vendredi 1 février 2013

PARLER GAGA

Fouillââââ (ne pas hésiter à moduler le â !!) : Exclamation polysémique pouvant marquer la surprise, l'admiration ou encore la moquerie.

Le gaga n'est pas à proprement parler un patois mais plutôt une altération de la langue française telle qu'on la parlait, au début du siècle dernier dans les quartiers populaires stéphanois. Il semble, si l'on en croit certain article bien informé ( et qui donne ses sources !) être un parler populaire, inventif, dérivant du francoprovençal ou arpitan.
Nous voilà bien !! Pas le provençal, mais le francoprovençal, expression due au linguiste italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873. "L'arpitan est une langue romane parlée en France, en Suisse et en Italie. C’est l’une des langues distinctes du groupe linguistique gallo-roman, il présente certains traits communs avec le français et avec l’occitan avec des influences des langues germaniques et d'oïl".
« J’appelle franco-provençal un type linguistique qui réunit, en plus de quelques caractères qui lui sont propres, d’autres caractères dont une partie lui est commune avec le français (un des dialectes de langues d’oïl) et dont une autre lui est commune avec le provençal, et qui ne provient pas d’une tardive confluence d’éléments divers, mais au contraire atteste de sa propre indépendance historique, peu différente de celle par lesquelles se distinguent entre eux les autres principaux types romans. »
— Graziadio Isaia Ascoli
Ce mot est désormais écrit en un seul mot, à la suite de la proposition du Colloque de dialectologie francoprovençale de 1969 à l’université de Neuchâtel (cf. Marzys 1971). La suppression du trait d’union est destinée à éviter la confusion et à souligner le caractère indépendant de cette langue, en lui créant une identité propre. En effet, le terme « provençal », au moment où Ascoli écrit ces lignes, ne se réfère pas uniquement à la langue de la Provence, mais à l’intégralité de la langue occitane, qui avant d'être baptisée ainsi était dite « limousine », puis « provençale ».  Ce francoprovençal ne se borne pas, en effet, nous disent les spécialistes, à une simple juxtaposition d’éléments d’oïl et d’oc.


Bon, au fait Michelaise, tu t'enlises !! Maman est née dans la proche banlieue de Saint Étienne, et pourtant, du parler gaga, je n'ai aucune connaissance, fut-elle superficielle. Elle avait, en effet, été sévèrement prise en main par ces hussards noirs de la République (en l'espèce je devrais parler de hussardes !), pour qui tout trace d'accent local était à proscrire, et qui n'admettaient qu'on apprît et pratiquât que la langue la plus pure, pourchassant sans pitié tout particularisme régional. Imprégné(e)s sans nul doute d'adages dans le goût de celui de l'abbé Grégoire, qui proclamait :
« Il n'y a plus de provinces, et il y a encore trente patois qui en rappellent les noms ! (...) La langue politique n'existe pas en patois ! Nous avouons ne pas le regretter beaucoup (...) La pauvreté des patois resserre l'esprit, nuit à la propagation des lumières et conserve les superstitions »
Pour elle, tout manquement à la langue était pire qu'une maladresse, c'était une insulte au "beau parler", qu'elle chérissait entre tous ! Donc plus la moindre trace dans son élocution de ce charmant accent traînant qui vous désigne un stéphanois à une lieue, et aucun mot qui trahisse ses origines. Pas même "Beauseigne", mot pourtant  délicieusement désuet et plein d'une tendresse affectueuse pour celui à qui on l'adresse. C'est un mot qui signifie, peu ou prou, le pauvre, la pauvre, bichette.* Cette douce exclamation exprime la pitié ou, le plus souvent une tendre sympathie et on la prononce, comme il se doit, bôssèèègne ! Tonton, lui, resté stéphanois dans l'âme et par la parole, me le disait parfois, il m'appelait "mon Belou" (mon agneau, par extension sans doute du cri que poussaient les bergers pour rappeler leurs moutons), et n'hésitait à dire "mieux grand" au lieu de "très grand" ! On dit bien "trop" à tout propos par les temps qui courent !!

Tel pense bien être le gardien de sa femme,
et le larron de celle d’autrui;
mais elle agit de même
à l’égard de celui qui la convoite.
Si l’un muse, l’autre baille,
et moi, j’en suis malheureux en le disant.
Marcabru, V/30

Pendant qu'on apprenait à maman à oublier ses origines, les hussards marseillais, tout aussi noirs que les stéphanois car mêmement républicains, s'employaient auprès de papa, lui faisant "passer" consciencieusement son accent marseillais (et de fait ce fut très efficace aussi) et bannissant de son vocabulaire toute velléité locale affirmée ! C'est ainsi que, de sa bouche non plus, je n'entendis jamais "peuchère", alors que ma grand-mère, dont le français mâtiné d'italianismes cocasses ne s'embarrassait guère de pareilles subtilités, n'hésitait pas à en user et à en abuser. Les marseillais d'aujourd'hui sont fiers de l'arborer haut et fort. Et c'est le commentaire de Mireille à mon article sur l'abstraction, qui m'a lancée dans cet article qui voguait entre deux eaux dans ma tête depuis quelque temps ! Le mot, en occitan, est bien entendu "pécaïre" ** et se teinte de plus de pitié encore que peuchère.

Ah chi mi dice mai quel barbaro dov'è ...

C'est sans doute à cause de cette privation de marques exotiques de sympathie et d'attendrissement que je me suis révélée particulièrement sensible aux marques d'apitoiement que dispense à plaisir l'opéra italien : "Poverina, poverina, Cerchiam di consolare il suo tormento". Sans réaliser vraiment que cette imprécation de Dom Juan à propos de cette malheureuse Elvira est vaguement méprisante, c'est plus une raillerie qu'un attendrissement.
Mais vous, beauseigne, peuchère, poverina, pécaïre ... vous le dites comment ?? Vous avez forcément votre expression. La mienne ?? je dis tout bêtement : "Pauv' chou !!".



NOTES :
*quant à l'origine du mot, ce serait une exclamation de pitié, diminutif de beau seigneur Jésus. Autant dire "Mon Dieu !!". Il existe une autre version plus romantique, mais proche de la première quant à la déformation des mots. Pierre d'Urfé aurait en 1490 délivré un de ses amis, un Comte condamné à mort par le roi Louis XII (bravant le refus de ce dernier de gracier le condamné), le jour de son exécution. La foule venue au spectacle morbide fut prise de pitié à la vue du Comte, par son calme, son courage et sa beauté. Les gens eurent ce mot : « Oh ! beau seigneur ! ». La locution fut alors réutilisée pour exprimer un sentiment de compassion, se transformant petit à petit en beauseigne. (emprunté ici)
** peuchère vient du latin  peccator ‘pécheur’, mot formé à l’époque de Tertullian (155-230) à partir du verbe latin classique peccare ‘faillir’. Ensuite, au cours des siècles, on trouve la forme occitane de cette interjection dans la langue d’oïl, et inversement! Beaumarchais, dans le Mariage de Figaro, acte II, scène 20, utilise la forme occitane:
FIGARO, bas à Suzanne. – Je l’avertis de son danger; c’est tout ce qu’un honnête homme peut faire.
SUZANNE, bas. – As-tu vu le petit page?
FIGARO, bas. – Encore tout froissé.
SUZANNE, bas. – Ah, pécaïre!  (emprunté à ce site)

20 commentaires:

  1. C'est curieux :-))) quand je fais clic sur ""l'article bien informé.""..j'aboutis dans les arcanes de mes blogs..c'est normal??? :-))))))))))ou bien c'est ma souris qui s'offre un caprice????ceci dit : parfait ton billet!.

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    1. Curieux en effet Danielle ! Erreur réparée, merci de me l'avoir signalée car je me relis, mais je ne teste pas mes liens ...
      Merci aussi pour ton compliment.

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    2. les mystères de l'informatique...ce n'était pas grave...j'ai juste été surprise.
      beau samedi...

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    3. L'informatique a bon dos, là c'est clair, j'avais fait une bêtise en collant le lien !! Encore merci Danielle. Bon week-end à toi aussi

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  2. Si j'avais un penchant pour me voir au centre de l'attention je croirais que tu pensais à moi quand tu as rédigé ce billet...
    "Francoprovençal": moi j'ai vécu une vingtaine d'années en Vallée d'Aoste où surtout dans les villages on parle le patois -ou plutot des patois- francoprovençals.
    "Graziadio Isaia Ascoli" : voilà quelqu'un qui est né a Gorizia, ça fait une vingtaine de km de ma ville de Trieste.
    Et s'il me restait encore quelque doute, juste avant la fin voilà qu'apparait "Suzanne" et donc moi-meme, ben oui mon prénom.
    Alors... merci Michelaise !!
    (une petite dose de mégalomanie, une fois n'est pas coutume !)

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    1. En effet Susanna, je pensais à toi ... ta petite dose de mégalomanie y trouve très légitimement son compte, même si j'ignorais totalement que Graziadio Isaia Ascoli fut de Gorizia, comme d'ailleurs je ne connaissais pas ce linguiste autodidacte italien ! J'ai mis une citation de lui mais n'avais pas eu la curiosité de faire sa connaissance ... voilà qui est réparé grâce à notre Siù internationale !
      Et nous avions déjà parlé de ce francoprovençal avec "bourdel" ! tu me dis si je me trompe ??? tu me parlais de dialecte bolognais, ce n'est peut-être pas exactement la même chose ?
      Quant à l'extrait de Don Giovani, c'est la rivale (enfin une des rivales, car avec ce fichu bonhomme, les femmes il y en a "mille e tre") de Susanna qui chante, mais on est tout à fait dans "le bain"

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    2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    3. Pardon j'ai effacé le commentaire ci-dessus, mais je l'avais heureusement copié avant, en réalisant ma fausse manip !!
      "Dans le registre des langues locales , la langue de Montalbano , commissaire créé par Camilleri , est savoureuse .
      Le travail du traducteur doit être particulièrement délicat ; il s'en explique d'ailleurs au début de chacun des romans .
      Une lectrice (du blog et de Camilleri)charentaise".

      Ma réponse :

      Que oui, la langue de Camilleri est savoureuse et le talent du traducteur, Serge Quadruppani aidé de Maruzza Loria, nous la rend vraiment "palpable", on le lit pour la gourmandise !

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    4. Je crois qu'il vaut mieux ne pas trop s'étendre sur ce "bourdel" par lequel mon rejeton désignait l'état de son potager bolognais, car ça pourrait bien etre du patois, mais je n'en suis pas sure, et quant au dialecte de l'Emilie-Romagne il m'a suffi de googler "burdel" (pron. bourdel) et "dialetto" pour découvrir qu'en effet c'est un mot typique de cette région, et meme très répandu. Mais il signifie "ragazzo", garçon (propongo di rimetterci su il coperchio o, in alternativa, stendere un pietoso velo...).
      Alors que pour "Suzanne" je ne faisais pas allusion à l'extrait vidéo du Don GiovaNNi, mais au dialogue écrit, tiré du Mariage de Figaro, par lequel se termine ton billet.

      Camilleri en français... rien que pour la curiosité il faut que j'y goute un jour ou l'autre. Quant à l'original, il y a chez nous le parti de ceux qui grognent car "non si capisce niente!", et celui de ceux qui comme moi l'adorent et trouvent que chaque fois après deux ou trois pages d'échauffement ça démarre sans problème.

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    5. Ah oui, je me demande bien ce que tu penserais de Camilleri en français. Nous sommes, en général assez contents (y a toujours des râleurs partout !) du travail du traducteur qui rend un jargon savoureux, mâtiné de quelques mots siciliens, de mots de patois et de tournures qui indiquent manifestement des détournements grammaticaux qu'on retrouve avec plaisir.
      Pardon pour le mariage de Figaro, j'avais totalement oublié ma note quand je t'ai répondu ... donc évidemment, j'ai pensé à la vidéo. Quant à GiovaNNi, forcément, je ne pouvais pas la rater celle-là.
      Merci pour les précisions concernant "burdel" !

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    6. Je lis Camilleri en italien, et cela m'a beaucoup amusée de constater que, le sicilien ayant été influencé par le français, je m'y retrouve quand même assez bien! Plutôt savoureux comme mélange de dialecte, d’italien et probablement de néologismes!

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    7. Ah oui ! L' "armuar" (armoir) le premier qui me vient à l'esprit...
      En tout cas on ne devrait jamais oublier que le sicilien de Camilleri est une version personnelle et une translittération pour ainsi dire cultivée du dialecte.
      J'en ai cherché la confirmation (pour etre sure de ne pas dire -et répandre- des betises) et l'ai trouvé de sa propre voix meme, voilà en effet ce que nous dit Camilleri :
      "La lingua che uso nei miei libri non è la trascrizione del dialetto siciliano. È una reinvenzione del dialetto ed è il recupero di una certa quantità di parole contadine, che si sono perse nel tempo."
      Mais vous pouvez la lire toute entière, cette page : c'est bref et très savoureux, bien sur... du Camilleri 100% !

      http://www.andreacamilleri.net/camilleri/linguaggio.html

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  3. Eh bien moi, Michelaise, je dirais "pauvrine"...c'est un terme que j'ai souvent entendu et que je me suis approprié mais ne me demande pas son origine... j'aime sa sonorité et sa douceur...
    Ces petits mots empruntés aux patois locaux donnent une jolie saveur au français et bien qu'un langage soutenu soit un plaisir aussi , une conversation émaillée de ces mots plus familiers prend une tournure tout de suite plus intime... J'ai une amie qui utilise ainsi de nombreux mots ou expressions qui donnent une couleur et une saveur à son parler à nulle autre pareille...

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    1. Comme c'est joli en effet Catherine et comme tu le soulignes bien : on aime à les entendre ces mots un peu oubliés, un peu "à part", et souvent, ils sont liés à une personne !! Merci de ton témoignage, il complète exactement mon propos !

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  4. Ton billet et un petit régal grâce auquel j'ai appris beaucoup de chose.
    Mais je suis une piètre puriste car je parle un mélange mal réparti.
    Je t'explique : Née à Monaco où l'on parle le munegascu (langue à part entière), élevée dans le "babazouk" niçois où l'on parle le nissart, par un père de toulon où l'on parle un patois différent du provençal, émigrée à Marseille et Aix de nombreuses années et ayant fréquenté le milieu cavalier des gardians je mélange joyeusement tout cela et y rajoute quelques mots d'italien.
    Je rajoute qu'Antoine mi normand/bourguignon a été élevé depuis son plus jeune âge par son beau-père sicilien et parlait ce dialecte avant le français et m'a évidemment empoisonné avec certaines expressions.
    Voilà je parle donc le "Monégascunissoliguresiciloprovençaux"
    Pour ce qui est du monégasque en voici un morceau, tu pourras voir la différence.
    Hymne monégasque (extrait):

    Oilà cü ne toca !
    Oilà cü ne garda !
    Fò che cadün sace ben aiço d'aiçì

    Desp'i tugiù sciü d'u nostru paise
    Se ride au ventu u meme pavayun
    Desp'i tugiù a curù russa e gianca
    E stà r'emblema d'a nostra libertà !
    Grandi e piciui r'an tugiù respetà

    En français ça donne ceci...

    Ohé, vous qui voisinez !
    Ohé, vous qui nous regardez !
    Il importe que chacun retienne bien ceci :

    Depuis toujours, le même pavillon
    Flotte joyeusement au vent de notre Pays
    Depuis toujours les couleurs rouge et blanc
    Constituent le symbole de notre liberté
    Grands et Petits l'ont toujours respecté

    Et pour finir voici une phrase en français dans trois dialectes :

    - Nous avons signalé que depuis 1927 le patois était devenu langue littéraire.
    - Emmu segnalòu che dou 1927 u dialettu u l'êa diventòu léngua letiâia. > Monégasque.
    - Iuma signalà che dal 1927 al dialet' l'êra diventà na léngua litéraria > Piémontais > Nord de la Province de Novare.
    - Abbiamo segnalato che dal 1927 il dialetto era diventato una lingua letteraria. > Italien
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mon%C3%A9gasque
    ou
    http://www.ald-monaco.org/langues-monegasque/la-langue-monegasque-son-origine-et-sa-typologie-6

    Mais j'arrête là, sinon nous allons prendre des pages.
    Je te remercie pour ce sympathique clin d'œil.
    Bises et bon dimanche




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    1. Quel méli mélo linguistique et quel bonheur de te lire Mireille !! Ton parler, avec un pareil écrin, ne peut qu'être savoureux ! Dis-moi pour quelqu'un qui se plaint de neurones en panne, tu es bien à l'aise dans les frimas hivernaux... Merci de ton long commentaire

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  5. Pour répondre à ta question, j'utilise souvent un mot...arabe! "Haram" en l’occurrence, pour dire "pauvre", ce qui est dû à ma fréquentation intensive de la communauté libanaise qui habite le Québec.

    Par contre, mes tantes, lorsqu'elles veulent se moquer de mes jérémiades qu'elles jugent inutilement théâtrales me disent : " Pauv't'enfant de la poule noire" ou "Enfant gâté de la poule noire". Aucune idée de l'origine de cette poule... c'est peut-être un idiolecte particulier à ma famille paternelle...

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    1. Alors là, j'adore !! Haram, je trouve que c'est un peu "court" pour exprimer la compassion ou l'attendrissement ... mais "Pauv't'enfant de la poule noire", ça c'est délicieux !! c'est un peu le "pauvre petite fille riche" que m'assenait maman, avec cette délicieuse poule noire qu milieu c'est beaucoup moins prosaïque

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  6. --Je ne crois pas que l’on puisse comparer le patois du Forez et le parler Gaga--Le 1er est une langue, le franco-provençal, et le second est du français approximatif émaillé d’expressions populaires souvent cocasses---
    Felix et Marie aurait dit : vé , me care d’aygue “ et à St Etienne on dit : Fouila , mon belet prends le gando et va me chercher de l’eau-----
    en toute bonne foi j’utilise :
    Beauseigne , matru, coissou
    baraban pour pissenlit
    babiele pour bavarde
    carcameler pour tousser
    chanforgne pour musique désagréable
    ébouillé pour déformé
    faramelan pour prétentieux
    gandou pour éboueur
    si j’ai des difficultés à effectuer une tache je dis "j’ai guenillé"
    pour parler d’un grand dégingandé j’utilise galavar
    et pour montrer un hanneton : oh! un mâni
    etc etc etc etc

    Felix et Marie (mes parents) étaient des Foreziens DD(moi) est un Stéphanois( mais qui comprenait très bien le patois quand il était petit , hélas j'ai oublié)
    Tonton André

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    1. La nuance est d'importance et donc, on confond dans Wikipedia la patois du Forez (qui est effectivement très "provençal" de sonorité) avec la langue des faubourgs de Saint Étienne, très différente. Dont acte Tonton
      Et merci pour cette petite leçon de parler gaga, quelques mots me sont familiers !

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