mercredi 3 février 2010

LE NEZ DANS LE RUISSEAU


De l'avantage des convalescences : les amis se mobilisent pour prendre de vos nouvelles, la vie ralentit et prend un rythme plus doux, et on a soudain le temps de passer des heures au téléphone avec des amies qu'on aime mais qui, comme nous, sont hyper speedées. Ce fut le cas encore ce matin, et cela fait du bien d'avoir de nouveau 20 ans, l'âge où on refait le monde à la terrasse des cafés, où l'on agite de grands projets et de grandes ambitions et où on se pose les grandes, et supposées vraies, questions ! Ensuite, on se laisse déborder par l'essentiel, le quotidien et le tout-venant, remettant à plus tard les grands problèmes existentiels. Vous me direz : "tout cela c'est du vent"... certes, mais que cette brise est douce et qu'il est bon, parfois, de parler pour voguer au fil de ce qui n'est peut-être qu'une philosophie de café du commerce, mais qui a le mérite de nous abstraire des contingences dont notre vie a fini par être submergée, sans qu'on y prenne vraiment garde.
Ce matin donc, un grand moment de détente mentale, partagé avec une amie, nous a permis de faire le tour de la question !! Ne me demandez surtout pas de quelle question, tant il est évident que la vie en regorge ! De quoi écrire 50 billets au moins !! Mais si je fais comme avec mon voyage de décembre à Paris, c'est à dire que je laisse passer le coche, cela restera lettre morte et un billet chassant l'autre, je n'aurai guère l'occasion de me répandre en réflexions estudiantines sur le sens de la vie et la valeur de nos efforts à la diriger au mieux.
Mais là, tout de suite, j'ai envie de vous parler de la nouveauté qu'elle évoquait et qui m'a laissée pantoise, ravie et pourtant inquiète : le projet Voltaire.

C'est un truisme malheureusement devenu incontournable que de déplorer le niveau lamentable en orthographe des "étudiants ++" : c'est ainsi qu'on nomme ceux qui accumulent licence, mastère et plus si affinités... C'est une évidence encore plus triste que d'observer l'état d'ébahissement absolu dans lequel se retrouvent les employeurs qui constatent, atterrés, l'incapacité de ces jeunes à rédiger la moindre ligne sans la truffer de fautes monumentales, d'erreurs impardonnables de grammaire et de non-sens dont les intéressés n'ont même pas conscience. Le fossé se creuse entre les pratiquants d'une langue encore soumise à des règles minimales de mise en forme, pour des raisons évidentes de compréhension et certains jeunes qui ne saisissent pas la raison pour laquelle on les ennuie avec cela ! Le sujet de mon article n'est pas, on ne s'en sortirait pas, de disserter sur la nécessité d'avoir un langage commun pour faciliter la communication, et on admettra qu'en la matière nous sommes tous à peu près d'accord !


Le projet Voltaire est à la fois une idée géniale et un constat d'échec dramatique que l'Education Nationale prend abruptement dans les dents, en rétribution de ses égarements divers en matière pédagogique. Partant du constat que le niveau en expression française de la grande majorité des étudiants les met dans un état de fragilité totale face au système d'apprentissage qui les attend, les universités, les IUT surtout, ont adhéré à ce projet qui, après évaluation du niveau de chacun, permet de construire un programme individualisé de remédiation et d'amélioration du niveau. L'informatique et la puissance de l'intelligence artificielle permettent de centrer les exercices sur les règles non maîtrisées et d'évaluer rapidement les progrès réalisés.


Jusque-là, tout va bien, ce n'est qu'un logiciel de plus, payant bien sûr, comme le BOF, le Conjugueur ou Dictaf... Mais quand ce sont les IUT qui décident que cette méthode devient incontournable pour leurs étudiants qui, pourtant, arrivent bardés d'un joli bac, censé certifier leur capacité à user sans fausse note de leur langue maternelle, cela fait vaguement coup de pied dans la fourmilière. Et si vous lisez la méthode préconisée par le concepteur du logiciel, la répétition jusqu'à enregistrement de la règle non maitrisée, vous vous dites que cela ressemble furieusement à la façon dont nos vieux instituteurs nous ont bourré le crâne il y a une cinquantaine d'années de cela. Avant que les pédagogues ne s'en mêlent !!
La cerise sur le gâteau c'est que Woonoz a pressenti le profit qu'il pouvait tirer de cette lacune impardonnable de nos formations actuelles : pour tranquilliser les employeurs, il propose, moyennant finances (environ 60€ plus les frais de déplacement jusqu'au centre d'examen), une certification obtenue suite à un examen qui ressemble au TOEFL* ou au TOEIC**. Mais pour sa langue maternelle ! Un comble, ce me semble !! L'argument devient "Différenciez-vous sur votre CV en mettant en valeur vos compétences en orthographe".
Le projet Voltaire a pour ambition de devenir un incontournable des procédures d'embauche et un palliatif rassurant pour les futurs employeurs qui en ont assez de recevoir des jeunes hyper diplômés mais incapables d'écrire la moindre note de synthèse de façon lisible et/ou compréhensible. Que devient l'éducation nationale dans tout cela ? Fragilisée par des décennies de pédagogisme outrancier, malmenée par des batailles idéologiques qui n'ont eu pour résultat palpable que d'ignorer gravement l'évolution du monde du travail et de la société, obnubilée par des préoccupations financières qui sont, et c'est normal en ces temps difficiles, le nerf de la guerre, elle profite du consensus général qui masque ses insuffisances sous un épais maquillage que personne, surtout pas les principaux intéressés, n'a envie de voir s'effriter. Parents, révoltez-vous ! Mais les parents ne savent pas ce qui se passe dans le huis clos de nos salles de classes, et, ravis de voir revenir leurs rejetons affublés de jolies notes bien rondelettes et de ravissants diplômes auxquels plus personne n'accorde de confiance, les parents sont rassurés, jusqu'au jour, trop tardif, où ils affrontent, éberlués, la lettre de motivation que leur bambin devenu grand leur demande, dans le meilleur des cas, de relire ! Rien ne trouble personne dans un système tellement lourd que personne ne sait par quel bout le prendre pour le rendre plus efficient. Je n'entame aucune polémique sur la réforme annoncée du lycée qui, pourtant avertie de l'échec flagrant du modèle mis en place au collège, annonce un avenir radieux aux futurs lycéens. En reproduisant puissance deux ce qui nous a fourni des générations de collégiens handicapés du verbe et de la méthode. Advienne que pourra de nos futures générations et s'il faut faire la fortune de Woonoz, et autres inventifs qui tenteront, par des moyens simples, efficaces et pourtant évidents d'aider nos jeunes à rattraper le temps perdu de lieu de vie en voie d'accompagnement personnalisé, de tutorat en groupes de partage de compétences, les parents échaudés n'hésiteront pas ! Woonoz, startup basée à Lyon et récompensée récemment par Novad'Or, a trouvé la bonne idée... Je suis prof, mes étudiants sont en troisième année de licence, ils vont rentrer dans la vie active, et je vous assure qu'ils sont très malheureux quand je relis avec eux leurs mémoires, rapports et autres lettres, corrigeant 2 à 3 fautes par ligne.


* Le Test of English as a Foreign Language Internet-based Test (TOEFL iBT*) sert de baromètre aux écoles françaises et aux universités américaines pour connaître le niveau d'anglais académique à l'écrit et à l'oral de chaque postulant. Les écoles sont de plus en plus exigeantes et le score au test de TOEFL joue un rôle important.
** Le TOEIC* (Test of English for International Communication) est utilisé par les entreprises et les écoles comme une indication du niveau d'anglais professionnel. Les plus grandes entreprises en France utilisent ce test directement dans leurs méthodes de recrutement

14 commentaires:

  1. Cela faisait partie de la revue de presse de Philippe Perrier sur Radio Classique hier matin
    tu avais déjà un peu abordé le problème pas du projet Voltaire mais des lacunes en orthographe de nos etudiants dans un de tes billets cet été
    Si le projet Voltaire est aussi bien côté que le TOEFL pourquoi pas.
    Mais attention le Toefl il faut le valider regulièrement
    je trouve quand même regrettable que des étudiants soient obligés de dépenser de l'argent pour prouver que malgré les lacunes de l'EN ils ne sont pas si mauvais que cela en orthographe
    mais cela n'engage que moi

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  2. Je fée des fautes don je ne m'aperçoit cas prêt cou. Si jeu fais vraiment à tension, ça va............(bisou...ç'est pa drole)

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  3. ça c'est la chance des dyslexiques (je veux dire les vrais) que tous les mômes se mettent aux fautes d'orthographe, moi je leur dis merci ;-)
    23ans d'éducation nationale coef' six enfants, de guerre lasse malgré quelques belles révoltes de parent d'élève...

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  4. C'est EXACTEMENT ce que je voulais dire, malheureux quand même de devoir suppléer aux déficiences avérées de l'EN !
    Chic, tu as raison, nous faisons TOUS des fôôôôtes qu'on ne voit qu'après !! tu sais le plus drôle, c'est que mes étudiants, qui bourrent leurs copies d'infamies orthographiques, repèrent avec une dextérité hallucinante la plus petite erreur de frappe dans mes power point !!
    Lulu, je vois que tu es une pro !! sans illusion comme il se doit !!! Mais coef 6, chapeau bas !

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  5. Peux-tu m'expliquer pourquoi on appelle ce fameux projet... projet Voltaire? Pourquoi le nom de mon écrivain préféré est-il associé à ce combat en faveur de l'orthographe? Voltaire a combattu toute sa vie pour la justice, la tolérance, le progrès scientifique, je trouve un peu ridicule (et un peu réducteur) qu'on utilise son nom pour cette cause. Certes Voltaire était à l'Académie française, en tant qu'académicien, il veillait à bien fixer l'usage du français, mais l'orthographe n'était pas son cheval de bataille... Premièrement, il n'a jamais siégé à l'Académie, tout retenu qu'il était de converser avec l'Europe savante à Ferney, secondement, le seul combat qu'on lui connaît en tant qu'académicien, c'est la réhabilitation de l'oeuvre de Corneille, il a entrepris une gigantesque édition critique du théâtre de Corneille et a tout fait pour oeuvrer à la diffusion du français à Stockholm, à Moscou, à Berlin, etc. au moyen de cette oeuvre exemplaire... Pas sûr que Voltaire aurait approuvé tous ces combats menés en son nom!

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  6. Les abréviations texto par le Natel ( portable ), n'aident pas les jeunes à écrire correctement. Eux, ils se contenteraient bien de la phonétique seule.

    Je me rappelle d'un voyage à Alger. Seule, je rencontrais sur le bateau, une native d'Alger. 19 ans, elle avait roulé sa bosse et savait se défendre. Elle m'écrivait des lettres, en phonétique, les mots accrochés les uns aux autres.
    C'était rigolo mais il fallait s'accrocher pour comprendre ce charabia.

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  7. Ma chère Maman... me pardonnera-tu si je ne commente pas tous les articles que j'ai en retard (mais que je vais lire bien soigneusement, je te promets) ?
    Je ne connaissais pas ce projet, et je dois avouer que je suis aussi étonnée que toi de la mise en place d'un test de "français langue maternelle"... Il n'y a pas de limite aux fautes d'orthographes !
    Un bon exemple vient d'arriver dans ma boite mail :
    J'ai appris depuis quelques jours que j'allais encadrer un stagiaire (oui, je suis toute fière, après seulement trois mois...) et donc je reçois des mails d'étudiants... mails qui en général font trois lignes (hors pièce jointe)... J'ai ouvert l'un d'eux tout à l'heure et j'ai lu :
    "je vous fait parvenir ma candiatature" (oui, c'est un copier/coller, je n'ai rien ajouté, rien enlevé)...
    Gloups...

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  8. Michelaise, le sujet de cet article me touche de très près. D'abord parce que j'ai pendant longtemps été considérée comme "très mauvaise en orthographe". Qu'on ne me dise pas qu'il suffit de plus lire ! Avec ma moyenne de 2 à 3 bouquins par semaine au collège et au lycée... Ce n'est qu'après le bac que j'ai compris le fonctionnement de la grammaire française ! La méthode utilisée le plus souvent au primaire et au secondaire est malheureusement bourrée d'incohérences qui n'aident pas les élèves. C'est grâce à la vision plus "mathématique" (et surtout plus juste) enseignée en sciences du langage que j'ai pu progresser vraiment (lisez Emile Genouvrier par exemple…)
    Ensuite, la vision française de l'orthographe est, à mon sens, idyllique. Dans les esprits (et c'est ce qu'on tient à nous faire croire), la norme, c'est de ne pas faire d'erreurs ! Or nous faisons tous des erreurs ! (ne pas en faire, c’est être bien au-dessus de la norme). Bien sûr, cette norme a bel et bien baissé… La faute à qui ? peut-être en partie aux méthodes utilisées ? à la diversification des sujets abordés lors du cursus scolaire ? au manque de travail des élèves ???
    Autre point, il n'y a qu'en orthographe qu'on parle sans arrêt de fautes (en calcul, on fait des erreurs le plus souvent...). L’utilisation de ce vocabulaire évoque un jugement très dur... Dans les pays anglo-saxons, au contraire, l'erreur orthographique est plus tolérée. En France, notre langue est considérée comme un outil sacré et intouchable ! Avec une telle vision, ce n'est pas si étonnant que les adolescents (et leur esprit de contradiction…) ne veuillent pas se plier à toutes ces règles...
    Il me semble que la remise en question ne doit pas venir uniquement des élèves…

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  9. "Candia" c'est la marque d'un lait de vache vendu un peu partout... Peut-être que le candiat devrait aussi revoir sa petite conjugaison, c'est sans doute une phaute d'inadvertion, enfin un truk comme ça.
    Tiens c'est quoi ce machin que l'ordi a mis sous le c?

    On en rit, on en pleure, mais n'est- ce-pas un signe de décadence?

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  10. Bonsoir, Michelaise.
    J'aurais tant à dire, non point pour te contredire, bien au contraire.
    Mais tu dis si vrai...

    Merci beaucoup.
    Bisous.

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  11. Astheval ton commentaire est précieux et tu as raison, ce mot faute est bien dans notre logique judéo-chrétienne qui met tout en normes ! Pour autant, sais-tu que j'ai, quant à moi, redécouvert les règles de grammaire, que j'appliquais sans le savoir, en les enseignant à mes filles... marrant la grammaire parfois !! C'est dire que mes instits avaient dû me faire rentrer cela dans la bobine sans véritables égards !! ça y était, mais je ne savais pas d'où ça venait !

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  12. Astheval, je t'applaudis bien fort tout en te remerciant ! Les meilleurs lecteurs ne sont pas et de loin les meilleurs en orthographe, j'en ai quelques preuves vivantes, ils font aussi de grands scientifiques (merci la science de jouer avec si peu de mots), et en effet, il ne suffit pas d'aimer et de lire en quantité pour écrire juste.
    Je me souviens d'une conférence passionnante de Genouvrier concernant la dysphasie c'est un grammairien d'une grande humanité, un grand monsieur qui sait se mettre à la hauteur des tout petits en souffrance.
    Michelaise, il arrive que l'on bénéficie d'une orthographe et d'une grammaire "naturelles" qui permettent d'écrire bien et sans effort, et qui ne tiennent pas particulièrement à la méthode d'apprentissage de l'enfance. J'ai ainsi dans ma langue grand-maternelle, l'espagnol, que je ne parle pas, mais que je comprends, la capacité indéfectible de dire à mes enfants si leur phrase est mal construite,si leur verbe est mal conjugué, mais je serais bien incapable de leur énoncer une règle que personne ne m'a jamais apprise.
    Quant au lexique des correcteurs, en effet la nuance est révélatrice entre faute et erreur...
    Mais les profs sont incorrigibles ;-)
    Puissent-ils se nourrir un peu plus des sciences du langage, elles sont passionnantes, certains ouvrages tout à fait abordables, même pour les mères de famille, et changent le regard que l'on porte sur l'autre et cette culpabilisation permanente qui pourrit la vie des élèves.

    La dysorthographie aujourd'hui c'est le nombril à l'air du langage, la provoc' contre le modèle étroit dans lequel ce monde qui donne tant de leçons se plait à enfermer les différences. Vient un temps où quoi qu'on pense, il faut s'habiller mieux pour passer les entretiens. Ce temps est aussi celui d'une remédiation possible pour l'orthographe. Merci Voltaire d'aider ceux qui s'y prêtent.

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  13. Le débat sur l'orthographe est un sujet passionnant et difficile. Je trouve qu'il y a dans une orthographe correcte une forme de politesse. Ecrire une lettre sans" faute" ou avec peu d'erreurs me semble être toujours le signe d'une relecture attentive. Elle témoigne, selon moi, d'un respect vis à vis de la personne à laquelle on s'adresse. La "faute" comme on l'appelle porte un nom qui comme tu le dis ressemble cependant tellement au péché que c'en est terrorisant.
    J'ai vu des enfants qui, dès 6 ans avaient un sens absolument inné de l'orthographe (Lulu parle "d'orth naturelle" et elle a tout à fait raison) D'où cela vient-il ? Un sens aigu de l'observation ? A cet âge il ne s'agit pas de grammaire, mais ces enfants partaient avec un solide bagage qui les aidait sans aucun doute pour l'avenir.
    J'ai toujours aimé l'orthographe et l'écriture correcte des mots -ce qui ne m'empêche pas de faire des fautes et ce pour de multiples raisons (mauvaise connaissance d'un accord, inattention, etc...)- mais si je trouvais qu'une orthographe correcte était indispensable en dictée, jamais je n'ai imposé cela en expression écrite. Un jeune enfant qui devrait s'imposer une orthographe correcte au moment d'écrire un texte risquerait d'être freiné dans son imagination. Le but de l'exercice étant l'expression avant tout, il s'agissait de privilégier la narration...
    Charge ensuite à l'adulte de mettre "au propre" les propos écrits sans contrainte par l'enfant.
    Il y a donc différents besoins de "bien" écrire, à différents moments de la vie en en fonction de différentes demandes...
    Il y a également un âge pour comprendre certaines subtilités de notre langue, qui, il faut l'avouer, si elle est belle, n'est vraiment pas facile...

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  14. Lulu, Oxy, que rajouter, décidément cette histoire d'orthographe cela nous tient à coeur. J'avoue que je partage tout à fait ton point de vue sur la politesse qui consiste à se relire, sachant que pour diverses raisons, que tu énumères bien, on en laisse toujours quelques unes !! Et c'est marrant les subtilités de la langue !!
    Et je signe avec toi Lulu "Vient un temps où quoi qu'on pense, il faut s'habiller mieux pour passer les entretiens. Ce temps est aussi celui d'une remédiation possible pour l'orthographe. Merci Voltaire d'aider ceux qui s'y prêtent"... mes étudiants sont à cette époque là de la vie et ils considèrent ces efforts comme tout à fait normaux, pas de souci !!

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