dimanche 13 novembre 2011

ICONOCLASTE (Jaroussky à Bordeaux)

Aucune photo pendant le concert, les hôtesses veillaient et intervinrent même au moment des applaudissements pour prier un quidam de ranger son objectif !
Iconoclaste car je vais, forcément, en faire rugir certains, que dis-je... certaines, à ne pas encenser LE contre-ténor le plus à la mode, le plus applaudi, le plus adulé, en un mot j'ai cité le chouchou de ces dames : Philippe Jaroussky.
Commençons par le commencement : les contreténors, pour nous, cela n'a rien d'exotique. Nous avons biberonné à Dominique Visse, René Jacobs, Andreas Scholl, James Bowman ou Gérard Lesne du temps de leur jeunesse qui, m'en croirez-vous, était aussi, à peu près, la nôtre. Cela nous épargnait jeudi soir au Grand Théâtre de Bordeaux, d'avoir à, comme je l'entendis plusieurs fois lors de l'entracte, nous étonner de son registre et de son répertoire. Car ça y allait bon train dans le grand escalier, au milieu des effluves de parfums coûteux : "Ah, que c'est excitant, je n'avais jamais entendu un homme chanter comme cela (ben voyons !!)" ... "Et cette musique, c'est joli n'est-ce pas, déroutant... mais joli (ah bon ??)". Autant vous dire que le public, tout de costumes sombres et de robes de soirée scintillantes vêtu, était là "parce qu'il est très connu n'est-ce pas (double lauréat des Victoires de la Musique, tu m'en diras tant !) ?" et qu'on "en avait entendu parler à la télévision (ouaouh quel gage de qualité pas vrai !)". Le champagne de l'entracte et les petits fours sous les ors du foyer après le concert participaient aussi de l'engouement général. Donc, les tonnerres d'applaudissement étaient de rigueur, d'égale intensité pour chaque air, ce qui est peu crédible car il est rare qu'un artiste soit absolument excellent dans tous les airs.



Pourtant quand nous reçûmes le programme 2011/2012 du Grand Théâtre, début juillet, comment résister à l'envie de venir écouter, pour de vrai, le "fameux timbre d'or, d'une pureté sans égale" dont nous avons, comme il se doit, fort apprécié les enregistrements. Places furent donc prises, un peu étourdiment je l'avoue, car l'ambiance de ce genre de concert, LE récital où IL FAUT être, a tendance à me gonfler. Places hautes, complètement sur le côté, mais si l'on en juge par l'état du Grand Théâtre, nous n'avions pas à nous plaindre, le paradis étant bourré sur 5 ou 6 rangs, ce qui est inhabituel. Bref, jeudi soir direction Bordeaux en se demandant ce que nous réservait Bison Futé en cette veille de week-end prolongé. Arrivés à bon port assez tôt pour s'offrir un petit verre de vin avant le concert, nous étions en principe en condition pour apprécier le "Feu d'artifice" promis par le programme.
La première partie nous a semblé longue et ennuyeuse : Jaroussky ne chantait que trois airs de Haendel (extraits de Parnessa in festa, Imeneo et Ariodante) mais cela manquait prodigieusement de fougue et de brillant. Oh certes, la voix est jolie, très juste et délicieusement filée. Même si le timbre n'est pas toujours de notre goût, la qualité est au rendez-vous, mais il n'aurait pas fallu plus que les 6 violons et des 2 violoncelles du petit ensemble Apollo's fire pour le couvrir. Le public trépignait, les antiques balcons vibraient sous les piétinements de la foule en délire, mais nous nous sentions vaguement frustrés. D'autant que l'orchestre de Jeannette Sorrell a pas mal amoché au passage un concerto pour violon de Vivaldi, Tempesta di Mare, pour cause de manque de virtuosité de son soliste.
En deuxième partie, le même orchestre a enlevé avec brio et fougue le concerto grosso "La follia" avec justement ce petit brin de folie que seuls les américains savent, parfois, apporter à la musique baroque, et leur triomphe fut complet. Quant au héros de la soirée, il a chanté des airs de Vivaldi, avec beaucoup plus d'aisance, toujours avec une grande délicatesse mais sans engagement excessif. Les bis furent eux aussi plus convaincants mais on ne pouvait s'empêcher de penser que la diva nous a offert un simple récital alimentaire, propre, mais sans réelle implication de sa part, à la diction on ne peut plus approximative et sans grande puissance malgré la joliesse indéniable. Toutes choses éminemment prévisibles en sortant du concours Crespin dont les chanteurs jouaient leur carrière et nous ont donné le maximum de leurs possibilités. Concours qui nous a rendus d'autant plus difficiles que le niveau en était remarquable, malgré l'extrême jeunesse des candidats. Sans doute fatigué par sa tournée aux Etats Unis, assuré de faire hurler le public de joie quelque soit sa prestation, Jaroussky aurait eu tort de forcer et de fait, il nous a présenté un petit récital agréable mais quelque peu décevant. Et comme le disait Alter en sortant "Je comprends pourquoi la Bartoli l'aime bien ce petit, il ne peut guère lui faire d'ombre lors d'un opéra !".

17 commentaires:

  1. Alors-là j'ai bien ri en lisant la réflexion d'Alter...

    Merci Michelaise pour ce billet mi figue mi raisin, plein d'humour... Jaroussky n'a qu'à bien se tenir la prochaine fois...

    Bises du jour.

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  2. Aîe une idole écornée un rien, trop de tout on a l'impression, si je comprends bien sa voix n'est pas en cause ? Concert alimentaire comme il y a des écrits de genre là ? dommage
    Hier sa voix résonnait chez moi avec conviction, vive les enregistrements !

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  3. Très Star le joli Monsieur !
    je ne l'aime pas , pour moi, il n'y en aura qu'un seul ALAIN VENZO ! tu connais cette fois-ci! j'ai l'impression de sortir de l'antiquité avec toi! et dis-moi, avais tu ta robe de paillettes????

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  4. J'ai tendance à réagir comme toi, de façon assez épidermique, à ces "grand-messes". Je connais aussi les contre ténors depuis longtemps. Cependant, si un jeune homme talentueux et charismatique conduit à cette musique des gens qui ne la connaissaient pas, comment s'en plaindre. A condition évidemment qu'il n'étouffe pas les autres. Hélas, le rouleau compresseur médiatique est en marche!

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  5. erreur / ALAIN VANZO- yu tube
    "les pêcheurs de perles" BIZET 1959, je l'écoute en boucle! pas d'oreilles, mais toute ouïe !

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  6. Oh Danielle j'ai pas voulu être méchante alors comme tu dis, mi-mi !! Michelaise quoi !
    Dominique en effet, la voix est jolie, sans conteste ... quant aux enregistrements, en effet, ils la flattent, donc écoutons les sans complexe.
    Monica, j'avoue que je ne connaissais pas Alain Vanzo, un ténor d'après ce que je viens de lire ... quant à ma robe à paillettes, forcément elle brillait... par son absence ! mais je n'étais pas en jean car on est partis à bordeaux sur les chapeaux de roue après le boulot et j'étais en "strict tailleur noir" !! vi, vi !!
    Oh que oui Noune, le jeune homme a un agent très très doué !! et côté médias, il fait florès !

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  7. Alors moi aussi qu'est-ce que j'ai ri, du début (qui donne bien le ton du billet) jusqu'à la fin (avec le constat implacable mais ô combien juste d'Alter)!!! Je n'ajouterai pas grand chose parce que je n'étais pas présent à ce concert, mais pour te titiller, j'ai quand même quelques réflexions qui me viennent. Tu dis que tu ne veux pas être méchante, mais faire de Jaroussky la coqueluche du public féminin ("le chouchou de ces dames" comme tu dis) n'est pas hyper charitable, tu en conviendras, même s'il y a beaucoup de vrai dans cette analyse! Mais moi j'aime bien quand tu es méchante, je ris comme un bossu derrière mon écran!
    Les réactions rapportées du public bordelais m'ont également beaucoup amusées, mais sache qu'à Paris, pour te rassurer, on entend exactement le même genre de bêtises, donc ce n'est pas un apanage provincial!
    Le coup de grâce arrive avec l'expression "concert alimentaire"! Là on se dit : "Ouah la vache, qu'est-ce qu'elle a mangé Michelaise? de la vache enragée" Mais en même temps, j'arrive très bien à imaginer le type de concert que tu décris, et effectivement c'est très frustrant d'assister à un concert où les interprètes manquent d'engagement.
    Moi, je ne suis pas du tout fan de Jaroussky, évidemment c'est un bon chanteur, mais je trouve qu'il est toujours dans le même registre, à la différence de Cécilia, et rien n'est plus horripilant sous ce rapport-là qu'un récital Jaroussky! En revanche, dans un opéra, au milieu d'autres interprètes, je l'apprécie énormément. Et quant au commentaire lapidaire d'Alter, je crois qu'il touche là dans le 1000. Devine qui Cecilia a recruté dans le rôle de Sesto pour le prochain Jules César? Jaroussky pardi! (Et pas Anna Bonitatibus qui avait failli lui voler la vedette lors du dernier Jules César que tu avais vu!!!)

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  8. Bonjour, Michelaise.

    Je passe sans écrire.

    Mais j'ai souri...
    Merci beaucoup.

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  9. je ne suis pas une grande connaisseuse, juste amateur(e) mais hier soir en cherchant un enregistrement d'Alain V, me suis permise d'écouter Alagna dans le mme enregistrement, écoute, et tu me diras ce que tu en penses! tjrs dans le pêcheur de perles, (perso, je dirai : une horreur!) La vie d'Alain Vanzo mérite ton attention, car d'après les experts, il fut un GRAND! méconnu hélas!!! pas d'agent à cette époque!

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  10. Ravie de ton sourire, toujours bienvenu Herbert
    Eh oui Monica, le règne des agents, efficaces de surcroit, est aujourd'hui avéré et, malheureusement pour les vrais talents, incontournable. Je vais me pencher sur Alain Vanzo !
    GF je ne savais pas si tu rirais ou si tu rugirais, car, tout de même et malgré la virulence tempérée de mon article, Jaroussky a du talent. Mais ce type de concert, où l'on ne se donne pas car on arrive auréolé d'une gloire telle que le public, pas forcément très exigeant, hurle de joie, est malheureusement fréquent. On se fait piéger, attirer par un nom, et on en a tout juste pour son déplacement. C'est très fréquent au théâtre où l'on aime bien assaisonner une distribution d'un acteir de cinéma, qui fait remplir la salle et qui n'a pas toujours, loin de là, le talent de la scène. Le public piétine et pourtant ce sont les autres, les sans nom et les sans gloire qui portent la pièce. C'est aussi très courant en concert où l'on va voir LE quatuor machin, un récital de Truc, et où machin ou truc moulinent leur partition avec plus ou moins de conscience professionnelle (y a toujours de bons réflexes tout de même) mais en pensant au bon repas qui les attend et à leur petite femme qu'ils ont laissée loin de là. Rien que de très logique mais c'est frustrant. Voilà pour l'alimentaire !!

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  11. PAS DE CHANCE ! Mais Jaroussky avec Censic à Caen c'était quelque chose !!!!

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  12. Jaroussky, on aime ou on n'aime pas! C'est une question de frissons qu'un artiste déclenche en vous ou pas... La beauté de son timbre angélique, son professionnalisme ne peuvent en ancun cas être remis en cause. Qu'il ne se soit pas complètement investi à Bordeaux est possible mais quelquefois dans ce métier , on est fatigué! Ceci étant posé, je dois avouer que je ne suis pas du tout sensible à la voix de PJ. Pour moi, celui qui m'a fait, me fait et me fera vibrer, c'est Gérard Lesne avec une voix autrement charnue, mâle, des graves profonds, des aigus divins, une tenue de ligne sans failles et des respirations qu'il est impossible de percevoir. Voilà. Quant aux choix de Cecilia pour ses partenaires, j'en ai maintes fois discuté avec G-F et nous ne sommes pas d'accord... Cecilia n'a AUCUNE rivale pour l'instant; si elle a choisi Jaroussky pour les représentations à Salzbourg,c'est peut-être tout simplement pour la raison suivante:
    à Pleyel pour Jules César, Jaroussky était tellement content de chanter dans la même distribution que son idole qu'il s'est surpassé et nous a fourni une prestation tout simplement éblouissante. Cecilia y a peut-être été sensible?
    Je répète, personne ne peut faire d'ombre à Cecilia en ce moment. Il n'y a qu'à écouter Kermes, Piau, Genaux(au demeurant de très grandes)pour se persuader que Cecilia chante dans un autre univers! C'est pour cela qu'on l'adore! Merci pour vos billets Michelaise.

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  13. Peut-être que Bordeaux comme Pleyel ne convient pas à Jaroussky.
    J'étais l'autre soir à Pleyel assise à côté d'un choriste de l'Orchestre de Paris.
    Il me demandait si j'avais écouté le nouvel enregistrement du Requiem de Fauré et Jaroussky interprétant le Pie Jesu
    Je lui répondais par l'affirmative
    Il me demandait alors si rien ne m'avait choquée
    Suite à ma réponse négative il m'expliquait que la prise de son du Pie Jesu avait duré la journée (52 prises) et que l'ingénieur du son avait dû tout reprendre note à note.
    Une explication qui vaut ce qu'elle vaut et que je ne fais que rapporter

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  14. Bienvenue NB... Jaroussky j'aime en enregistrements et ce que nous explique Autour du Puits peut peut-être expliquer cela. A Bordeaux il était fatigué, je pense et surtout, le public lui était tellement acquis qu'il aurait eu tort d'abîmer sa jolie voix. Car elle est en effet délicieuse, délicate et agréable. Pour autant, je partage votre point de vue, concernant les voix de hautre contre on a un très net "plus" quand en plus elles sont "charnue, mâle, des graves profonds, des aigus divins, une tenue de ligne sans failles et des respirations qu'il est impossible de percevoir"... un qui "donnait" bien mais je ne sais pas ce qu'est devenue sa carrière (il me semble qu'il n'est plus sur le devant de la scène) c'était James Bowman. Enfin je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans... pourtant sa voix, alors, correspondait à votre description. En fait c'est tout le problème des contreténors : on a besoin de ce "charnu" pour que la voix ait un intérêt.
    Quant à dire que Cecilia "chante dans un autre univers", rien de plus vrai et je crois qu'il vaut mieux ne pas comparer. vous avez raison, il y a Cécilia et les autres ! Comme disait avec un rien de dépit Rachel Yakar "le phénomène, l'autre comment s'appelle-t-elle déjà ??"...
    Aloïs, on dit en effet que les enregistrements actuels, par la magie de la technique, permettent tout, mais il faut avouer, 52 prises ! il ne devait pas être en grande forme....
    Enitram, je ne doute pas qu'il ait pu être parfait à Caen, et tu sais, finalement, c'est sans doute méchant de ma part d'avoir écrit ce billet mais bon, on ne peut pas tomber dans le concensus systématique et tu aurais nos moues à l'entracte avec Alter (on n'avait pas trop osé se regarder avant pour ne pas se gâcher l'écoute !!) ... ravie que tu aies eu une meilleure soirée que nous !

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  15. Dommage que Jaroussky ait profité d'être en "terres conquises" pour moins donner ce soir-là ! Mais cela nous a permis de lire un article plutôt amusant... Donc merci à lui !
    Je suis désolée d'être si peu présente dernièrement, en plus d'une overdose de travail et de travaux, Internet nous a lâché à la maison...
    J'espère être très vite de retour !
    Bises.

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  16. À propos de ce que relate ‘autourdupuits’ (les 52 prises dans le Pie Jesu du Requiem de Fauré). Si la production a décidé de faire ces 52 prises c’est que le directeur artistique et l’artiste n’étaient pas exactement satisfaits de ce qui apparaissait. Premier point. Second point : faire un enregistrement, pour ces bêtes de scènes que sont ces artistes, est frustrant à un point que ni vous ni moi (ou un peu pour moi) imaginons puisqu’ils ne sont pas portés par une salle qui les écoute. Il faut ‘tout sortir’ pour une salle vide ou un studio. Et le ‘Pie Jesu’ n’est pas une mince affaire, même pour un soprano connu et reconnu. Troisième point : si la production a décidé ces 52 prises elle l’a fait en connaissance de cause compte tenu du nombre d’instrumentistes d’orchestre présents et des coûts que cela entraine. On ne fait pas ceci de gaîté de cœur (côté financier). Je sais que techniquement il est possible de faire un insert d’une voix prise en studio alors que l’orchestre a été libéré de ses vacations. Peut-être est-ce le cas ; il n’en resterait pas moins que ce soit encore plus difficile pour Philippe Jaroussky s’il était dans un studio, seul devant son micro ! Dernier point : le dévoilement de ces artifices de cuisine ne sont faits que pour discréditer des artistes qui essayent de donner tout ce qu’ils ont et qui ont le droit, le jour où l’on attend d’eux tout ce qu’on pourrait en attendre, ne sont peut-être pas dans la forme qui le permet. Ce sont des humains. Je rappelle que d’autres grands, voire très grands, étaient eux aussi bénéficiaires de ce genre de prouesse technique parce que, du temps de la bande magnétique c’était une vraie prouesse de faire ces choses. Avec le numérique, maintenant, le travail devant un écran d’ordinateur et avec le clic de souris, on fait exactement ce que l’on veut, assis dans son fauteuil y compris monter ou baisser la note d’un soliste qui a visé un peu court ou un peu long. Cela se fait d’un clic de souris et personne n’y verra rien. Des artistes de la pop n’en savent rien mais ils n’auraient pas vendu des millions de disques si le technicien derrière sa console n’avait donné le coup de pouce nécessaire (on dit cela également pour certaine note finale du Miserere d’Allegri même par de grandes maitrises anglaises). Alors, de grâce, mépris pour ce genre de ragots et pour ceux qui les colportent (pas pour ‘autourdupuits qui relate bien sûr). Un artiste se juge en ‘live’. Tout le reste est production médiatique, nécessaire sans doute et artificielle, chacun le sait.

    Pardonnez ma longueur et mon humeur, Michelaise et Bonne Journée.

    Michel de Lyon

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  17. Astheval, ravie de te voir malgré tes problèmes d'internet et/ou d'ordi !! nous en passons tous par ce genre de frustration, car ces petites bêtes sont parfois fort contrariantes. J'espère que le trop de boulot de t'épuise pas trop tout de même !!
    Michel ravie de voir ici, c'est sympa ce rendez-vous des lecteurs de GF !! faut dire que le sujet est porteur pour regrouper les z'amateurs et, mieux car vos explications Michel, sont techniques et fort passionnantes. On se doute que l'incidence financière des prises multiples tend à inciter à ne pas les multiplier pour le plaisir. Quant à l'absence de public, j'imagine aussi combien cela doit rendre la tache difficile aux chanteurs ! même si le public est stressant, il est nécessaire. Si j'en juge par l'air énamouré de la dame du premier rang que je voyais si bien de mon perchoir, Jaroussky n'avait qu'à baisser les yeux vers elle pour être porté !!!!
    Votre humeur n'a rien de méchant, il est naturel d'expliquer les difficultés, pour avoir assister à des enregistrements (de piano) j'ai moi-même vécu cela, et me suis aussi étonnée de ce qu'on peut faire avec le numérique ! pour autant, concevez que justement, ces tripotages techniques inquiètent le public ! et, pour finir, en effet, rien ne vaut l'émotion du live. C'est pour cela que nous courrons, vous et nous, les concerts !!! en supportant les voisins (clin d'oeil à GF !!)

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