Je vous explique : les crevettes, coques, palourdes et autres crabinous qu'on va chercher dans les rochers, cela se pratique deux heures avant le "bas d'eau", et lors des fortes marées. Or ces dernières reviennent avec une régularité que l'influence lunaire explique nécessairement, et elles ont lieu vers midi (ou 13h selon l'heure légale). Alors, quand on rentre, fourbu, ravi et courbé sous une pêche mémorable (elles sont toutes mémorables, par définition), on a faim ! Donc, pendant que nous étions à la pêche aux palourdes, j'avais enfourné une petite préparation revue et corrigée par mes soins qui devait cuire longuement en nous attendant, et nous accueillir de ses effluves émoustillants. Et puis il fallait bien que nous dégustions notre pêche !!! Enfin les moules seulement car les palourdes et les coques devaient dégorger pour rendre leur sable. Vous admirerez au passage la technique "rangement des coquilles vides" destinée parait-il à faire croire qu'on n'en a pas mangé beaucoup !
Le thème, c'était le tian au saumon dégusté chez Roberto cet été, la variation est que j'avais décidé de remplacer les courgettes par des épinards. Marre des courgettes !! Mais non, je n'en ai pas tant mangé que cela, sauf par procuration, rappelez-vous les aventures d'Autour du Puits avec les cucurbitacées (pas moyen de mettre un lien vers le message qui date du 31 juillet 2011) !!
Donc qui dit épinards, dit jambon de pays. Allons-y : dans un plat préalablement beurré (youpi ! ça colle aux doigts) on dispose une couche d'épinards blanchis rapidement à l'eau bouillante et bien essorés, qu'on poivre abondamment, une couche de lasagnes (pardon pardon, je n'ai toujours pas de ravioles) et une couche de jambon cru coupé hyper fin. Et on recommence, d'autant plus souvent que le plat est profond. Pour finir, un demi litre de crème fleurette et une couche de gruyère que la dernière strate d'épinards. Comme ma première tentative était un peu "humide" (la faute aux épinards sans doute), j'ai décidé de rajouter dans ma crème fleurette deux oeufs battus. L'oeuf ça va bien avec les épinards pas vrai ? Et, de fait, l'ensemble se tenait mieux. Un solide plat complet qui vous attend le temps qu'il faut en mijotant dans le four, sans risque d'être trop cuit, et qui se termine le lendemain froid avec beaucoup de plaisir.
Spécialiste incontestée de la musique, du cinéma, de la littérature aussi, je ne peux que te décerner également la toque des grands chefs cuistots ! Ce plat a l'air savoureux et j'aime les plats que je pense pouvoir réussir, donc les plats très simples qui ne demandent pas des talents que je n'ai pas. J'adopte ta recette et m'en vais la recopier avant de la tester avec gourmandise.
RépondreSupprimerMerci à toi Michelaise.
PS : dis-moi, as-tu dans tes ancêtres une sorte de dieu (ou déesse) indien(ne) aux nombreux bras et donc, j'imagine, aux multiples talents... ??? Cela expliquerait bien des choses... ;-)
Comment un tian aux saumon / courgette s'est transformé en tian jambon de pays / épinards...
RépondreSupprimerIl ne reste que le tian !
C'est marrant, moi aussi j'ai fait des gratins ces derniers temps !
Bonne journée ! Bisous
Totalement déraisonnablement dans le bon sens.....miam ;))
RépondreSupprimerBonjour, Michelaise...
RépondreSupprimerVariations sur un thème...
J'en entends la musique.
Je connaissais le coup des moules...
Et j'admire ta terrasse.
Merci beaucoup.
Hummmmmmmm, ces lasagnes me tendent les bras !
RépondreSupprimerJe note les épinards pour cet hiver car pour le moment nous sommes toujours sous l'ère des courgettes!!!
RépondreSupprimerTu me fais saliver!
Oxy, tu me flattes, je suis juste "touche à tout", enfin "amateur" au sens premier, qui aime... tout ! de la cuisine à la musique en passant par les jardins et les beaux arts, enfin tout ce que nous offre la vie et le monde actuel, si multiple
RépondreSupprimerKoka c'est super les tians, ça fait des plats complets qu'on finit froids, un vrai plaisir, et comme dit Oxy, facile !
Ah Herbert, tu ranges les coquilles de la même façon ? moi qui les jette dans un saladier ou par-dessus les moulins à peine vidées, je suis toute admirative !
Cjic, serais-tu un peu, beaucoup gourmand, jusqu'à aimer les z'épinards ?
Aloïs, ENCORE des courgettes, ne m'en parle pas, par sympathie sans doute ou compassion, je les fuis... vraiment envie d'autre chose !!
Enitram, à table !!