dimanche 18 octobre 2009

BARCAROLLE

Depuis des années, depuis finalement que vous n'êtes plus ses élèves et qu'il a pris votre suite, Michel entretient avec Arlette une amitié d'autant plus riche qu'elle est un des facteurs de sa motivation au piano. Arlette, c'est LE prof de piano ! De nombreux billets ont ici, ici, ici et ici rendu hommage à son talent, à sa vitalité, à son courage, et surtout à ses enthousiasmes.
Cet été, elle avait un programme d'enfer : outre la master-class qu'elle faisait comme chaque année avec son "maître", France Clidat (qui a cru en elle et l'a aidée à repartir vers ce qui, après une carrière en entreprise, est une véritable carrière, modeste en termes d'audience, mais superbement satisfaisante pour elle et pour ceux qui l'aiment), elle avait en vue, toujours avec Clidat, un récital à 4 mains qui a eu lieu en septembre au Domaine de Pétignac, l'enregistrement d'un CD et un concert à Paris, donné la semaine dernière à l'occasion de l'inauguration familiale d'un Steiway restauré par Gérard.
Le CD c'était au mois d'août, dans le studio d'enregistrement du Domaine musical de Pétignac : Gérard, propulsé pour l'occasion directeur artistique, et elle ont passé une semaine à faire des prises de son, à trier, monter avec le preneur de son, et le disque est parti à la fabrication. Il est enfin sorti, et à défaut de vous offrir une photo de la jaquette par encore au point, j'ai choisi de vous offrir cette Barcarolle. Pour saluer la sortie de ce qui, pour notre Arlette préférée, est un merveilleux accomplissement, réalisation qu'elle doit à son enthousiasme, à sa valeur, mais aussi à l'entêtement de Gérard qui tenait à l'aider à franchir cette étape et a tout fait pour lui faciliter le côté technique, et aussi à Fabienne, toujours partante et dévouée pour accompagner les initiatives chaleureuses de son Triffon de mari !
Bref, cette merveilleuse aventure humaine valait un hommage !
Le CD est très réussi, Arlette y joue avec beaucoup de caractère et de sensibilité un choix de morceaux qu'elle affectionne. Elle y affirme clairement sa personnalité, au-delà des influences et de l'empreinte de celle qui est encore son "maitre" et l'objet de toute sa reconnaissance.
Merci à Koka de m'avoir aidée à mettre ce diaporama en ligne, car si j'avais dû m'en sortir seule, il restait sans son, ce qui, pour présenter un disque est tout de même paradoxal !

Extrait du site de Pétignac :

Arlette Laporte a commencé l'étude du piano avec sa mère à l'âge de cinq ans. Un ami de la famille, ayant remarqué ses dons, arrive à convaincre ses parents de lui faire faire des études musicales sérieuses à Paris.
Installés jusqu'alors en Savoie, toute la famille arriva à Paris et, à partir de huit ans, Arlette pu continuer le piano tout d'abord avec Yvonne Geminiani-Desportes, puis avec Jules Gentil, tous deux professeurs au C.N.S.M. de Paris, tout en poursuivant ses études générales au cours Hattemer-Prignet jusqu'au baccalauréat.
Il fallut alors choisir la voie future : Arlette LAPORTE se présente, à 15 jours d'intervalle, au concours d'entrée à H.E.C. jf et à celui du C.N.S.M. Le destin a choisi, ce sera le commerce et diplôme en mains elle exerce un métier bien loin de la musique.
En 1982, sa passion pour le piano s'impose, plus impérieuse que jamais, et, tout en travaillant à plein temps dans une entreprise jarnacaise, elle passe avec succès des concours de piano parisiens.
En 1986, ce fut la rencontre qui allait toutfaire basculer : France Clidat l'encourage vivement à vivre sa passion et, depuis lors, lui prodigue ses précieux conseils.
Devenue professeur de piano en 1987, Arlette Laporte a pour but quotidien de transmettre à ses élèves, enfants ou adultes, tout son savoir et sa passion pour la musique afin qu'ils puissent, à leur tout, ressentir et faire revivre les émotions exprimées par les compositeurs, émotions qui sont souvent les nôtres.
Elle vient d'enregistrer en août dernier un CD, "Le piano romantique", au Domaine Musical de Pétignac. Ce disque, est constitué de quelques-unes de ses pièces de prédilection, choisies parmis Schubert, Chopin, Liszt, Schumann et Mendelssohn. Il est à la fois un remerciement adressé à ses parents et à ses maîtres, la concrétisation d'un rêve pensé longtemps inaccessible et un pas important dans une vie éclairée par la musique.

5 commentaires:

  1. Merci Michelaise de ce délicieux moment,le montage est extraordinaire les prises de vue........Une merveille
    Quant au programme,tout ce que j'aime sais-tu comment on peut se procurer le CD?

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  2. Elle est géniale Arlette bon moi j'attends, dès qu'il y a la jacquette je prends enfin même sans !! tu l'as si bien présenté !

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  3. Tu as raison, ce n'est que du bonheur... cette interprétation est touchante et juste.

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  4. Oui, Michelaise.
    C'est un moment délicieux où le savoir se niche d ans la barque sans en altérer le mouvement.
    Merci beaucoup.
    Bisous

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  5. bien vu Herbert, merci pour Arlette dont l'interprétation est en effet très douce et suit bien le flot !! Revenu de WE donc !!

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