Rien de tel que les neurones embrumés par les vapeurs mal dissipées du champagne, mêlées aux bonnes résolutions inévitables de l'an nouveau, pour se livrer à une crise existentielle aux relents de satiété. "Trop" devient soudain "assez !", et l'on se prend à réfléchir au sens réel de toutes ces agitations qui nous ont tenus en haleine quinze jours durant, l'esprit enfiévré, l'estomac lourd et la carte bleue en délire.
On ne doit pas faire la fête pour être heureux mais faire la fête parce qu'on est heureux, affirmait peu ou prou ce bon Rousseau (ben oui, on ressort ses classiques quand on a des états d'âme !). Et de prôner les bienfaits de la fête civique, celle où il suffit de planter sur la place un piquet surmonté de fleurs pour rassembler et unir les gens. Car c'est bien, selon lui, l'un des plus grands mérites de ces réjouissances partagées que d'unir au lieu de séparer, de supprimer les distances et d'abolir, le temps d'une célébration, les inégalités : "C’est là le spectacle qui convient à une république où le peuple assemblé, sans exclusion et sans médiations, fête son union dans la transparence des cœurs et des consciences". Et, de fait, placées aux moments stratégiques des ruptures de saison, les fêtes permettent à l'individu libéré de son masque social de rêver de se fondre dans l'indivis. Nous sommes tous emportés par le même élan, participant, dans un tourbillon étourdissant et qui peut sembler factice, à l’allégresse générale.
Que les fêtes aient un rôle de cohésion du corps social, en renforçant le sentiment d'appartenance au groupe, ne fait donc aucun doute. On y affecte alors un consensus de bon aloi, et les fêtes carillonnées ont chacune leur singularité. Celles de la fin de l'année se déclinent autour d'une double entente tacite : émotion pour la période de Noël, un peu sucrée, vaguement guimauve : on y prône l'harmonie, une certaine naïveté et un émerveillement de circonstance. Quant aux souhaits du Nouvel An, tour à tour convenus ou désespérément originaux, ils peuvent être inventifs ou traditionnels,tout en restant incontournables.
Mais la mondialisation du phénomène "fêtes" finit par brouiller le message : qu'on éprouve le besoin de célébrer Noël dans les sociétés bouddhistes ou musulmanes, le Nouvel An chinois en Europe, Halloween sous tous les climats, Pâques à toutes les sauces, qu'elles soient juives, orthodoxes ou catholiques, et, pourquoi pas, la fin du Ramadan, finit par abolir les mythes fondateurs, en donnant le sentiment qu'on pratique la fête pour elle-même, et non plus comme un événement de vie intense, dont l'effervescence aurait pour but de transcender le quotidien. On ne sait plus que le Carnaval célèbre l'ouverture d'une période de privations, que Noël annonce une espérance et un message d'amour, que Pâques consacre une Résurrection, et toutes ces ignorances sont de peu d'importance. On a retenu l'aspect rupture avec la vie de tous les jours, retour au temps originel, évasion, abolition du quotidien, mais on a perdu la notion de commémoration. Au point de mêler nos coutumes et de ne retenir de ces embryons de célébrations que l'aspect financier. Cadeaux, dépenses et excès en tous genres constituent ainsi la trame incontournable de nos nouvelles croyances.
Certes cet étourdissement anti-économique est aussi une des caractéristiques essentielles de la fête : la fête est, par définition inutile et, libérée des contraintes de la production et du travail, elle se doit d'être "gratuite". On y oublie la peur du lendemain, l'angoisse de manquer, on s'engloutit dans le présent en consommant beaucoup, et ce, dans la plus parfaite insouciance. Il s'agit, dans une frénésie de l'ordre du plaisir et de la jouissance, d'oublier les appréhensions du quotidien en s'étourdissant d'excès. En étant manifestement pure, voire folle dépense, en "injuriant l'économie"*, la fête devient une coupure salutaire dans le morne défilé des affres du travail obligé et des pesanteurs ordinaires. C'est pour cela sans doute qu'il est nécessaire d'accomplir des rites consuméristes propitiatoires et de dépenser à outrance, souvent dans les derniers moments, car avant, on était encore dans une logique "raisonnable" qu'il devient primordial, soudain, d'abolir.
Alors, chaque année, pour une période plus ou moins longue selon l'agencement du calendrier, les derniers jours de décembre se teintent d'exubérance et d'ostentation, de bons sentiments d'abord, de plaisirs ensuite. L'ivresse est de mise, et la spontanéité, de permise, devient quasi obligatoire. Voyez autour de vous les effets de ce temps de liesse péremptoire : tous, nous nous précipitons dans l'achat, le départ, le loisir, les réceptions, les repas, les décorations, les bolducs, les excès, les guirlandes... Essayez d'avouer que le 24 au soir vous vous êtes couché à 22h ou que le 31 vous avez préféré un bon livre à un repas entre amis ? On vous regardera avec compassion, suspicion, ou pitié selon les cas ; on vous plaindra secrètement en se réjouissant in petto de n'être point acculé soi-même à un tel abandon ... cela, bien sûr, en se affirmant que la mariée était trop belle et que le tout fut épuisant. Mais la normalité l'emporte encore plus en matière de fête qu'en toute autre matière, et proclamer sa différence tient ici presque de la provocation. Au mieux, on l'affirme mais on ne va pas jusqu'à la vivre. A la dernière minute, malgré des bonnes résolutions de retraite festive, on se jette dans la mêlée et on "fait comme tout le monde".
On pourrait encore gloser longtemps sur l'évolution de ces moments traditionnels, progressivement remplacés par les loisirs et vacances qui correspondent mieux à notre culture moderne, sur la tendance qui consiste de plus en plus à vouloir allier les deux, tout en s'offrant un maximum de bonheur artificiel et programmé. On pourrait disserter sur le fait que l'esprit de fête a évolué parce que le "moi" l'emporte et que, plus libres, nous ne voulons plus nous fondre dans la collectivité mais au contraire nous affirmer sans cesse plus, en dehors d'elle. La fête a changé parce que nous avons changé mais au final, les lendemains de fête restent toujours un peu nauséeux, et il va falloir reprendre notre vie là où nous l'avons interrompue il y a une dizaine de jours, avec un fugace sentiment d'irréel. Bonne année 2013, et pardon pour ce billet un peu en dissonance, un jour où il est de bon ton de manier l'espérance et la bonne résolution !
PS... réflexion totalement hors de propos car, en ce qui nous concerne, nous avons passé les fêtes de fin d'année de la façon la plus calme qui soit. Pas de "trop", pas d'excès : seuls tous les deux pour Noël, et avec les amis les plus proches et les plus chaleureux qui soient pour la Saint Sylvestre, appliquant avec bonheur ce que j'appelle la méthode de la 8ème place !!! Nous sommes 7, toujours les mêmes, décontractés, raisonnables, un peu déjantés quand il le faut, armés de quelques traditions simples, et nous accueillons chaque année un 8ème qui voulait rester dans son coin, un de ces exclus du moment de fête collective qui n'ont surtout pas envie de "faire la fête". Ce 8ème s'intègre toujours très bien, preuve que notre organisation est, humainement, équilibrée et qu'elle est surtout un vrai moment d'amitié. C'est pas mal de commencer l'année avec des amis, non ?? Et nous n'avons guère enrichi les exploitants champenois, étant d'une retenue exemplaire en la matière !! Ce qui n'a nullement empêché la joie sur l'estuaire... Et je vous assure, ce n'était pas du tout pantouflard !!!!
* Mircea Eliade
Bonne année Mimi :-) Bises
RépondreSupprimerEt oui Chic, ça s'impose !! A toi aussi...
SupprimerIl y a bien des années que nous sommes deux pour les réveillons et c'est un choix que nous apprécions de plus en plus.
RépondreSupprimerNous sommes toujours un peu décalés, et si nous aimons faire aussi la fête c'est toujours avant ou après mais jamais pendant.
Ta réflexion hors de propos me convient parfaitement puisque justement elle est hors de propos.
Belle et heureuse année à toi Michelaise et bien sûr à tous ceux qui te sont chers.
Gros bisous.
Ah Mireille, je crois que tu as bien saisi le fonctionnement de Michelaise, une marginale très intégrée !!! Bonne année à toi Mireille, en termes essentiels !!
SupprimerTu t'en doutes... je partage le contenu de ton billet à 200% et -pour une fois et comme dans aucun autre domaine- je le fais vraiment en actes (en non-actes..), et pas seulement en paroles.
RépondreSupprimerHeureuse en tout cas de cueillir l'occasion pour souhaiter une très bonne année à toi, à... l'homme aux élégantes charentaises, à Koka et Mandarine, aussi bien qu'à celles et ceux qui fréquentent ce blog, avec un dernier augure, et c'est qu'il reste aussi féconde !
Ah oui, toi Siù tu es une "pure" !!! Et en plus, une "spécialiste" en charentaises (ton oeil "pro" ne t'a pas trompée !! Auguri...
SupprimerA la lecture du titre je pensais que tu allais nous parler d'une pièce de théâtre de Julie Beres que nous avons programmée dans notre communauté d'agglo en mars !
RépondreSupprimerNous cette année nous avons fait une entorse nous étions quatre dont deux canards boiteux !!
Généralement nous restons en tête à tête et ce depuis des lustres ,refusons toute inviation et allons nous coucher avant même de passer le cap de la nouvelle année
Nous détestons ces manifestations et tous ces voeux qui n'en sont pas
ton billet me fait penser à cette phrase de Malraux
"Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas"
Ah ... amusée par ta conclusion Aloïs : j'ai donné, cette année, en termes de cadeaux de nouvel An, ben oui, j'ai succombé aux sirènes markteing ;-( dans la collection "Demeures de l'esprit" chez Fayard (Renaud Camus) !!
SupprimerMais si les voeux peuvent être sincères !! Pas toujours très "impliqués", certes, mais ceux que je t'envoie par cette réponse le sont !!!
Lequel as-tu offert je les ai tous sauf le dernier sur l'Italie du Nord j'attends que mon amie la libraire me le mette de côté en occasion
SupprimerHonnêtement je ne vois pas de sirènes marketing dans ces livres de Camus
J'aime le mauvais esprit de Camus qui n'hésite pas à taper sur la tête de l'industrie du tourisme qui selon lui détruit l'âme de ces lieux.Je crains que ce soit le dernier que publiera Fayard qui a décidé de ne pas poursuivre soit disant pour des raisons budgétaires mais nous en connaissons tous la raison
J'ai offert l'Italie du Nord justement et les deux de la France, à chacun selon ses origines ou ses préférences. Quant aux sirènes marketing, elles ne visaient pas les livres de Camus mais le fait de faire un cadeau (obligé ?? oh que non, pour le plaisir d'offrir plutôt !) pour "les étrennes" !!
SupprimerJe me glisse dans la conversation et vous prie toutes les deux de m'en excuser.
SupprimerJe ne savais pas que Fayard avait décidé d'arrêter la publication de Demeures de l'esprit de Renaud Camus pour des raisons dites "budgétaires". Baliverne non?
Je n'ai pas la collection car, un manque évident de place me restreint l'espace lecture, mais la bibliothèque de Cannes étant particulièrement bien approvisionnée je me délecte toujours de cette collection. Dommage.
Allons Mireille, le pire n'est jamais sûr et qui sait, un jour, quelqu'un trouvera l'idée de la relancer fort bonne !! Pas marrant de n'avoir pas assez de place pour les livres mais au moins, ça évite le risque de périr étouffer sous les piles de bouquins !! ce qui arrive forcément quand on a de la place...
SupprimerTu sais je crois que tu n'es pas aussi décalée que cela dans tes propos. Nous sommes beaucoup dans mon entourage aussi à ne plus "faire la fête" à dates fixes et imposées . A profiter de nos amis quand nous le choisissons ensemble et non plus le 31 décembre. A avoir réalisé que nous étions manipulés par des intérêts commerciaux qui nous poussent à acheter ce dont nous n'avons pas besoin.
RépondreSupprimerBelle année Michelaise à toi et à ceux que tu aimes.
Bises.
BOn Marie-Paule, nous allons fonder un club alors, celui des décalés, après tout après les indignés, on peut choisir simplement d'éviter d'être pris dans la tourmente du festif marketé (oups, c'est vilain ça !!)
SupprimerJe l'avoue sans rougir.....Noël calmement , dimanche, le midi, avec un couple d'amis très chers....le fauteuil le soir.!!!.Le fauteuil aussi le lundi soir ( et les Charentaises) en attendant le "Minuit, Chrétiens " chargé des émotions de mes souvenirs d'enfance .Noël, avec la famille, simplement ,le bonheur de nos petits étant le plus merveilleux cadeau qui soit.
RépondreSupprimerNouvel An? Lundi , le midi avec les mêmes amis...et le soir..le fauteuil....mardi midi, repas très simple et très familial, juste nos enfants..et les deux petites.Aujourd'hui rangement mais à l'aise.En fait,de toute notre vie nous n'avons jamais "fait la nouba"..l'esprit de fête se manifeste par le soin apporté à la maison, à la décoration...et par le bonheur d 'être entre gens qui s 'aiment....
Tu as eu plus d'audace que moi, j'avais un billet d'humeur ...je n'avais pas osé le faire passer mais j'y vais de ce pas...
Belle année à toi !
Ah Danielle, l'humeur en début c'est bon pour la santé, ça fouette le sang après toutes les douceurs de la trêve des patissiers !! Oui Noël c'est le plus souvent familial et la Saint Sylvestre amical ou amoureux pour ceux qui privilégient le tête à tête ...
SupprimerMoi finalement j'étais contente car ma Mandarine m'a longuement appelée le soir de Noël pour me raconter, toute enthousiaste, sa participation au "combat de crèches" de la Légion, dans le désert vers Abu Dhabi ! elle était ravie d'avoir participé à cette coutume finalement très dans le ton !
En voila un billet ! tu es donc une marginale intégrée mais non intégriste...
RépondreSupprimerLaissons à chacun ses choix et n'oublions pas l'essentiel il faut de la mesure en toutes choses.
J'aime bien ces fêtes ce sont des jalons de notre vie, j'aime moins, à vrai dire pas du tout le détournement des raisons de la fête.
Pour nous tradition respectée, Noel en famille enfants et petits enfants... bien qu'il soit nécessaire d'expliquer le sens de la crèche !!
Nouvel an en comité très réduit... au minimum cette année...nous deux... mais le plaisir d'une belle table, quelques huitres une crépinette quelques macarons un peu de champagne et une rose blanche pour ma Dame.
Au fait je te souhaite, pour toi et les tiens, une heureuse année et bien que nous ne nous connaissions que par cette petit lucarne, crois moi ils sont sincères.
Robert ton réveillon est celui que nous faisons chaque année sauf celle-ci où nous avons convié deux autres âmes esseulées
SupprimerSans chichis dans la cuisine mais une belle table cristaux et argenterie,une petite folie afin de faire travailler le fils d'un ami du caviar de Sologne
La fête est aussi dans la mise en scène ! Et surtout dans nos coeurs quand on s'aime.
SupprimerEt avec un couvert mis à la française et non, comme tu l'avais déploré sur cette photo qui était prise sur internet (je n'avais pas de couvert de fête sous la main quand j'ai publié l'article), à l'anglaise ! j'étais ravie que tu l'aies remarqué !!! quelle sauvagerie n'est-ce pas ... et ce, sans intégrisme !!
Un réveillon en amoureux qui nous a bien plu puisque choisi après avoir décliné deux invitations !
RépondreSupprimerNous devrions former un club !!!!
La bonne année et la fête, c'est comme on le sent ! Chacun fait ce qui lui plaît, lui plaît...
Décalés ou pas, on s'en fiche !
Et je te souhaite une belle année chaleureuse et pleine de découvertes et surprises... Belles, bien sûr!!!!!
Bises, je sais ce n'est pas souvent mais....
ouh les z'amoureux !!! mais oui, on va faire le club des réveillons en tête à tête, y en a plus que les médias veulent nous le faire croire ... quant aux surprises que tu me proposes, je suis preneur, et je te souhaite aussi une belle année 2013 Enitram
Supprimeroption pantoufles et livre distrayant pour moi, après un passage au hammam. Ce fut très relaxant jusqu'à ce que je mette en tête de monter mon détecteur de fumée pour commencer l'année protégée contre les incendies : ma tension a fait un bond et je suis bonne pour retourner chez bricotruc ce WE.
RépondreSupprimerTout ceci pour dire que les fêtes obligées, je déteste ça ... mais quand même, meilleurs voeux à toi et une année enrichissante à ton blog!
Mais que voilà une bonne idée, un hamman pour entrer dans la nouvelle année... quant Brcotruc le week-end, par contre, je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée, mais les joyeusetés c'est fini, il faut bien replonger dans la réalité !!
SupprimerTous mes voeux à toi aussi, et une super année bloguisitique (oups)
Beau billet , j'aime tes cheminements :)
RépondreSupprimerMeilleurs Voeux pour cette nouvelle année Michelaise joie , bonheur et santé......:)
Bises
Sacha
ça tu peux le dire, je chemine et parfois me perds moi-même en chemin, mais mes lecteurs sont d'une indulgence qu'Alter qualifierait, s'il osait, de coupable !! Encore tous mes voeux à toi Sacha, que cette année sans blog te soit douce et sereine.
SupprimerTon article ne me semble pas si décalé que ça, tu sais... Nous avons passé Noël à deux et itou pour le réveillon du nouvel an. Nous n'aimons pas non plus les grosses fiestas programmées et préférons les petits duos sympa auxquels pourraient éventuellement se joindre des amis isolés.
RépondreSupprimerNous avons quand même succombé à la tradition en préparant un petit repas "amélioré" et tout ceci nous convient parfaitement.
Quant aux voeux. je trouve qu'il est de plus en plus difficile de les présenter. Les mots sont dérisoires quoique souvent sincères, mais on n'échappe pas à la tradition....
Bonne année donc et bises à toi et ceux que tu aimes
Ce qu'il y a de super c'est que mon décalage est tout à fait courant !! J'étais heureuse tout à l'heure d'apprendre qu'un mien cousin, seul à Marseille pour le soir du 31, a entendu sonner à la porte : c'était ses "petits voisins", de tous jeunes gens, qui venaient l'inviter à partager leur dîner, ils étaient tous les deux et ne voulaient pas le laisser, c'est pas joli ça ?
SupprimerLes mots sont dérisoires et il est toujours difficile d'en user, mais c'est mieux en le disant pas vrai Oxy ! Merci à toi et tous mes voeux aussi
Je ne sais où me situer...Noël était à deux mais les enfants venaient de repartir...donc nous avons eu un Noël décalé (comme souvent puisque toujours un WE !)
RépondreSupprimerla nouvelle année avec les mêmes amis chaque année, et des voeux qui de "réussites" sont passé à "santé" l'âge avançant le tout sans originalité et n'osant pas s'avouer seront nous tous là l'an prochain !
Mes voeux : retrouver ce blog tout au long de l'année !
Bonne année donc Michalaise
Et oui Josette, "des voeux qui de "réussites" sont passé à "santé" l'âge avançant"... comme tu dis bien cela !!! Et nous serons les mêmes l'an prochain, si Dieu le veut !!
SupprimerMerci pour ton voeu qui me va droit-t-au coeur !!!
Et bien sûr Josette, tous mes voeux les plus traditionnels mais les plus sincères pour que cette nouvelle année te soit belle et enrichissante ! Bises (comme dit Enitram, ce n'est pas souvent, mais tout de même !!)
SupprimerAimé ta conception de réunion pour le 1er de l´An.
RépondreSupprimerQuant au 8 ème, si un jour la place est libre, ce serait avec plaisir...
Je suis comma ça, mais tu me connais, toujours prête... tu me pardonnes je le sais.
Bonne Année Michelaise à toi et ta famille.
Peut-être nous verrons nous cette année ?
Tu as raison Alba, il faut être toujours prête !! Et qui sait ??? quant à se voir en 2013, cela reste tout de même du domaine du possible, voire du facile, nous avons encore 365 ... pardon ... 362 jours pour que cela se réalise ! Meilleurs voeux Alba
SupprimerUn réveillon accompagné de soft musique, je suppose, les charentaises faisant la pédale douce! Belles visites, belles musiques, que tu sais si bien nous faire partager.
RépondreSupprimerAh mais voilà, le piano en charentaise c'est, en effet, de la soft musique !!! Merci à toi Noune et pour toi aussi une année 2013 telle que tu la désires !
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