur réactivité et leur efficacité !! L'exposition Espana a été montée en un temps record !!

20 commentaires:

  1. Une analyse sur le fonctionnement de nos institutions au plus haut niveau, que je partage totalement.
    Très bonne journée, encore un passage rapide...

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  2. Heu...pas facile de commenter non plus...Je vois toutefois dans ton billet une sorte d'agacement d'enfant (privé de son expo) qui oriente un peu le jugement. Certes notre président, perpétuel agité, a tiré trop vite, et trop loin. Mais la "justice" mexicaine a bien la réputation d'être corrompue. Les rapports d'Amnesty dénoncent régulièrement la gangrène des institutions, la police en particulier. Ceux qui actuellement au Mexique boycottent la France le font pour deux raisons: soit parce que leur amour-propre est touché soit parce qu'ils obéissent au gouvernement qui a lui-même organisé ce boycott. Dédier l'année culturelle mexicaine à Cassez est maladroit ou sciemment calculé (les tractations en coulisse ayant échoué). C'est vain en tous cas. Mais pour regretter l'annulation d'expos et manifestations ludiques, gardons-nous de mettre en avant pour des pays comme le Mexique, la séparation des pouvoirs, politiques, judiciaires et leur "indépendance". Les rapports des ONG démontrent suffisamment les degrés de corruption et de manigance pouvoir/police/justice dans ce pays.
    Je n'approuve pas l'initiative de Sarko. Mais les derniers développement du dossier, qui sèment le trouble même dans l'opinion publique mexicaine, me font d'abord penser à Cassez plutôt qu'à l'expo annulée de Bordeaux.

    On se rabattra donc sur l'Espagne avec cette expo organisée au pied-levé !

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  3. Je suis aussi perplexe que toi sur cette attitude. En plus, il est possible qu'elle ait nui encore plus à la principale intéressée. J'ai bien peur qu'il ne s'agisse encore que de geticulations désordonnées, dans un but plus personnel que collectif.

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  4. Roberto, on fera mieux que se "rabattre", on appréciera le travail des commissiaires d'exposition !! Ce n'est pas un ersatz, c'est une expo à part entière !!
    J'espérais qu'il apparaissait dans mon article que justement je n'exprime aucun regret personnel, aucun caprice sur l'annulation de l'expo RIvera mais qu'à l'occasion de cette annulation je me suis interrogée sur le respect de la séparation des pouvoirs et sur certaine propension à se laisser aller, en tant que chef d'état, à des réactions spontanées, louables chez des particuliers, mal venues chez des gourvernants. Quant à l'affaire Cassez j'ai posé en a priori que cela ne pouvait pas être mon propos et j'ai même posé ensuite l'hypothèse claire d'une erreur judiciaire.
    Aifelle, je pense comme toi que cette attitude a en effet nui à la principale intéressée et à ce qu'il est convenu d'appeler la sérénité de la justice. Ce n'est pas en faisant un tel tapage qu'on peut permettre aux juges mexicains de reconnaitre une erreur.
    Coucou Norma, tu es speed ces jours-ci, dur retour de vacances !! Courage.

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  5. aille aille carambaaaaaaaaa!!!

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  6. merci de ton sourire Vince, il est très au diapason !

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  7. Bonjour, Michelaise.
    Maintenant, quand je viens chez toi,je suis partagé entre tes mots, tes illustrations et ta musique...
    Mais j'arrive à concilier le tout avec bonheur.
    Avec ton analyse, je suis en parfait accord, même si j'émets quelque doute sur la sépération des pouvoirs au Mexique.
    Ce que je dénonce, surtout, c'est le manque de diplomatie de notre président de la république, qui, pour des raisons qui lui sont personnelles,a fait preuve, une fois de plus de démagogie .
    On connait le résultat de cette attitude.
    Et c'est ainsi, aussi, que tu ne verras pas Rivera.
    Si tu juges ces mots trop "engagés", ne les diffuse pas.
    Je comprendrai.
    Merci beaucoup et pour tout.
    Je t'embrasse.

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  8. Bonjour, je découvre ce lieu à partir de"Ciel bleu de Castille" et je suis ravie de lire ce billet à propos de l'année du Mexique. Bravo et merci, on est toujours heureux de rencontrer des gens qui ont des ressentis communs. Belle journée. brigitte

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  9. On sent bien ta frustration Michelaise.
    Les Bordelais ne seront pas les seuls à faire les frais de "cette histoire".
    Les Lyonnais et le Parisiens eux aussi devront faire contre mauvaise fortune bon coeur.
    Bordeaux a réagi rapidement La Pinacothèque aussi à la place nous pourrons voir Le Voyage Imaginaire de Hugo Pratt.
    Je ne voudrais pas jouer la mouche du coche ni chercher à défendre qui que ce soit mais il me semblait que c'est la mère de Florence Cassez qui a réclamé au président Nicolas Sarkozy l'annulation de l'année du Mexique en France, lors d'une conférence de presse .
    Mais je me trompe peut-être tu connais ma passion pour l'actualité et la façon dont les médias la rapportent!!!

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  10. Aloïs, j'avoue que sur ce sujet (la position des parents de madame Cassez) j'ai entendu l'inverse et son contraire, ce qui a surtout pour effet de mettre en cause les médias, tu as raison !!
    Herbert, j'ai, comme toi mais sans être en état de l'étayer par quelqu'argument que ce soit, l'"impression" que la séparation des pouvoirs au Mexique est loin d'être exemplaire. Mais d'une part est-elle exemplaire chez nous aussi (un art difficile la séparation des pouvoirs) et notre excécutif doit-il se mêler des affaires du pouvoir judiciaire au Mexique ?? Enfin ces problèmes sont ceux des mexicains et s'ils jugent que leur pouvoir exécutif ne respecte pas leur judiciaire, ils devraient opposer au premier la sanction des urnes ! Nous utilisons aussi la sanction des urnes !! sourire ...
    Plume d'ange, bienvenue parmi nous, ravie de votre visite "alba...naise !"

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  11. Je trouve tes mots très justes. Nous avons un côté très donneur de leçons qui me fait honte et qui est le fuit d'un regard très éthnocentré. Si seulement nous étions irréprochables, mais que """"notre""""" président (excuse-moi, j'ai envie de mettre 50 guillemets de chaque côté) commence par balayer devant sa porte, qu'il regarde ce qu'il a fait en matière de justice, avant de de se prononcer sur la justice des autres. Ce soir, en tout cas, c'était très année du mexique à la Cité de la Musique avec Montezuma et l'Indian Queen de Purcell. Allez, je me sauve, je fais ma valise et je pars (et je n'oublie pas de publier l'article que tu as repéré ce matin!!!)

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  12. Une fois de plus, je salue ton courage éditorial, digne d'une femme. Tu ne découvres quand même pas que ce sont les paons qui se parent de médailles et avancent dans la beauté du matin sur le perron élyséen de la bêtise masculine.
    L'ennui desmes médailles quand on est petit, c'est qu'elles plombent quelque peu la démarche.
    Quant au chant, mon Dieu, Michelaise, toi la mélomane qui éduque mes oreilles de paysan, quoi de plus beau . Le chant d'un paon paré ne vaut-il pas pour nous bon peuple de manquer la culture et de remettre l'horizon des espoir s perdus, cette exposition divine ? ?
    Michel Colucci, disait en son temps que la France avait choisi le coq comme emblème parce que c'était le seul animal à chanter, même avec les pieds dans la merde.
    Si nous étions dirigés par des animaux, changerions nous d'emblème, à condition bien sûr d'organiser des élections ? J'en suis moins sûr. Une louve contre un coq ?
    A quand le règne du dauphin, pourvu qu'il sache nager en eaux troubles...?
    Pardonne ma mémoire défaillante de vieillard cacochyme citant le grand homme de plume,,que fût Coluche mais je suis certain du dernier gros mot. Tu sais, les voyous de mon espèce sont des frondeurs !
    Ah, l'humour, que n'en a t-on rendu obligatoire, l'enseignement. Mais qui nous l'enseignerait ? Nos politiques ?
    Bon, en fait, on va faire sans école d'humour en attendant les élections.
    Je t'embrasse chère Michelaise et te remercie de m'accueillir dans ton journal pour ce billet d'humeur, vagabond.

    Roger Dautais

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  13. Vous faites des publications compliquées sur des sujets passionnants, mais pour ne pas m'énerver et ne pas avoir à devenir une vraie furie, je préfère me passer de tout commentaire, car je suis une révoltée née !!! C'est comme ça, il ne vaut mieux pas que je donne mon avis dès qu'il s'agit de politique !
    Bon, ceci dit, je passais par là pour vous signifier mon étonnement quant à votre non apparition dans les commentaires sur mon avant dernière publication "c'est cela même, décomplexons" car je mets en parallèle votre publication du même jour en vous citant et en joignant votre lien !!! Ce n'est pas obligé de laisser un commentaire à chaque fois, et même si je parle de vous, mais je me demande surtout si vous aviez compris mon message sur votre blog faisant allusion à ça, si vous avez vu cette publication !!! J'ai des doutes !!!
    Bon, ceci dit, ménagez votre cerveau, les politiques nous prennent déjà bien assez la tête comme ça !!!

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  14. Coucou Mathilde, tout va bien, même si la tempête menace dans ta tête !! Surtout ne deviens pas une furie !

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  15. Le Mexique affûte les plumes ! Pour revenir à notre président: il n'a pas la partie facile. S'il n'avait rien fait, que n'aurait-on dit ! Mais évidemment, comme souligné plus haut, il s'est probablement "planté" (c'est un habitué...) avec cette initiative malheureuse, de dédicace à Florence C. Pourtant si cela pouvait lui donner des idées du genre dédicacer au Dalaï Lama quelque manifestation en rapport avec la Chine...sourire bien sûr car tout le monde se couche devant les successeurs du Grand Timonier.
    Roger D. (je suis toujours admiratif de sa poésie "landesque"), me surprend avec sa première phrase. sexiste Roger ? sourire bis...
    J'aime bien Mathilde qui nous recommande de ménager notre cerveau un peu trop chargé en politique en ce moment. Et chargé en commentaires d'ânes comme avec les résultats des cantonales, j'en sais quelque chose étant presque voisin d'un des deux candidats FN élu.
    Je reviens à l'expo Espana: j'espère qu'il n'y aura pas que des lithos !

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  16. Bonjour Michelaise. Comme tu annonçais un billet long, j'ai renoncé à te lire hier soir... Je viens donc de découvrir ton article et ne l'ai pas trouvé long du tout. Tu es si sincère et si spontanée dans tes réflexions que l'on te suit sans peiner.
    Je ne suis pas en mesure de juger la culpabilité ou non-culpabilité de Florence Cassez, mais je trouve comme le disait si justement Herbert que notre président pousse la démagogie un peu loin...

    Quant à cette expo annulée et si vite remplacée, les organisateurs méritent sans doute des compliments car j'imagine les tracas d'une telle organisation...
    Bienvenue à l'exposition Espana et bonne fin de journée à toi :-)

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  17. Ma fourche a langué, lire, bien sûr, dédié et non dédicacé. A force de voir Nicolas se noyant dans le show-biz...

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  18. Allons mes lecteurs si vous vous entendez entre vous, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Meilleur ? pas sûr que nous en soyons tous convaincus mais nous en sommes d'accord, positivons et faisons règner la bonne humeur à défaut de la rouspétance !
    Bref, ravie de ton commentaire Roger, pas sexiste non, non, mais allégorique ! Quel animal choisirions nous, nous les français, si on nous débarasser de ce coq tonitruant qui porte parfois trop loin nos rodomontades entêtées ? Nous savons, malheureusement, que le roi de la basse-cour convient finalement très bien à notre fierté obstinée !!
    Roberto, j'aime bien l'idée d'une année dédiée au Dalaï Lama... avec bonzes et robes safranées. Quant à la question que tu t'es posée concernant l'exposition Espana, j'avoue que je me suis posée la même. De façon un peu moins drastique que toi : je ne me suis pas demandé s'il n'y aurait que des lithos, mais si ce ne serait pas seulement dessins, gravures et oeuvres mineures. Cela nous permettra tout de même un petit parcours intéressant, du moins en ce qui me concerne, pas très douée en matière d'art espagnol, il m'en restera toujours quelque chose !
    GF merci d'vaoir pris la peine de ce commentaire alors que tu t'actives autour de tes valises ! Vienne et des projets musicaux qui nous vuadront, j'en suis certaine, de jolis billets. Et toi Oxy, tu prépares aussi tes valises pour Bruges !!! Décidemment le soleil nous donne envie d'escapades !

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  19. Toujours à contre courant ce gouvernement, des exemples récents le montrent. J'aperçois un livre sur le musée de Ermitage, un grand moment de bonheur... j'ai eu la chance de la visiter (en partie) en 1985.

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  20. j'imagine mon grand-père devant cette histoire, il m'aurait dit : il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler !
    Quant aux médias,depuis bien longtemps je me suis rendu compte qu'il valait mieux éviter de tout croire. Durant mon service militaire j'ai eu "l'occasion" de trier et faire microfilmer avant le rapatriement de nos troupes les dossiers secrets de l'armée concernant "les opérations de maintient de l'ordre" en Algérie. C'est fou ce qui a pu être dit et écrit comme contre vérités sur cette guerre. Les choses n'ont pas changées.

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