Un voyage nettement plus calme que celui d'Aloïs : il faut dire, vous allez rire, que nous avons choisi notre destination en fonction du vol. Mais non, ne vous moquez pas. Regardez un peu où se trouve Meschers sur une carte de France. Loin de tout moyen de communication rapide, les aéroports les plus proches sont Bordeaux ou Nantes. Et de là, vous avez deux, voire trois escales pour joindre n'importe quel endroit supposé idyllique. Plus des kilomètres jusqu'à votre point d'arrivée. Bref, on a beau faire, rarement moins d'une longue journée. Or, je n'aime pas les aéroports, je l'ai déjà dit !
Et voilà que nous trouvons un vol direct, oui, oui, j'ai bien dit direct, de Bordeaux à Bologne. Qui disparait le 29 octobre... Vite, il fallait profiter de l'aubaine et pour une fois que, 5h après notre départ, de porte à porte, nous sommes à pied d'oeuvre, allons pour Bologne ! D'abord cela fait une éternité que nous n'y sommes pas venus, au moins 20 ans... Et puis de là, on peut prendre le train pour une foule d'endroits délicieux, Mantova, Parma, et pourqoi pas, Venise.
Mais pour commencer, atterrissage en douceur dans cette capitale italienne de la gastronomie, mais aussi haut lieu de la pensée puisqu'elle abrita la première université du monde occidental. Cela m'a toujours fascinée ce rayonnement culturel de Bologne, qui date du début du Moyen Age. Nous avons choisi une chambre d'hôtes centrale, fort accueillante et quelque peu luxueuse qui nous permettra de parcourir la ville à pieds sans souci. L'Antica Residenza d'Azeglio est située à deux pas de la piazza maggiore et toute la ville est à notre portée sans effort. L'accueil y est particulièrement chaleureux et vraiment convivial. Si vous ajoutez à cela que les chambres sont spacieuses et confortables, vous en conclurez que c'est l'adresse idéale pour venir passer quelques jours à Bologne.
Notre éternel besoin de faire du sur-place quand nous sommes en vacances y trouvera son compte ! Histoire de mieux s'imprégner des lieux, de se les approprier par la familiarité qu'engendre l'impression d'habiter ici ! Fut-ce pour quelques jours. Saluer les commerçants, avoir ses habitudes au bistrot du coin, papoter avec les voisins, avoir de le sentiment de mieux connaitre un quartier, marcher d'un pas vif sans chercher son chemin, être "chez eux" tout en étant un peu "chez soi", voilà comment nous aimons voyager. Tant pis pour l'exhausitivité des visites, nous reviendrons ! Nous revenons toujours en Italie, depuis tant et tant d'années. On n'épuise pas Bologne, pas plus qu'on épuise Venise... On ne "fait" pas une destination, on tente de la vivre. Même si cela reste une fiction, le fait de prendre son temps, le refus obstiné de rechercher la "rentabilité touristique", le désir de trainer, d'improviser, de s'adapter aux circonstances, même contrariantes (in restauro, chiuso per ferie...), de profiter de l'instant sans plan, sans programme, voilà ce qui rend nos escapades inoubliables. Tant pis si parfois cela semble tourner à la pose. Et que nous quittons un lieu sans avoir visité le quart de ses richesses, pour être allés rêvasser sur les marches d'une quelconque église ou lambiner à quelque terrasse de café. Nous reviendrons disais-je, si Dieu nous prête vie... et Sarko la retraite !
Mais pour commencer, atterrissage en douceur dans cette capitale italienne de la gastronomie, mais aussi haut lieu de la pensée puisqu'elle abrita la première université du monde occidental. Cela m'a toujours fascinée ce rayonnement culturel de Bologne, qui date du début du Moyen Age. Nous avons choisi une chambre d'hôtes centrale, fort accueillante et quelque peu luxueuse qui nous permettra de parcourir la ville à pieds sans souci. L'Antica Residenza d'Azeglio est située à deux pas de la piazza maggiore et toute la ville est à notre portée sans effort. L'accueil y est particulièrement chaleureux et vraiment convivial. Si vous ajoutez à cela que les chambres sont spacieuses et confortables, vous en conclurez que c'est l'adresse idéale pour venir passer quelques jours à Bologne.
Notre éternel besoin de faire du sur-place quand nous sommes en vacances y trouvera son compte ! Histoire de mieux s'imprégner des lieux, de se les approprier par la familiarité qu'engendre l'impression d'habiter ici ! Fut-ce pour quelques jours. Saluer les commerçants, avoir ses habitudes au bistrot du coin, papoter avec les voisins, avoir de le sentiment de mieux connaitre un quartier, marcher d'un pas vif sans chercher son chemin, être "chez eux" tout en étant un peu "chez soi", voilà comment nous aimons voyager. Tant pis pour l'exhausitivité des visites, nous reviendrons ! Nous revenons toujours en Italie, depuis tant et tant d'années. On n'épuise pas Bologne, pas plus qu'on épuise Venise... On ne "fait" pas une destination, on tente de la vivre. Même si cela reste une fiction, le fait de prendre son temps, le refus obstiné de rechercher la "rentabilité touristique", le désir de trainer, d'improviser, de s'adapter aux circonstances, même contrariantes (in restauro, chiuso per ferie...), de profiter de l'instant sans plan, sans programme, voilà ce qui rend nos escapades inoubliables. Tant pis si parfois cela semble tourner à la pose. Et que nous quittons un lieu sans avoir visité le quart de ses richesses, pour être allés rêvasser sur les marches d'une quelconque église ou lambiner à quelque terrasse de café. Nous reviendrons disais-je, si Dieu nous prête vie... et Sarko la retraite !
Toujours là avec mes dictons: "avvocato non chiamato con uno schiaffo fu ripagato", voilà ce qu'on nous disait quand, petits, on intervenait sans en etre requis. Et apparemment je n'en ai pas perdu le vice... Compte tenu que tu es trop loin pour me gifler, je vais donc ajouter à une presque-banalité bolognaise, c'est à dire qu'à Bologne on mange bien meme au restaurant de la gare, que ça se passe aussi bien meme tournant littéralement le coin d'où habite ton fils: Trattoria Valerio - Via Avesella 10. Jacopo et Angelica y sont des habitués, vous pouvez en tout cas en trouver de tuyaux sur le net, là par exemple:
RépondreSupprimerhttp://it.viaggi.yahoo.com/p-guida_viaggi-1038822-action-info_turistiche-trattoria_valerio_bologna-i
...et non, je n'en tire aucun pourcentage!
En tout cas, très bon séjour!
Bonjour, Michelaise.
RépondreSupprimerUn partage exquis, naturellement.
Avec ce calme, ces odeurs de cuisine, ces couleurs culturelles...
Un détail: tu as peu-être fait une erreur, dans ta dernière phrase...
" Si dieu nous prête vie" et si Sarko prend sa retraite...
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Bologne !
RépondreSupprimerLe seul souvenir que j'en ai est celui d'un atterrissage forcé, un jour de brouillard sur Venise, et où nous avons dû faire Bologne Venise en bus...
Vive l'avion !
Enfin, pour toi, ça s'est bien passé, tant mieux.
J'aime bien ta conception des voyages, avec les flâneries, le "non-programme" et les haltes dans les cafés, uns conception qui sous-tend : "je reviendrai"...
Avvocato 2, la vendetta... J'oubliais que pas loin de "Valerio", sous les arcades au 49 de Via Galliera on trouve le gelato dit le meilleur de Bologna, chez "Stefino": si bon qu'il faut se munir d'un numeretto, et ça ne m'étonnerait pas si jusqu'au moment où votre tour est enfin arrivé vous aviez eu le temps de visiter deux ou trois musées... Oui je plaisante, d'ailleurs la glace appartient par définition aux enfants... Et alors à peine terminé de la savourer en vous promenant jusqu'à Piazza Maggiore, vous aurez l'occasion de pouvoir vous amuser, là, justement comme des enfants: sous la voute du Palazzo del Podestà (celui avec les cafés) un effet acoustique extraordinaire permet de se parler meme à voix basse, psitionnés face au mur dans deux coins opposés. Provare per credere.
RépondreSupprimerMais au cas (très probable) où vous saviez déjà tout, tu n'as qu'à me le dire: j'irai très vite devant le miroir me gifler toute seule! Ciao.
Norma, Bologna sous le brouillard, sûr que cela pourrait être un sujet d'inspiration pour toi ! En tout cas, les brouillards de la région sont redoutables...
RépondreSupprimerHerbert, après tout ta formule n'est pas mal non plus !!! Certes je pensais si Sarko nous prête, lui aussi, le droit de partir à la retraite un jour. Mais pourquoi pas lui proposer la retraite ! Tu sais qu'ici les italiens sont ravis que nous ayons Sarko, car ils en avaient marre de nos railleries sur Berlusconi et ainsi, cela leur permet de répondre !!
Siudégonde, au contraire, je suis RAVIE de tes commentaires, et j'avoue que je les espérais un peu. Sûr qu'à Bologna on mange bien partout, et je pense que nous n'aurons aucun mal à profiter des restaurants locaux, notre hôte nous réserve une table tous les soirs dans un endroit parfait. Pour i gelati, je note soigneusement MAIS nous avons découvert une adresse qui, elle aussi mérite à mon sens le déplacement : Cremeria Funivia piazza Cavour... demande à ton fils ce qu'il en pense, je trouve que c'est ... ottimo ! il parait que c'est ouvert depuis peu.
RépondreSupprimerQuant à l'expérience dont tu parles, non, non on ne connaissait pas, et je te prie de croire que nous allons tenter l'expérience dès qu'on repasse piazza maggiore ! Merci du tuyau !
Mon fils m'écrit que non, il n'a pas encore expérimenté ta Funivia mais il sait que la première, la Funivia in via Porrettana, est très bien connue et appréciée.
RépondreSupprimerIl conclut avec sa "top three" personnelle:
1. Stefino e Stefino VEG (via riva di reno)
2. Sorbetteria Castiglione (via castiglione)
3. Mauritius (via riva di reno)
Et Siudégonde ne peut cette fois se terminer que par: ambasciator non porta pena!
Aloîs n'a pas la chance d'avoir trois mois de vacances aussi elle est parfois obligée de mettre les bouchées doubles!!!
RépondreSupprimerChez nous l'Italie il parait que nous y retournerons quand nous serons vieux!
Donc ce n'est pas pour demain
En attendant je la vis à travers tes savoureux billets
Alter n'a pas vraiment 3 mois de vacances !!... Mais nous sommes tous en train de rêver à toutes les choses merveilleuses que nous verrons... plus tard !!! Et tant pis pour ce que nous ratons, faute de temps ! En ce qui nous concerne, nous ratons beaucoup, cela nous donne l'impression de "ménager" l'avenir. Mandarine a trouvé par exemple qu'en Sicile nous étions passé à côté de tout ce qui est "important"... et j'en étais ravie disant : "ainsi on pourra revenir !!!"
RépondreSupprimerDis-moi Siudégonde, je sens que je vais rentrer avec au moins 5kg de plus si j'essaie toutes ces gelaterie !!!! merci à ton fils de partager "ses" adresses !
Très tentante cette escapade à Bologne
RépondreSupprimerJe te suis...
J'aime bien ce que tu écris sur fait de vivre une destination et ne pas la subir. Cela dit, je pense que Bologne est plus épuisable que Venise qui semble au contraire inépuisable. J'étais à Bologne comme tu le sais il y a quelques jours et si tu veux vivre et expérimenter la ville, je te conseille de foncer tête baissée chez Simoni, merveilleuse salumeria qui se trouve Via Drapperie, 5. Tu achètes des piadines faites par monsieur Simoni, un peu de squacquerone et des champignons frais des bois pour mettre dans ta piadine! Et après tu me diras! Buon viaggio e buon appetito!
RépondreSupprimerNon, je ne suis pas d'accord avec Siu, le meilleur glacier de Bologne se trouve (je les ai tous testés) via Santo Stefano, 70 (fermé le dimanche). Il s'agit de la cremeria santo stefano. Facile a retenir. Prendre pistaccio e pana montata, c'est à tomber par terre! buon appetito
RépondreSupprimerJe persiste et je signe : Cremeria santo Stefano...
RépondreSupprimerC'est une bien belle façon de découvrir un lieu c'est comme cela qu'aime le faire mon mari mais moi je suis prise d'une frénésie de culture et de ne pas rater les choses importantes, alors nous composons sur les deux partitions. Belle évocation de cette ville que j'imaginais mal et dont je découvre le charme par tes yeux.
RépondreSupprimerTa description et le bonheur que tu sembles éprouver donnent vraiment envie de faire la découverte de Bologne,de cette chambre d'hôtes et de l'Italie en général. Je comprends cette envie de s'intégrer à la vie quotidienne des gens et des lieux (si je puis dire)...
RépondreSupprimerAaaahhhhh... Au moment où j'allais envoyer mon com je vois l'adresse d'un glacier recommandé par Georg... Vive la gourmandise ! :-)